Bourges : le tri du courrier transféré à Orléans en 2019

La Poste du Cher en profonde réorganisation © Radio France – Michel Benoit

Nouveau mouvement de grève à La Poste du Cher ce mercredi: grève illimitée au centre de tri de Bourges et dans les bureaux de Poste de Mehun sur Yèvre, Vierzon et Lury sur Arnon.

La CGT et Sud appellent au débrayage et il pourrait donc y avoir des retards dans les jours à venir dans l’acheminement du courrier dans le département du Cher et de la Nièvre. Des projets de réorganisation ont été annoncés par la direction : des tournées de distribution supprimées et la fin, selon la CGT, du traitement du courrier au centre de tri de Bourges qui se recentrera sur les colis. Le tri du courrier du Cher sera transféré en 2019 à Orléans : 105 personnes travaillent au centre de tri de Bourges. Selon la CGT, une cinquantaine d’emplois seraient menacés.

Les tournées des facteurs sont réorganisées dans les secteurs de Vierzon, Lury-sur-Arnon et Mehun-sur-Yèvre © Radio France – Michel Benoit

Il y a moins d’un an, La Poste a pourtant investi dans de nouvelles machines de tri à Bourges. Cette réorganisation a donc surpris. Tout le courrier que vous postez dans le Cher, transite par ce centre de tri de Bourges qui traite aussi le courrier de la Nièvre. Le courrier du Cher fera donc plus de route, jusque dans le Loiret. Un non sens écologique pour Dominique Larduinat . Le secrétaire CGT PTT du Cher craint également que cette réorganisation ait des conséquences pour Monsieur tout le monde avec une heure de levée du courrier plus précoce et une arrivée du courrier plus tardive. Le trafic courrier est en baisse constante à cause d’internet, et la Poste doit concentrer le trafic sur les plus grosses plates-formes au détriment des plus petites.La précédente grève illimitée des postiers dans le Cher avait duré 130 jours : c’était à Aubigny-sur-Nère, il y a deux ans. Le directeur régional du courrier sera à Bourges ce mercredi : une entrevue est prévue avec les syndicats.

(source : France Bleu)

Bondues : préavis de grève dans plusieurs unités de distribution de la Poste

Raisons de la colère ? La délocalisation le 21 juin de l’équipe colis de l’unité de distribution de Bondues ainsi que celle de Lambersart vers les deux agences ColiPoste de Lille et de Roubaix. Cela concerne 20 agents à Bondues : 4 agents iraient à Lille et les 16 autres à Roubaix.
«  Cette délocalisation va permettre à la Poste de fermer le centre courrier de Tourcoing en septembre et de réaliser une économie de 180 000 € sur l’année  » s’insurge le syndicat SUD PTT, tout en précisant que «  suite au mécontentement des facteurs colis de Bondues et de Lambersart, face au mépris affiché par la Poste dans la négociation des primes d’adaptation et de mobilité et la dégradation des conditions de travail », le syndicat a déposé 6 préavis sur l’unité de distribution de Bondues à partir de ce lundi 9 mai et 4 sur celle de Lambersart à partir du mercredi 11 mai. Le syndicat CFTC a déposé, quant à lui, un préavis de 24 heures le 11 mai à la PDC de la Porte des Francs (Tourcoing) et aux UD (Bondues courrier et colis, de Roncq, Comines, Wasquehal, et Croix). Ils réclament «  le retour d’un vrai dialogue social de proximité  ».

«  Il leur a été proposé une prime de transfert de 625 € mais ils espèrent 1 000 €  » explique Sabrina Delmote, chef d’équipe colis à la plate-forme de distribution courrier de Bondues.

Des primes jugées insuffisantes

«  Ils seront indemnisés également au kilomètre, mais ils demandent une majoration (une prime de mobilité d’au minimum 150 € par kilomètre supérieur à leur ancien trajet)  » ajoute-t-elle, en précisant que l’équipe colis s’est réunie à 6 h du matin devant la plate-forme de distribution avant d’être reçue par le directeur Pascal Lesage.

«  Le préavis de grève d’une semaine démarrait ce lundi, mais leurs colis ayant été détournés sur les agences ColisPoste pour être traités par la sous-traitance, ils ont décidé de travailler, mais ils vont se réunir ce mardi matin et tous les matins pour décider de la suite de leur mouvement  ».

Et Sabrina Delmote d’ajouter : «  Ils ont fait grève en octobre durant 48 heures en raison du départ de Mouvaux en colis, car cela impactait un facteur. Il y a eu 100 % de grévistes  ».

