Menace de grève vendredi à bpost

Bpost a lancé lundi, à Anvers et pour trois mois, la phase pilote d’un nouveau service, unique en Belgique, qui pourrait révolutionner le marché de la livraison. Et qui fait fulminer le syndicat chrétien.

Bringr, c’est son nom, est une plateforme collaborative qui permet à des clients de trouver, via une application pour smartphone, un particulier faisant office de chauffeur pour l’enlèvement d’un bien, quel qu’il soit, et d’assurer son transport jusqu’au point de destination choisi.

Il s’agit bien là d’un service payant entre particuliers dans lequel bpost ne joue qu’un rôle de facilitateur. Les candidats chauffeurs ne seront pas liés contractuellement à l’entreprise. Bpost prélèvera toutefois« une commission raisonnable » sur le prix de la course, dont l’entreprise ne veut pas dévoiler le montant.

Profiter de la digitalisation

Cette version « uberisante » de la livraison des biens pourrait être étendue à d’autres villes en cas de succès dans la région d’Anvers. Koen Van Gerven, le CEO de bpost, y voit une chance à saisir. « La digitalisation de notre société présente des risques mais offre également des opportunités. Nous ne devons pas avoir peur mais bien profiter de cette digitalisation afin d’identifier comment elle peut aider bpost à se renforcer. C’est cela l’innovation et bringr en est une belle illustration. »

D u côté syndical, on grince des dents. Et pas qu’un peu. Dans un communiqué, la CSC Transcom dénonce « Le monde du ‘N’importe qui peut faire n’importe quoi au prix le plus bas’ « . Pour le syndicat chrétien, l’arrivée de bringr est « choquante à plusieurs titres. Il y a le manque de volonté politique d’encadrer ces nouveaux systèmes de dumping social. […] Après le transport et la construction, c’est de nouveau un autre gros secteur pourvoyeur de milliers d’emplois pour les moins qualifiés qui va souffrir. Et derrière l’argument que ‘Nous n’avons pas le choix. Sinon d’autres le feront à notre place’ , bpost met elle-même en place la cannibalisation de son propre produit. »

« Avec bringr, nous n’allons pas cannibaliser notre service de livraison de colis. Bringr lui est complémentaire et vise des produits différents » , réplique le porte-parole de bpost.

Vers des grèves cet été ?

La CSC Poste s’est réunie lundi afin de déterminer l’attitude à adopter face au lancement de bringr. Mais pas que… Les griefs sont nombreux. « Nous allons rencontrer Koen Van Gerven ce mardi et nous voulons de sa part des garanties écrites que bringr ne remet pas l’emploi en cause. Nous voulons aussi des engagements à travailler rapidement sur le pouvoir d’achat des postiers, l’aménagement des fins de carrière et le bien-être au travail. Si nous ne les obtenons pas, il y aura un appel massif à se mettre en grève vendredi. Et nous établirons un calendrier d’actions à mener pendant l’été », déclare Stéphane Daussaint, le patron de la CSC Transcom Poste. Et si actions il y a, le permanent syndical les annonce« dures et de blocage ».

(source : La Libre)

Nouveau jour de grève à la poste de Liège

VIDÉO Le personnel du bureau de poste de Liège 2 (4020) est en grève ce mardi. Depuis la semaine dernière, et l’annonce de réorganisation des bureaux de poste du grand Liège, les 45 agents de Liège 2 multiplient les actions. Lundi, ils avaient déjà décrété un arrêt de travail d’une demi-journée.

Un piquet de grève s’est installé mardi peu avant 6h00 devant le siège de Liège 2. « Le bureau restera totalement fermé toute la journée », assure Ludovic Moussebois, permanent CSC Transcom Liège-Verviers. « Liège 2 est à l’arrêt total, il n’y aura pas de distribution de courrier. »

D’après la réorganisation des services, les bureaux de Liège 1, Liège 2 et Liège 3 seront regroupés dans un même bâtiment d’ici le mois de juin et 20 services, dont 7 à Liège 2, sont voués à disparaître. Les agents sont inquiets et la direction de bpost n’a pas encore réagi.

« Nous avons comme l’impression de ne pas être entendus par la direction », souligne le représentant du syndicat chrétien. « Depuis une semaine, nous déplorons l’absence de convocation pour discuter. Par conséquent, nous avons décidé de nous croiser les bras. » Dans les prochains jours, les syndicats n’excluent pas « un durcissement du mouvement s’il n’y a pas d’avancée ».

