Un postier de Tulle devant le conseil de discipline pour avoir modifié son véhicule

Le Staby réalisé pour la Poste - PARAT Dominique

Le Staby réalisé pour la Poste –

Les postiers CGT ont déposé un préavis de grève lundi, à Tulle, pour soutenir l’un de leurs collègues. Il aurait modifié un véhicule de service. La CGT n’évoque elle que la « pose d’un coussin ».
Il aurait « posé un coussin » sur le siège de son Staby (*) : c’est la raison pour laquelle ce postier, selon la CGT corrézienne, serait convoqué devant le conseil de discipline lundi. Déclenchant un préavis de grève sur Tulle, pour lundi matin.

Ce facteur « est seulement coupable d’avoir voulu améliorer ses conditions de travail » pointe la CGT. La direction dénonce des « modifications du véhicule importantes. Elles sont une source de mise en danger. »
Selon nos sources, les modifications réalisées par le facteur porteraient sur le siège, mais aussi sur l’avant du véhicule, et pèseraient « plusieurs kilos ».

(*) Véhicule électrique à trois roues dont La Poste a doté certains facteurs.
(source : le populaire)

Menace de grève vendredi à bpost

Bpost a lancé lundi, à Anvers et pour trois mois, la phase pilote d’un nouveau service, unique en Belgique, qui pourrait révolutionner le marché de la livraison. Et qui fait fulminer le syndicat chrétien.

Bringr, c’est son nom, est une plateforme collaborative qui permet à des clients de trouver, via une application pour smartphone, un particulier faisant office de chauffeur pour l’enlèvement d’un bien, quel qu’il soit, et d’assurer son transport jusqu’au point de destination choisi.

Il s’agit bien là d’un service payant entre particuliers dans lequel bpost ne joue qu’un rôle de facilitateur. Les candidats chauffeurs ne seront pas liés contractuellement à l’entreprise. Bpost prélèvera toutefois« une commission raisonnable » sur le prix de la course, dont l’entreprise ne veut pas dévoiler le montant.

Profiter de la digitalisation

Cette version « uberisante » de la livraison des biens pourrait être étendue à d’autres villes en cas de succès dans la région d’Anvers. Koen Van Gerven, le CEO de bpost, y voit une chance à saisir. « La digitalisation de notre société présente des risques mais offre également des opportunités. Nous ne devons pas avoir peur mais bien profiter de cette digitalisation afin d’identifier comment elle peut aider bpost à se renforcer. C’est cela l’innovation et bringr en est une belle illustration. »

D u côté syndical, on grince des dents. Et pas qu’un peu. Dans un communiqué, la CSC Transcom dénonce « Le monde du ‘N’importe qui peut faire n’importe quoi au prix le plus bas’ « . Pour le syndicat chrétien, l’arrivée de bringr est « choquante à plusieurs titres. Il y a le manque de volonté politique d’encadrer ces nouveaux systèmes de dumping social. […] Après le transport et la construction, c’est de nouveau un autre gros secteur pourvoyeur de milliers d’emplois pour les moins qualifiés qui va souffrir. Et derrière l’argument que ‘Nous n’avons pas le choix. Sinon d’autres le feront à notre place’ , bpost met elle-même en place la cannibalisation de son propre produit. »

« Avec bringr, nous n’allons pas cannibaliser notre service de livraison de colis. Bringr lui est complémentaire et vise des produits différents » , réplique le porte-parole de bpost.

Vers des grèves cet été ?

La CSC Poste s’est réunie lundi afin de déterminer l’attitude à adopter face au lancement de bringr. Mais pas que… Les griefs sont nombreux. « Nous allons rencontrer Koen Van Gerven ce mardi et nous voulons de sa part des garanties écrites que bringr ne remet pas l’emploi en cause. Nous voulons aussi des engagements à travailler rapidement sur le pouvoir d’achat des postiers, l’aménagement des fins de carrière et le bien-être au travail. Si nous ne les obtenons pas, il y aura un appel massif à se mettre en grève vendredi. Et nous établirons un calendrier d’actions à mener pendant l’été », déclare Stéphane Daussaint, le patron de la CSC Transcom Poste. Et si actions il y a, le permanent syndical les annonce« dures et de blocage ».