Creillois : facteurs en grève depuis un mois, la colère des usagers à son paroxysme

 

Montataire, mardi 1er décembre 2015. Déjà le sixième jour de grève pour les facteurs de Creil et Montataire. Depuis, ils continuent de protester contre le regroupement des centres de distribution sur une plate-forme unique. (LP/E.G.)

 

Dans les centres de distribution de courrier de Creil et Montataire, « c’est le courrier qui tient les murs ! » décrit un agent de La Poste. Autant de lettres, coincées depuis un mois, qui ne sont pas distribuées par les facteurs. Après un énième échec des négociations avec la direction, ils entament, ce jeudi, leur 29^e jour de grève contre la « dégradation des conditions de travail », selon le mot d’ordre des syndicats Sud, FO, CGT et CFDT.

Malgré les efforts de La Poste pour maintenir un service minimum, beaucoup des 100 000 boites aux lettres du secteur resteront désespérément vides encore plusieurs jours, au moins. « Je n’ai reçu qu’une seule lettre en trois semaines », se désespère un habitant de Montataire. « Pas une seule de mon côté », renchérit un Creillois. Une colère qui a atteint son paroxysme, mardi 15 décembre. La police a alors dû intervenir au centre de distribution creillois pour calmer le mécontentement d’usagers venus tenter de récupérer leur courrier, en vain.

« A ce jour, nous comptons 22 grévistes sur le territoire contre 48 en début de conflit. Environ 90 % du personnel n’est donc pas en grève », précise la direction de La Poste. Pour limiter les perturbations, des prestataires ont été appelés en renfort. La direction tente d’ailleurs de rassurer : « A la veille de Noël, tous les colis, sans exception, seront distribués. Si ce conflit perdure début janvier, nous mettrons tout en place pour un retour à la normale. En attendant, il est possible de se présenter sur les sites de Creil et Montataire pour récupérer son courrier. »

Les grévistes protestent contre le regroupement de 6 centres de distribution du sud de l’Oise sur une plate-forme unique, à Creil. Ce qui « entraînera la perte de 14 emplois, dont 2 à Montataire », dénonce le sénateur-maire (PC) de cette dernière commune, Jean-Pierre Bosino, soutien du mouvement. La Poste, elle, dément « tout impact sur l’emploi ».

Selon les représentants du personnel, le « gros point de blocage » n’est pas là. « La restructuration est couplée avec une modification des conditions de travail, explique plutôt Philippe Ratinaud, délégué FO. Aujourd’hui, les facteurs effectuent des tournées de trois heures. Le reste du temps est consacré au tri du courrier en intérieur. Avec la nouvelle organisation, ils seront chargés uniquement de la distribution. Résultat : des tournées six heures, avec de réelles conséquences sur la pénibilité du travail. Et on ne cédera pas sur cette revendication ! »

Oise : la grève des facteurs perturbe l’envoi des professions de foi pour les régionales

(source : le parisien)

Grève dans les bureaux de Poste du Havre

Social. Un mouvement de grève de 24 h des guichetiers a modérément impacté les bureaux de Poste du Havre et de son agglomération.

Les syndicats avaient symboliquement choisi l’agence de Caucriauville

«Rien de plus qu’une entrave caractérisée à notre droit de grève. Nous envisageons de lancer une action en justice à l’encontre de notre direction. » Hier, l’intersyndicale CGT-FAPT, SUD-PTT et FO avait appelé les 140 agents de bureaux de Poste du secteur du Havre à respecter un arrêt de travail d’une journée. Appel à l’effet relatif puisque les organisations concédaient que seule l’agence de Caucriauville se trouvait porte close. « Et pour cause, des collègues ont été désignés d’office par la direction pour venir travailler malgré l’appel à la grève. » Il en veut pour preuve une lettre de la direction adressée à un agent le 14 décembre rappelant que dans le cadre de la loi du 2 juillet 1990, modifiée le 9 février 2010, la Poste doit impérativement assurer la continuité du service public.

« Humainement, nous ne sommes plus en mesure d’assurer correctement ce service, faute de personnel, mais la direction n’hésite pas à évoquer la Poste comme une activité essentielle à la vie de la nation. »

Les organisations syndicales n’avaient pas choisi par hasard l’agence de Caucriauville pour alerter l’opinion publique. Cet « Espace Service Client Intégral » totalement rénové est à leurs yeux « un symbole à combattre ». Au terme de cinq semaines de travaux, ce bureau est doté des derniers aménagements favorisant l’automatisation des services alors que certains agents se plaignent du manque de bras derrière les comptoirs. « Il y a un an, 1 200 clients du quartier ont signé une pétition contre l’installation d’automates. Mais la direction ne veut rien entendre alors que se multiplient les fermetures ponctuelles de bureaux par ce qu’il nous devient impossible de mener notre mission. En novembre, je me suis retrouvée seule à devoir accueillir cinquante personnes attendant le versement des prestations », rapporte Sylvie, guichetière depuis 26 ans à Caucriauville.

