En grève depuis lundi 2 janvier, les facteurs d’Aimargues, qui travaillent à Nîmes Cadereau depuis l’incendie de leur centre en septembre dernier, reprennent le travail mercredi 4 janvier.
brèves de grèves
Gard : les postiers d’Aimargues reconduisent la grève
Estimant ne pas avoir les moyens d’effectuer correctement leur travail, ils se sont mis en grève ce lundi 2 janvier.
(source : Midi Libre)
Les postiers du centre d’Aimargues en grève illimitée
Les facteurs dénoncent des conditions de travail qui se sont particulièrement dégradées depuis l’incendie qui a touché le centre d’Aimargues (Gard) au mois de septembre dernier.
Si vous habitez le secteur d’Aimargues, votre boîte aux lettres risque de rester vide. Les employés de La Poste sont en grève depuis ce lundi et ils le resteront encore au moins mardi. Un mouvement très suivi : 22 facteurs, c’est à dire la quasi-totalité des personnels titulaires, ont cessé le travail.
Et 18 tournées sur 39 n’ont pas été assurées. Ce sont des CDD qui ont effectué la plupart de celles qui ont été maintenues.
Les facteurs du centre d’Aimargues, qui couvrent une douzaine de communes, dénoncent des conditions de travail particulièrement dégradées depuis l’incendie qui a ravagé le centre en septembre dernier. Depuis ce sinistre, ils ont été rapatriés sur le centre de Nîmes Cadereau, mais cette réorganisation complique leur travail.
Les grévistes reprochent également à la direction d’avoir recours à beaucoup trop d’emplois précaires pour faire face aux difficultés actuelles. « Depuis l’incendie, il n’y a eu que des pansements. Il y a beaucoup de jeunes en CDD et la qualité du service s’en ressent », explique Jérémy, l’un des grévistes.
« Les réclamations des usagers se multiplient. Je ne veux pas accabler les jeunes. Ce n’est pas de leur faute, ils ne sont simplement pas assez bien formés. »
Corinne, elle aussi, en a plus qu’assez : « On est tous stressés. On n’en peut plus. On voudrait juste pouvoir travailler dans de meilleures conditions. Pour cela, il faudrait des embauches en CDI »
La direction de La Poste a reçu un représentant des grévistes ce lundi à la mi-journée. Mais, après deux heures de discussion, aucun accord n’a pu être trouvé. Les facteurs ont donc décidé de poursuivre leur mouvement pour une durée indéterminée.
La direction n’a pas souhaité s’exprimer. Dans un communiqué, elle précise simplement qu’elle « mettra tout en œuvre pour assurer la continuité de service et qu’elle reste bien sûr ouverte au dialogue avec les organisations professionnelles« .
(source : France bleu)
Ille et vilaine : les postiers du département sont en grève
La place de la République située dans la ville de Rennes a été le théâtre d’une manifestation de dénonciation ce jeudi dernier 8 décembre 2016. En fait, les agents travaillant dans les bureaux de poste de Rennes s’y sont rassemblés afin de manifester contre la dégradation de leurs conditions de travail ainsi que contre la fermeture de 7 bureaux de poste dans la ville depuis la réorganisation de la Banque Postale.
« Non à la fermeture des bureaux de poste »
C’est le message que l’on pouvait lire sur l’une des banderoles que brandissaient ceux qui étaient présents ce jeudi 8 décembre 2016 à la place de la République.
C’est suite à l’appel du syndicat Sud PPT que près d’une cinquantaine de postiers du département d’Ille et Vilaine se sont réunis en ce lieu afin de protester contre les mauvaises conditions de travail dans lesquelles ils se retrouvent depuis la restructuration dont a fait l’objet la Banque postale. Ces postiers trouvent que la réorganisation de cette structure est « incessante » et pensent que les conséquences de cette instabilité sont graves : « Les tournées s’allongent, les arrêts maladies et accidents de travail sont en augmentation, la fermeture des bureaux de poste entraîne des désagréments pour les salariés mais aussi les usagers », explique Stéphane Gefflot, secrétaire départemental Sud PTT.
« 7 bureaux de postes seront supprimés »
A rennes, 7 bureaux de poste sont ciblés par le plan de restructuration sur les 19 qui sont en service dans la ville. Afin de compenser ces fermetures, la Poste installera de nouveaux RPU (Relais de Poste Urbains). L’entreprise rémunérera des commerçants qui seront chargés d’offrir les prestations précédemment assurés par les bureaux qui auraient été supprimés.
Ce genre de restructuration avait déjà eu lieu à Guichen au cours du mois de mars passé.
(source : info 35)
Pyrénées-Atlantiques : les postiers en grève ce jeudi
Un rassemblement à l’appel des quatre syndicats est prévu dans le même temps à l’extérieur du bâtiment.
« Nous avons souhaité ce débat en raison d’une dégradation aggravée et continue » des missions de service public de La Poste « depuis plusieurs années pour les usagers et pour les agents, qui nous fait craindre une nouvelle affaire France Telecom » (vague de suicides en 2008 et 2009, ndlr), a expliqué mercredi devant la presse le sénateur Jean-Pierre Bosino, maire de Montataire (Oise).