(source : La Libre)

La Réunion : Grève illimitée à partir de lundi

L’intersyndicale CGTR PTT, FO COM, Sud PTT a déposé un préavis de grève illimitée concernant le centre courrier de la Poste de Saint-Denis. Ce préavis de grève couvre l’ensemble du personnel (fonctionnaires, agents contractuels relevant du droit public et privé). « Ce mouvement débutera lundi 22 février 2016 à 0 heure et sera d’une durée illimitée », prévient le communiqué de l’intersyndicale.

Dans son communiqué, l’intersyndicale souligne les raisons de la grève parmi lesquels le manque d’effectif, du matériel non adapté à la distribution du courrier, le non respect des fiches de poste, un management inadapté… Les grévistes demandent, entre autres, des embauches de CDD en CDI, la création de tournées, la prise en compte de la pénibilité pour les séniors, une réorganisation, ou encore des formations sur les tournées.

 

(source : IPR)

La Poste : la CGT répond à la Cour des comptes et appelle à une grève interprofessionnelle

Le syndicat dénonce un rapport « à charge » de la Cour des comptes et appelle à une « grande journée de mobilisation et d’action » interprofessionnelle mi-mars.

La CGT de La Poste a appelé à une « grande journée de mobilisation et d’action » au mois de mars (illustration) ( AFP / JEFF PACHOUD )

Dans leur rapport annuel publié mercredi 10 février, les sages de la rue Cambon s’inquiètent d’un fort taux d’absentéisme chez les facteurs et estiment qu’il faut des « adaptations profondes » pour réduire le coût de la distribution.

La CFTC a immédiatement publié un communiqué, « très choquée » par les termes du rapport annuel de la Cour des Comptes qui épingle l’organisation de la distribution et le rôle des 73.000 facteurs de La Poste ». Le syndicat souligne que « la baisse bien réelle du courrier a été anticipée par l’entreprise depuis une quinzaine d’années ». La Poste s’est réorganisée, ce qui s’est déjà traduit par de nombreux départs à la retraite non-remplacés. Selon la CFTC, un quart des effectifs ont été supprimés en 7 ans (100.000 en 2008 contre 73.000 en 2015).

Cette baisse du courrier, « non imputable aux facteurs », a en revanche des conséquences directes sur leurs conditions de travail, affirme le syndicat : « Tournées surchargées, horaires dépassés, tournées non assurées par manque de personnel », avec « une pyramide d’âge élevée, une fatigue accrue du personnel et un absentéisme qui explose ».

Les syndicats FO et SUD-PTT ont eux aussi condamné le rapport. Pour Force Ouvrière, il s’agit de « nouvelles attaques contre le service public postal » et préconiser des « mesures d’économies sur le dos des personnels de l’entreprise conduirait à une dégradation du service rendu aux usagers ». Pour SUD, l’institution est dépassée. « La Cour des comptes n’a pas suivi toute l’évolution autour des ‘organisations innovantes’, ni la séparation des activités de tri et de distribution, et aucune personne ne l’a informée des nouveaux régimes de travail avec une pause méridienne », a commenté le syndicat.

La fédération nationale des salariés du secteur des activités postales et de télécommunications de la CGT (CGT FAPT) est allée au-delà de la condamnation. Le syndicat appelle à une « grande journée de mobilisation et d’action dans la deuxième quinzaine de mars ». La date n’a pas été précisée mais la mobilisation se veut « interprofessionnelle, public/privé, dans l’unité la plus large possible ».

La CGT FAPT s’interroge sur l’indépendance de la Cour des comptes et de son rapport. Elle combattra « pied à pied » les recommandations, « comme des milliers de postières et postiers qui se battent pour préserver un service public de qualité dans les multiples luttes qui se développent à La Poste depuis de long mois ». « La vraie question est celle de la réponse aux besoins de la population et aux revendications des postiers par une autre répartition des richesses aujourd’hui confisquées », ajoute le syndicat.

(source : boursorama)

Dordogne : préavis de grève pour lundi dans plusieurs bureaux de Poste

La distribution du courrier risque d'être perturbée à partir de lundi dans plusieurs communes du département.
La distribution du courrier risque d’être perturbée à partir de lundi dans plusieurs communes du département. ©

PHOTO D’ILLUSTRATION, ARCHIVES STÉPHANE LARTIGUE

Huit communes sont concernées

Les personnels des bureaux de poste de Trélissac, Sarlat, Siorac, Saint-Astier, Sourzac et Sarliac, soutenus par la CGT, ont déposé un préavis de grève illimitée à compter du lundi 1er février. Ils « exigent » des mesures contre la dégradation des conditions de travail, qui se répercute notamment sur la distribution du courrier. Ils souhaitent notamment l’arrêt des suppressions de postes dans le département.