(source : Paris Normandie)

Le Havre. Une grève d’ampleur à La Poste

 

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  Trois syndicats appellent les agents de Poste à la grève, jeudi 17 décembre. | Photo d’illustration / AFP

Les syndicats Sud-PTT, CGT et FO des agents de La Poste, au Havre, ont déposé un préavis de grève pour le jeudi 17 décembre 2015.

Mercredi 16 décembre 2015, trois syndicats de La Poste, au Havre (Seine-Maritime), ont déposé un préavis de grève pour la journée du jeudi 17 décembre. Il concerne les employés des guichets des bureaux du Havre, de Sainte-Adresse, Octeville, Harfleur, de Gainneville, Gonfreville-l’Orcher, d’Épouville et de Montivilliers.

En cause, la fermeture de bureaux de Poste pour travaux (à Sanvic, Graville, Caucriauville), à l’automne, et des problèmes d’effectifs (République, Épouville, Gonfreville, Gainneville, Montmorency, Port, Gobelins, Brindeau). « Les agents sont déplacés, leurs horaires constamment modifiés. Le stress et la tension montent, des collègues sont épuisés », rapportent les syndicats à Normandie-actu.

Un rassemblement est prévu devant le bureau de Poste de Caucriauville.

(source : Ouest France)

Préavis de grève des Postiers d’Herblay ce mardi

Illustration. Les collecteurs d’Herblay souhaitent obtenir le maintien de l’intégralité de leur activité sur le centre de courriers. (LP/A.B.)

Ce mardi, les collecteurs du centre de courrier d’Herblay seront en grève pour une durée illimitée à l’appel des syndicatsCGT et SUD. Un rassemblement aura également lieu devant l’établissement (16, rue Paul Langevin). Par cette action, ils souhaitent obtenir le maintien de l’intégralité de leur activité sur le site d’Herblay. Leur travail consiste à assurer le ramassage des boîtes à lettres jaunes et à amener le courrier aux entreprises de plus de vingt communes, d’Herblay à Argenteuil en passant par Saint-Gratien, Cormeilles et la Frette, mais également Bessancourt et Taverny. « Sous couvert d’une énième réorganisation, La Poste va envoyer les collecteurs sur les centres courriers aux alentours, à l’inverse de ce qu’elle fait depuis 10 ans », déplore le syndicat SUD.

(source : le parisien)

A Etampes, 50e jour de grève pour les agents du service colis de la Poste

Etampes, le 1er décembre. Refusant leur transfert vers le centre de La Norville, les six agents du service colis sont en grève depuis bientôt deux mois. (LP/Cécile Chevallier.)

 

Chaque matin, leur réveil sonne à l’aube. Mais depuis mi-octobre, les six agents du service colis du centre de distribution de la Poste d’Etampes ne se lèvent pas pour prendre leur service, mais pour poursuivre leur piquet de grève. Ce vendredi, ils entament leur 50^e jour de mobilisation.

Deux mois bientôt qu’ils refusent leur délocalisation vers La Norville. Une protestation qui commence à leur coûter cher, puisqu’ils ne touchent pratiquement aucun salaire. « C’est un sacrifice, reconnaissent Loïc, Eric, Christophe, Paulo, Julien et Arnaud. Mais on n’a pas le choix. Si on renonce, la direction estimera qu’elle a réussi à nous faire plier. On restera donc mobilisé le temps qu’il faudra. Même si c’est dur. »

Ce matin-là, on les retrouve devant les grilles du centre d’Etampes, avenue de Coquerive. Ils sont regroupés derrière des voitures dont les coffres sont transformés en petite cuisine : thermos de café, gobelets, sodas et quelques gâteaux secs. De quoi passer le temps et se réchauffer. Car s’ils n’ont pas distribué un seul colis à Etampes et dans le sud Essonne depuis la mi-octobre, ils sont présents tous les jours.