Il faut « mettre La Poste sous protection citoyenne, en occupant les bureaux de poste pour empêcher leur fermeture et la suppression des emplois », a-t-il notamment dit. Des rassemblements doivent aussi avoir lieu en Rhône-Alpes, PACA, Midi-Pyrénées, Centre, Nord, Aquitaine ou encore en Pays-de-la-Loire.
Face au profond malaise des employés, les syndicats CGT, SUD-PTT et UNSA de La Poste dénoncent « un déni » de la direction et « des négociations trop partielles« . C’est un collectif de postiers qui avait alerté les syndicats à la mi-septembre d’une série de suicides de facteurs, dont trois avaient été reconnus comme « accidents du travail » par la direction. « 500 CDI c’est dérisoire à l’échelle du territoire; il n’y a rien de concret sur les outils, ni sur les cadences et les normes ».
Pour SUD (3e), ces annonces sont une « plaisanterie » et un « contre-feu de plus » à la veille d’un mouvement social.
Environ trente personnes se sont rassemblées autour des bannières de la CGT, Sud et Unsa-Postes ce jeudi matin 8 décembre, devant la direction réseau de La Poste à Créac’h Gwen, Quimper (Finistère). Dans l’Aude, département rural, de très nombreux bureaux de poste de plein exercice ont été transformés en agences postales communales ou en relais de poste communaux.
Grève nationale à La Poste
Jeudi dernier, les postiers étaient appelés à la grève par les syndicats CGT, Sud et Unsa. Les restructurations se succèdent en permanence dans les bureaux et les centres, entraînant autant de luttes locales ; en revanche, cela faisait bien longtemps qu’il n’y avait pas eu de grève nationale à La Poste. Or les postiers font bel et bien face à une politique nationale de l’entreprise, qui est d’ailleurs à l’image de la politique menée par les patrons du public comme du privé : plus de 50 000 postes supprimés en dix ans, développement des contrats précaires. À côté de cela, le bénéfice net au premier semestre 2016 est de 675 millions d’euros, en hausse de près de 60 % !
Une seule journée de grève ne suffit pas. Reste à préparer la suite, le combat qu’il est nécessaire de mener tous ensemble et tous secteurs confondus.
(source : convergences révolutionnaires)
Montreuil : les facteurs en grève ce mardi
La distribution du courrier risque d’être perturbée, ce mardi, sur les communes de Montreuil et Bagnolet. La CGT FAPT a déposé un préavis de grève côté facteurs. Les grévistes se rassembleront devant le centre courrier de Montreuil, ce mardi matin, pour protester contre la restructuration de leurs services entamée le 18 octobre. « Ce n’est pas la première, mais c’est celle de trop ! s’agace Arlette Saint-Avit, représentante CGT. Les zones de distribution du courrier ont de nouveau été redessinées. Résultat : nous avons des secteurs plus grands à couvrir. Notre charge de travail s’est encore accrue, alors qu’en sept ans, nous avons perdu 25 % de nos effectifs. »
Le syndicat affirme que les agents sont obligés d’effectuer des heures supplémentaires pour parvenir à distribuer l’ensemble du courrier. « La plupart des facteurs finissent leur journée entre 14 heures et 17 heures au lieu de 12h50 et 13h30. Et quand ils rentrent au centre avec des lettres qu’ils n’ont pas eu le temps de déposer, ils sont menacés de sanctions », déplore la factrice. La CGT FAPT reproche également à la direction de leur avoir imposé des horaires pour leur pause quotidienne. « Nous devons désormais la prendre entre 8h10 et 8h30, alors qu’avant nous avions le choix. Cela fait tôt, surtout pour ceux qui commencent à 7heures », décrit Arlette Saint-Avit.
Des reproches entièrement réfutés par la direction de La Poste. « La restructuration des zones de distribution s’est faite dans la concertation. Nous avons redessiné les secteurs, car les besoins évoluent. Le volume des courriers ne cesse de baisser, en moyenne de 6 % par an », remarque le groupe, qui affirme que chaque heure supplémentaire est payée aux employés. Côté effectifs, l’entreprise rappelle qu’elle ne procède à aucun licenciement sec et choisit plutôt de ne pas remplacer les départs en retraite. Quant aux horaires de pause, elle soutient qu’ils ont été définis « après un sondage réalisé auprès des employés ».
(source : le Parisien)
HAUT-DOUBS : MOUVEMENT DE GRÈVE À LA POSTE
Mobilisation ce jeudi.
Le syndicat Sudptt fait savoir qu’il a déposé un préavis de grève pour la journée du mercredi 23 novembre sur l’ensemble des établissements courrier de Pontarlier, Mont d’Or Pays de Courbet.
Par ce préavis, les agents des sites de distribution de Pontarlier, Ornans, Levier, Frasne, et des Hôpitaux-neufs veulent dénoncer « la dégradation de leurs conditions de travail et leur souffrance au quotidien causée par le management de la peur, la menace de sanction de l’équipe managériale en place ».
Grève à la Poste jeudi à Belleville-sur-Saône
La grève débutera à la prise de service à 6h30 devant le centre de Belleville. Elle est reconductible ont précisé les responsables de l’intersyndicale.
Grève : pourquoi certains bureaux de poste sont fermés ce mardi en Eure-et-Loir ?
Onze des quatorze guichetiers itinérants d’Eure-et-Loir sont en grève, ce mardi, selon la CGT, pour protester contre la volonté de la direction de modifier leurs modalités de remboursements de transports et d’heures de travail.