D’autres préavis ont été déposés pour Marsac, à partir du mardi 2 février, mais aussi Périgueux, le mercredi 3.Que ce soit à l’initiative de Sud, de la CGT ou de FO, les motifs de colère sont les mêmes : problèmes d’organisation, surcharge de travail et pénurie d’emplois.

(source : sud ouest)

Préavis de grève des Postiers d’Herblay ce mardi

Illustration. Les collecteurs d’Herblay souhaitent obtenir le maintien de l’intégralité de leur activité sur le centre de courriers.
Illustration. Les collecteurs d’Herblay souhaitent obtenir le maintien de l’intégralité de leur activité sur le centre de courriers. (LP/A.B.)

Ce mardi, les collecteurs du centre de courrier d’Herblay seront en grève pour une durée illimitée à l’appel des syndicatsCGT et SUD. Un rassemblement aura également lieu devant l’établissement (16, rue Paul Langevin). Par cette action, ils souhaitent obtenir le maintien de l’intégralité de leur activité sur le site d’Herblay. Leur travail consiste à assurer le ramassage des boîtes à lettres jaunes et à amener le courrier aux entreprises de plus de vingt communes, d’Herblay à Argenteuil en passant par Saint-Gratien, Cormeilles et la Frette, mais également Bessancourt et Taverny. « Sous couvert d’une énième réorganisation, La Poste va envoyer les collecteurs sur les centres courriers aux alentours, à l’inverse de ce qu’elle fait depuis 10 ans », déplore le syndicat SUD.

(source : le parisien)

Seine-et-Marne : vers un durcissement de la grève des postiers ?

 

Illustration. Les postiers menacent de se mettre en grève s’ils ne reçoivent pas une compensation pour la distribution des professions de foi des candidats aux élections régionales.
Illustration. Les postiers menacent de se mettre en grève s’ils ne reçoivent pas une compensation pour la distribution des professions de foi des candidats aux élections régionales. (LP/A.R.)

Ne vous étonnez pas si vous ne trouvez pas de courrier dans votre boîte aux lettres ce samedi matin. Vendredi soir, les postiers de Seine-et-Marne menaçaient de se mettre en grève car leur direction refuse de leur donner une compensation pour qu’ils distribuent les professions de foi des candidats aux élections régionales, en plus du courrier habituel. « Il y avait déjà 40 % de grévistes à Provins vendredi et le mouvement devrait se durcir samedi », déclare Patrick Brunon, délégué SUD PTT 77, au nom d’une intersyndicale rassemblant SUD, CGT, FO et la CFDT. Cependant, en cas de grève, La Poste demande parfois à ses cadres de distribuer le courrier à la place des postiers, ce qui pourrait atténuer les effets du mouvement.

 

(source : le parisien)

La Banque postale en grève les 4 et 5 décembre

La CGTR-PTT, première organisation syndicale à la Poste, a annoncé un préavis de grève de deux jours, les vendredi 4 et samedi 5 décembre, concernant l’ensemble du personnel contractuel et fonctionnaire du centre financier de La Réunion.

Le syndicat réclame entre autres, plus de dialogue social avec la directrice du centre financier, plus de respect et dignité du personnel pour mettre fin à des situations « de souffrance et de mal-être », la mise en place des préconisations d’un audit réalisé l’année dernière, des moyens pour stopper le travail en flux tendus, ou encore le comblement des postes vacants et la CDIsation des CDD et contrats pro.

Un rassemblement est prévu ce vendredi devant le Centre Financier de Saint-Denis situé ruelle Tadar, près du Centre de secours des pompiers.

(source : clicanoo)

Facteurs à bout de nerfs à Homécourt


Avant, La Poste répartissait l’argent qu’elle recevait de l’Etat pour les élections et payait ses agents en heures supplémentaires pour la distribution des plis électoraux. Mais ça, c’était avant !