Des intérimaires embauchés par la direction« C’est compliqué, car la direction a embauché des intérimaires pour distribuer les colis à notre place, confient les grévistes. La direction clame donc que notre mouvement n’a pas d’impact. Et nous sommes peu nombreux. Mais même si nous ne sommes que six, nous représentons 100 % du service messagerie d’Etampes. La population nous soutient : nous avons collecté 600 signatures. La mairie d’Etampes également, ainsi que le Front de gauche et le syndicat Sud Poste 91. »

Depuis 50 jours, ils tentent de faire « revenir la direction à la raison ». « C’est une question de bon sens, plaident les grévistes. La direction veut nous muter vers La Norville. Cela nous rajouterait 40 km supplémentaires par jour. Nous demandons l’annulation de ce projet et le réaménagement du site d’Etampes. »

La direction de la Poste estime que « le transfert d’activité n’est qu’une adaptation d’organisation sans conséquence sur le régime de travail des agents concernés ». Le bras de fer risque de durer encore longtemps.

(source : le parisien)

La grève des facteurs prend de l’ampleur dans le Creillois

 

Creil, ce lundi. Un projet de restructuration prévoit de regrouper un certain nombre d’activités sur le site du centre de tri de l’avenue du Tremblay, zone de Vaux. (LP/Hervé Sénamaud)

Déclenché jeudi 26 novembre, le mouvement de grève des agents de la Poste du grand Creillois se poursuit et prend même de la vigueur. « Nous avons démarré avec 23 grévistes et, actuellement, nous sommes tout proches d’une cinquantaine, signale Philippe Ratinaud, représentant syndical de FO, à l’origine du mouvement avec le syndicat Sud.

La réunion de négociations de ce lundi matin n’a même pas duré cinq minutes car le directeur d’établissement par intérim n’était pas venu négocier mais juste réaffirmer que la restructuration allait se mettre en place, un point c’est tout ! »

Une sentence à laquelle ne veulent pas se résoudre les grévistes, qui estiment que le projet de réorganisation prévu sonnerait le glas du rôle du facteur. « Cela signifie la fin du facteur titulaire de sa tournée, qui connaît parfaitement le terrain, juge Philippe Ratinaud. On veut regrouper sur le site de l’avenue de Tremblay, à Creil, un grand nombre d’activités, dont 38 agents qui partiraient de cet endroit pour leurs tournées. »

La direction de la Poste assure que « le projet à l’étude rapprocherait les facteurs de leur lieu de distribution. Ce qui contribuerait à la diminution du CO². Dans les sites où ce type de distribution est déjà en place, les facteurs sont très satisfaits. » Ceux de la plate-forme de Creil sont loin d’être convaincus et tiendront, ce mardi matin, un piquet de grève près de la Poste de Montataire.

 

(source : le Parisien)

La Poste. Grève reconduite à Quimper

Les postiers de la plateforme de distribution du centre-ville se sont rassemblés dès hier matin contre la nouvelle organisation qui doit entrer en vigueur aujourd’hui.

Trois facteurs sur quatre ont fait grève, hier à Quimper, pour protester contre leur transfert du centre-ville vers la plateforme d’Ergué-Gabéric. La distribution du courrier a été fortement perturbée. Le mouvement est reconduit aujourd’hui.

Jusqu’à présent les facteurs préparaient leurs tournées dans les locaux situés cité de Kerguélen, à l’arrière du bureau de l’agence principale de La Poste sur le boulevard éponyme. Une fois fait ce tri, ils effectuaient alors la distribution dans les boîtes aux lettres quimpéroises.

Changement complet d’organisation

Changement complet d’organisation à compter normalement de ce matin. Les facteurs doivent toujours prendre leur service au centre-ville de Quimper. Là, une navette doit les conduire jusqu’à la plateforme gabéricoise. C’est dans cet ancien centre de tri qu’ils doivent désormais organiser leurs tournées pour qu’ensuite une navette les ramène à Quimper afin d’effectuer la distribution. Quotidiennement, cette navette effectuera ainsi quatre allers-retours, a précisé la direction de la Poste. Une « incohérence » pour les syndicats CGT, SUD et CFDT qui ont refusé de signer l’accord prévoyant, au départ, un transfert partiel vers Ergué-Gabéric de treize des 36 tournées quimpéroises. Faute d’accord, la direction a cette fois décidé du déménagement dans la commune périphérique de Quimper de l’ensemble du service, soit une cinquantaine de personnes. Au passage, la restructuration s’accompagne d’une nouvelle organisation avec la suppression de neuf tournées sur les 65 tournées quimpéroises et des communes alentours soit, pour les syndicats, moins 14 % des effectifs alors que le trafic n’aurait, lui, diminué que de 3 % à 6 % selon les sources. Pour la direction, cette réorganisation s’explique aussi par une meilleure exploitation de ses locaux après la libération d’espace à Ergué-Gabéric avec le déménagement d’une machine et de 600 m² dans le centre-ville de Quimper. Elle y voit aussi une amélioration des conditions de travail. Un argument rejeté par les grévistes.