Contrairement à Liège 2, les bureaux de Liège 1 et Liège 3 continuent leur activité « normalement » depuis un arrêt de travail mardi dernier.

(source : 7 sur 7)

Belgique/poste : un nouveau plan de travail avalisé après une semaine de grève

La direction de la société postale belge Bpost et des représentants de trois syndicats belges se sont réunis jeudi matin à 9 h 30 en commission paritaire au siège social de Bpost pour avaliser le plan Mail Service Operations (MSO) de la société.

Selon les médias locaux, un accord a finalement été trouvé à midi avec quinze voix pour et trois voix contre.

Ce plan MSO statue désormais l’assimilation du samedi comme jour de semaine, impliquant la suppression des deux heures de compensation prévues jusqu’alors, en échange d’une prime annuelle de 240 euros. Il implique également l’exigence d’une plus grande flexibilité horaire pour 15 % des employés sur base volontaire afin de faire face à des pics d’activité.

Si les représentants de la Fédération Générale du Travail de Belgique (FGTB) et de la Centrale Générale des Syndicats Libéraux de Belgique (CGSLB) ont approuvé le plan MSO, la Confédération des Syndicats Chrétiens (CSC) demeure hostile à ce plan, comme l’ont prouvé les mouvements de grève initiés dans les centres de tri et de distribution depuis la semaine dernière.

Selon La Libre, André Blaise, responsable CSC Transcom, dénonce un plan « imposant à des postiers, particulièrement ceux percevant une aumône de 10,57 euros de l’heure, de travailler, entre autres, tous les samedi en recevant royalement 60 euros par trimestre ».

« De qui on se fout ici », a-t-il poursuivi à l’adresse de la direction de bpost, « chaque fois que nous vous avons imploré de conserver un minimum d’humanité lorsque vous supprimiez les deniers acquis des postiers qui, grâce à leur travail, ont fait ce que la multinationale bpost est aujourd’hui … vous nous rétorquez que ce n’est pas possible car la concurrence est là. Excusez-moi mais je me permets de rappeler qu’une des quatre valeurs prônées par bpost est mériter la confiance. Je me demande qui sont les fossoyeurs de l’entreprise. »

D’après la police locale, 130 membres du CSC se sont réunis sur la place de la Monnaie en attendant de connaître la décision de cette commission paritaire. Fin

(source : Chine)

Les bureaux de poste du Hainaut et de Liège partent en grève pour protester contre les mesures antigrèves de la direction

Après les centres de tri de bpost, c’est au tour des bureaux de distribution de partir en grève, « en réaction à la décision de l’entreprise de saisir la justice pour obtenir la levée des piquets » et celle d’engager des intérimaires pour pallier à la défection des grévistes, a indiqué mardi matin André Blaise (CSC).

Sur le terrain, les bureaux de Liège A, Seraing, Herstal, Awans, Neupré et Flémalle ont débrayé en région liégeoise. Dans le Hainaut, les bureaux de La Louvière, Binche, Manage, Ath et Tournai sont fermés, ceux de Charleroi 1 et de Mons ne fonctionnant que partiellement.

« La nuit a été calme à la suite des astreintes imposées par la justice. Les camions sont sortis des centres de tri mais mardi matin, ce sont les distributeurs qui ont embrayé en réaction aux provocations de la direction qui, outre le fait d’avoir saisi les tribunaux, a également engagé des intérimaires pour résorber les retards liés à la grève », a pointé le responsable du syndicat chrétien.

Selon ce dernier, il est possible que le mouvement s’étende à d’autres bureaux au fil de la journée.

Le personnel de l’entreprise mène des actions de grève depuis la semaine passée pour protester contre le plan MSO qui prévoit entre autres que le travail du samedi soit assimilé à un travail de semaine, entraînant la suppression des deux heures de compensation accordées aux salariés pour le travail de week-end et leur remplacement par une prime nette annuelle de 240 euros. Ce plan devrait être avalisé jeudi au cours d’une commission paritaire.

(source : RTL)

Bpost : Des bureaux de poste en grève ou en effectifs réduits

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Les bureaux de distribution de bpost à Manage et à Nivelles sont complètement à l’arrêt ce mercredi matin et de nombreux autres bureaux fonctionnent en effectifs réduits. Un rassemblement est par ailleurs prévu demain/jeudi matin, de 9 à 11h00, Place de la Monnaie à Bruxelles, a indiqué André Blaise (CSC Transcom).