Aujourd’hui, les choses ont changé et les facteurs de la plate-forme de distribution du courrier (PPDC) d’Homécourt aimeraient bien revenir à l’ancien système. « Nous comptions, par tournée le nombre de plis électoraux que nous avions à traiter et La Poste nous payait en heure supp’. En moyenne, cela nous faisait entre 6 et 9 heures , explique un postier. Maintenant, les élections ne sont plus réglées aux agents et l’argent (60 M€ que l’Etat verse à La Poste) est utilisé on ne sait où. I l s nous font passer la distribution des propagandes sur la baisse du trafic. » « C’est vrai que le trafic a chuté , confie un autre facteur, mais on s’est beaucoup diversifié et on est de moins en moins nombreux. »

Aux dernières élections départementales, les facteurs du centre homécourtois avaient déjà voulu exprimer leur ras-le-bol, mais La Poste avait opéré des réquisitions auprès des facteurs fonctionnaires pour assurer le service. Le 23 novembre, les postiers de Meurthe-et-Moselle ont entamé à contrecœur la distribution des plis pour les prochaines élections régionales des 6 et 13 décembre. « Nous n’allions pas nous mettre en grève, cela n’aurait servi à rien. Mais on est épuisé et à bout de nerfs », martèlent-ils. Car outre la question des plis électoraux, les facteurs dénoncent aussi des conditions de travail qui se sont dégradées au fil du temps : tournées à découvert (c’est-à-dire non distribuées) pénalisant les usagers, rappel des agents en repos ou en congés, suppression de RTT, manque de formation des intérimaires, etc. « Les burn-out pleuvent. La plupart d’entre nous ne prennent pas de pause. On commence la tournée à 7h et on y est encore à 15h. Pour terminer à l’heure, on vient plus tôt le matin, sans être payé. »

Secrétaire département FO pour La Poste, François Vuitton confirme : « L’histoire des plis électoraux, c’est la cerise sur le gâteau ! La colère montait doucement, à Homécourt comme ailleurs en Meurthe-et-Moselle. Nous ne sommes pas entendus. En août par exemple, nous avions déjà interpellé la direction sur les non-remplacements. On nous a répondu que les remplacements sont systématiques. C’est faux ! »

De son côté, la direction de La Poste rappelle que l’entreprise est titulaire du marché du ministère de l’Intérieur ayant pour objet l’acheminement et la distribution aux électeurs de la propagande électorale dans le cadre des élections et référendums pour la période 2014-2016. 2015. « En novembre dernier, précise-t-elle, la direction Services-Courrier-Colis a observé une baisse de 6 % de volume en comparaison à novembre 2014. Dans ce contexte de baisse des volumes, ce contrat commercial, même ponctuel, permet de maintenir un niveau d’activité nécessaire à notre entreprise. Si des dépassements horaires sont constatés et justifiés, les heures supplémentaires seront payées. Les plis électoraux font partie du travail normal du facteur au même titre que n’importe quel autre type de courrier à distribuer. Les facteurs ne sont pas payés à la pièce, mais bien rémunérés avec un salaire chaque mois. »

En Meurthe-et-Moselle, pour le premier tour des élections régionales, les postiers distribueront 500 000 plis.

(source : le républicain lorrain)

Plis électoraux : préavis de grève de la CGT

Il y a une semaine, la CGT Loire a envoyé un mail à tous les candidats aux élections ainsi qu’à tous les représentants des partis politiques, mail dans lequel la centrale expliquait avoir écrit au préfet de la Loire au sujet de la distribution des plis électoraux.

Si le syndicat se réjouissait que La Poste ait été choisie, il n’en demandait pas moins au préfet d’intervenir auprès de La Poste « pour que cette distribution soit justement rémunérée, évitant ainsi un conflit qui semble inévitable, et qui mettrait à mal la démocratie en privant nos concitoyens d’éléments leur permettant de remplir correctement leur devoir électoral ».

Le syndicat n’a visiblement pas été entendu puisqu’il appelle les postiers à la mobilisation. Dans un communiqué, la CGT exige « une juste rémunération » et « met à disposition de l’ensemble des personnels de la distribution un préavis journalier de grève pour les lundi 30 novembre, mardi 1er, mercredi 2, jeudi 3, vendredi 4 et samedi 5 décembre, pour ce qui concerne le 1er tour des élections régionales ».

 

(source : le progrès)