Courrier déposé plus tard selon les syndicats

« Au nom du profit, La Poste prétend pouvoir aggraver significativement les conditions de vie et de travail du personnel et dégrader la qualité de service. Ce projet conduit, pour bon nombre d’usagers, une desserte de leur courrier entre 15 h et 16 h », affirme ainsi Alain Le Berre, secrétaire de la CGT FAPT pour le sud-Finistère. « La nouvelle organisation n’est pas finalisée, La Poste compte sur les postiers pour organiser les nouvelles tournées, les nouveaux horaires, les navettes », commente pour sa part Yvon Abiven de SUD. Toujours est-il que la grève a été très suivie hier matin avec 75 % de grévistes, 24 sur 32 qui devaient être présents au travail hier, selon la direction. « Seules cinq tournées ont eu lieu à Quimper avec des CDD », a précisé l’intersyndicale.

Quimper : 34.000 plis par jour en moyenne

La distribution du courrier, 34.000 plis traités quotidiennement en moyenne, a donc été très perturbée en ville. Elle n’a, par compte, pas touché le site d’Ergué-Gabéric qui traite les communes périphériques, 16.000 plis quotidiens. Ni la distribution des colis et les contractualisations avec les entreprises. Alors que les préavis ont été déposés pour une durée illimitée, les grévistes ont reconduit, hier, à l’unanimité, leur mouvement pour aujourd’hui après une rencontre de quarante minutes avec la direction. « Elle n’a rien lâché », a affirmé Sud.

(source : Le Télégramme)

Les facteurs de Quimper sont en grève

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  La totalité des facteurs titulaires de Quimper et d’Ergué-Gabéric sont en grève depuis ce lundi matin. | Ouest-France

Depuis ce lundi matin, les facteurs de Quimper (Finistère) contestent une réorganisation. Le mouvement de grève est suivi à 100 %.

La totalité des facteurs de Quimper (Finistère) est en grève, depuis ce lundi matin. Ils suivent l’appel de l’intersyndicale CGT, Sud et CFDT.

Ils étaient une quarantaine, ce lundi matin, à manifester devant la plateforme de préparation et de distribution de courrier d’Ergué-Gabéric. Et ce alors qu’une délégation allait être reçue par la direction.

Les facteurs contestent une réorganisation du travail : «  Les facteurs prendraient leur service à la Poste centrale. Des navettes les conduiraient ensuite au centre de courrier d’Ergué-Gabéric où ils prépareraient leurs tournées, rapporte Alain le Berre, responsable CGT. Ensuite, ils seraient conduits à la Poste d’où ils partiraient pour assurer la distribution. Trente minutes de transport ! »

Philippe Arnoul, de la CFDT, rebondit :  » Optimiser les mètres carrés : c’est une demande de la direction nationale. On n’est pas contre l’optimisation. Mais pas n’importe comment. Et pas comme cela.  » Il estime « qu’un compromis peut être trouvé. »

 » Cette « délocalisation » s’accompagne d’une diminution du nombre de tournées, « avec des conditions de travail dégradées, des journées plus longues et une distribution du courrier aux clients plus tardives », relève Alain Le Berre. La fin de journée s’établirait à 15 h 45 contre 14 h 20 aujourd’hui. »

De son côté, la direction annonce un taux de grévistes de 75 % : 24 agents sur 32.

Elle argumente ses choix : « Une machine qui oblitère les plis départ ayant été enlevée sur le site d’Ergué Gabéric, ce dernier se retrouve avec de la surface inoccupée. Aussi la direction a fait le choix d’optimiser l’occupation de ses m² avec dans le même temps l’objectif d’améliorer les conditions d’accueil (parking), de travail et de management des facteurs de de la Plate-forme de Distribution de Quimper Centre. »

Elle poursuit : « Cette nouvelle organisation interne de l’établissement tient compte de la baisse constatée de volume de courrier à distribuer (-6% par an au cours des 2 dernières années) et de l’évolution urbaine. Aussi, le nombre de tournées de distribution à la Plate-forme de Distribution de Quimper Centre passe de 42 à 33. »

 

(source : Ouest France)