« Ce mercredi matin, les bureaux de Manage et de Nivelles sont complètement à l’arrêt. Et on compte des grévistes dans de nombreux autres bureaux ainsi que dans les centres de tri », a précisé le responsable du syndicat chrétien.

Intérim
Quant aux intérimaires engagés par bpost pour résorber les retards liés à la grève, ils ont quitté l’entreprise, a poursuivi André Blaise. Cette décision de bpost avait suscité la colère de la CSC qui pointait une manoeuvre « illégale ». « Nous examinons actuellement tous les recours juridiques possibles contre cette façon de faire », a encore déclaré le syndicaliste.

Actions de grève
Les travailleurs de bpost mènent des actions de grève depuis la semaine passée pour protester contre le plan MSO qui prévoit entre autres que le travail du samedi soit assimilé à un travail de semaine, entraînant la suppression des deux heures de compensation accordées aux salariés pour le travail de week-end et leur remplacement par une prime nette annuelle de 240 euros.

Ce plan devrait être avalisé demain/jeudi au cours d’une commission paritaire.

(source : 7 sur 7)

Grève bpost – Bpost a recruté des intérimaires pour remplacer les grévistes (CSC)

Bpost a recruté 43 intérimaires pour remplacer les grévistes du centre de tri de Charleroi X, dénonce mardi matin Luc Vanhaverbeke de la CSC Transcom. Certains bureaux de poste de la région, notamment à Ath et Soignies, ont décidé de partir en grève de solidarité.

« C’est une atteinte au droit de grève », déplore M. Vanhaverbeke. « Et c’est totalement illégal », selon le syndicat qui saisira son service juridique dans la matinée.

Un piquet de grève non-bloquant, les grévistes étant soumis à une astreinte de 500 euros en cas de blocage, est toujours installé devant le centre Charleroi X de Fleurus.

(source : l’avenir)

Grève à la poste belge : le mouvement se poursuit vu l’absence de réaction de la direction

Les permanents syndicaux de la CSC-Transcom, réunis ce lundi matin, ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève en l’absence de réaction de la direction de bpost. Les piquets de grève restent dès lors en place devant les centres de tri et de transport de Bruxelles, Fleurus et Liège.

«La grève se poursuit, et le mouvement risque de s’amplifier», prévient le syndicaliste. «Nous regrettons évidemment que ce soit la population qui soit prise en otage, mais c’est la direction qui est responsable, pas la CSC».

Le syndicat se dit prêt à accepter toute main tendue par la direction pour reprendre les négociations. «Pour l’instant, je n’ai aucune nouvelle. Si la direction m’appelle dans les minutes qui suivent, bien sûr que nous serons ouverts à la discussion mais elle doit être prête à amender certaines mesures.»

Le personnel de bpost mène des actions de grève depuis la nuit de mercredi à jeudi pour protester contre le plan MSO qui prévoit entre autres que le travail du samedi soit assimilé à un travail de semaine, entraînant la suppression des deux heures de compensation accordées aux salariés pour le travail de week-end et leur remplacement par une prime nette annuelle de 240 euros.

Le personnel des centres de tri dénonce aussi la modification future de l’article 29 de la loi de 1991 sur les entreprises publiques mentionnant que le recrutement de statutaires au sein de ces dernières est la règle.

Le plan MSO devrait être avalisé jeudi au cours d’une commission paritaire.

(source : Sud Info)

Grève bpost: piquets de grève au centre de tri de Liège dès 21h30

La grève reprendra dès 21h30 dans le centre de tri industriel de Liège X dimanche, a fait savoir André Blaise, secrétaire général de la CSC Transcom. Les centres de tri industriels de Bruxelles X et Charleroi X (Fleurus) restent bloqués par des piquets de grève.

« Les trois centres de tri francophones seront ainsi à l’arrêt« , indique M. Blaise. « Nous regrettons sincèrement de devoir prendre la population en otage de cette façon. Nous demandons un appel de l’entreprise pour se remettre autour de la table. Mais les responsables restent statiques. Nous avons l’impression de faire face à un mur. »

André Blaise annonce, par ailleurs, qu’une réunion entre les permanents syndicaux aura lieu demain/lundi dès 10h00, au cours de laquelle la situation sera réévaluée.

Samedi assimilé à la semaine

Le personnel de bpost mène des actions de grève depuis la nuit de mercredi à jeudi pour protester contre le plan MSO qui prévoit entre autres que le travail du samedi soit assimilé à un travail de semaine, entraînant la suppression des deux heures de compensation accordées aux salariés pour le travail de week-end et leur remplacement par une prime nette annuelle de 240 euros.

Le personnel des centres de tri dénonce aussi la modification future de l’article 29 de la loi de 1991 sur les entreprises publiques mentionnant que le recrutement de statutaires au sein de ces dernières est la règle.

Le plan MSO devrait être avalisé jeudi prochain au cours d’une commission paritaire.

(source : RTBF)

Grève bpost: des piquets toujours présents devant le centre de tri de Bruxelles

Les piquets de grève sont toujours présents devant le centre de tri de Bruxelles, précise samedi André Blaise (CSC Transcom). 

« Il semble qu’à Charleroi, il n’y ait plus de piquet et je ne suis pas parvenu à joindre Liège », ajoute le responsable poste du syndicat chrétien.

Le personnel de bpost mène des actions de grève depuis la nuit de mercredi à jeudi pour protester contre le plan MSO qui prévoit entre autres que le travail du samedi soit assimilé à un travail de semaine, entraînant la suppression des deux heures de compensation accordée aux salariés pour le travail de week-end et leur remplacement par une prime nette annuelle de 240 euros. Le personnel des centres de tri dénonce aussi la modification future de l’article 29 de la loi de 1991 sur les entreprises publiques mentionnant que le recrutement de statutaires au sein de ces dernières est la règle.

Le plan MSO devrait être avalisé jeudi prochain au cours d’une commission paritaire.

Les piquets en place à Bruxelles devraient vraisemblablement y rester tout le week-end, indique encore André Blaise.

Le responsable syndical dit continuer à maintenir le contact avec la direction de bpost, y compris durant le week-end. « Elle reste cependant sur ses positions. J’espère un changement d’attitude lundi. Mais dans le cas contraire, un rassemblement devant le Centre Monnaie pourrait avoir lieu jeudi, jour où il est prévu que le plan MSO soit avalisé ».

(source : DH)

Bpost : Aucun courrier distribué

Aucun courrier ne sera distribué en Belgique ce vendredi en raison de la grève dans les 5 centres de tri de bpost (Bruxelles, Charleroi, Liège, Anvers et Gand), indique un porte-parole de l’entreprise. Le courrier trié n’a pu quitter les centres à cause des piquets, précise-t-il. Une partie des journaux pourra toutefois être distribuée, nuance la CSC.

La direction de bpost veut poursuivre le dialogue social et espère un déblocage de la situation dans le courant de la journée. « Nous attendons une invitation de l’entreprise, mais pour l’instant, il n’y a pas de réunion prévue », souligne de son côté la CSC.

La grève spontanée a débuté dans la nuit de mercredi à jeudi, à l’initiative du syndicat chrétien. Son homologue socialiste n’appelle pas à débrayer, mais couvrira ses affiliés le cas échéant. « Dans les piquets, il y a des affiliés des 3 syndicats », précise encore André Blaise (CSC Transcom).

Les travailleurs des centres de tri protestent contre le plan MSO, qui devrait être avalisé jeudi prochain au cours d’une commission paritaire. Ce plan prévoit entre autres que le travail du samedi soit assimilé à un travail de semaine, entraînant la suppression des 2 heures de compensation accordée aux salariés de bpost pour le travail de week-end. Celle-ci serait remplacée par une prime nette annuelle de 240 euros. « Ces heures de compensation, c’était important pour tous les travailleurs, et en particulier pour tous les jeunes facteurs ‘low cost’ qui ne gagnent que 1.743 euros brut par mois », pointe le responsable de la CSC.

La direction souhaiterait également imposer davantage de flexibilité au personnel des centres de tri, introduisant des horaires flexibles pour 15% des travailleurs – sur base volontaire – à partir de 2016. Dans cette nouvelle organisation, les travailleurs pourraient être prévenus jusqu’à une heure avant le début de leur journée de travail qu’ils doivent changer d’équipe ou qu’ils ne doivent pas se présenter à leur poste. Bpost espère ainsi répondre plus efficacement aux pics enregistrés sur le marché des paquets.

(source : 7sur7)