Les postiers de Saint-Junien en grève ce 24 décembre

trop de colis à gérer d'après les grévistes
trop de colis à gérer d’après les grévistes © Maxppp – Thibaud MORITZ

La veille de Noel, c’est le jour symbolique choisi par les agents du bureau de poste de Saint-Junien pour faire grève à l’appel de la CGT. Ils dénoncent des conditions de travail difficiles pendant le mois de décembre.

D’après les grévistes, la direction n’avait pas prévu assez d’effectifs pour faire face à l’afflux de colis avant Noël.  _ »_C’était le seul moyen de se faire entendre »explique Julia Sebbah, agent de guichet du centre de courrier de Saint Junien.

Cependant pour ne pas pénaliser ceux qui attendaient encore des colis,  une permanence a été mise en place pour le retrait des paquets jusqu’à la fermeture du bureau, à 14h.

La grève des agents pourrait être reconduite ce samedi.

 

(source : France Bleu)

Les guichetiers de la Poste mobilisés contre la restructuration

Une dizaine de guichetiers ont fait signer une pétition de soutien à leur mouvement aux passants devant le bureau de Poste de la préfecture à Limoges - Thomas JOUHANNAUD

Une dizaine de guichetiers ont fait signer une pétition de soutien à leur mouvement aux passants devant le bureau de Poste de la préfecture à Limoges – Thomas JOUHANNAUD

Quatrième samedi de grève pour les guichetiers de la Poste en Limousin, pour protester contre les suppressions d’emplois et la réduction des horaires et des jours d’ouverture des bureaux.
Ils ne lâcheront pas le morceau. Depuis quatre semaines le samedi, les guichetiers limousins de la poste sont en grève. Un peu partout sur le territoire régional, ils se sont mobilisés hier matin pour faire signer aux usagers la pétition de soutien à leur mouvement.

Une dizaine d’entre eux étaient rassemblés à Limoges devant le bureau de la Poste-préfecture, sous les drapeaux de leurs syndicats.

Réduction d’horaires des guichetsMembre de la CFDT, Delphine Josten interpellait les passants pour les sensibiliser aux problèmes en cours et à venir : « Je leur explique que la poste est en pleine restructuration et que cette restructuration va impliquer pour eux la fermeture de certains bureaux et la réduction des horaires et des jours d’ouverture des bureaux restants… Par exemple, le bureau du Mas-Loubier à Limoges ne sera plus ouvert ni le lundi, ni le samedi matin. Celui de la Bastide aussi va subir de grosses réductions d’horaires, d’ici probablement la fin de l’année ».

D’après les syndicats, pour les guichetiers aussi le coup sera rude : suppression de postes, allongement et augmentation des déplacements entre les bureaux avec la fusion des zones qui vont devenir plus vastes…

« Nous avons déjà recueilli 3.000 signatures, constate Thierry Magne de Force ouvrière. Nous allons demander audience aux élus pour qu’ils se mobilisent à nos côtés. »

En règle générale, les personnes interpellées dans la matinée se sont arrêtées pour écouter le discours des guichetiers. « Les gens se sentent concernés », remarque Delphine Josten.

Salarié de la poste depuis 26 ans, Laurent Auzeméry, secrétaire régional su syndicat Sud PTT le constate : « La stratégie de la boîte a changé… Cette réorganisation n’a qu’un intérêt, celui du gain de productivité. Quand on voit des gens pleurer sur leur lieu de travail, on se dit que ce n’est pas normal ».

(source : le populaire)

Menace sur les nuits au Centre de tri postal de Limoges

Les salariés du Centre de tri de La Poste étaient en grève hier. La réorganisation entraînerait la suppression du service de nuit. Les conséquences pour les agents et les usagers seraient sans précédent.
Il est 16h30, le facteur arrive et apporte le journal du jour… un scénario aujourd’hui surréaliste mais peut-être pas dans quelques temps! C’est pour cette raison
qu’hier, une soixantaine de personnes a manifesté devant le Centre de tri postal de Limoges. Mais, avant d’arriver à cette conséquence, la première étape est celle de la réorganisation qui passe par la suppression du service de nuit, à partir de juin. Les syndicalistes de la CGT et de Sud expliquent que cette décision aura des conséquences graves. D’abord pour les vies des personnels qui ont choisi le travail de nuit pour des raisons pratiques. «Le but est de changer les horaires des facteurs, de travailler une journée complète avec une heure de pause obligatoire non payée au milieu de la journée (pause déjeuner)». Cette décision de différer l’heure d’embauche aura des répercussions sur la distribution du courrier, avec des facteurs qui partiraient plus tard. Et encore, s’ils existent toujours. Les syndicats soupçonnent leur direction de porter un autre dessein : «la disparition du métier de facteur et la généralisation d’emplois de «distributeurs à temps partiel» comme cela se fait dans certains pays européens comme en Belgique ou aux Pays-Bas notamment. Dans ces pays, il n’y a plus de facteurs mais des gens avec des contrats à temps partiel de 2 ou 3 heures par jour qui distribuent le courrier. Ce sont souvent des précaires ou des retraités».
Les personnels de Limoges sont inquiets pour l’avenir de leur cen-tre de tri qui a déjà vu une partie du courrier partir à Poitiers il y a un an. Les syndicats ont lancé une alerte sociale.
De son côté, la direction assure que le courrier a bien été traité hier, et ajoute dans un communiqué que «La Poste a ouvert une négociation avec les 5 syndicats représentatifs du personnel au Centre de traitement du courrier. Elle a pour but d’adapter l’organisation du travail à la baisse générale du trafic du courrier, notamment en nuit où les volumes ont diminué plus fortement».

(Source : l’écho)

Limousin : La Poste condamnée à requalifier des emplois précaires en CDI

Un usage abusif de contrats précaires pour La Poste en Corrèze. Celle-ci se voit condamnée a requalifier les contrats en emplois durables et à verser d’importantes sommes aux quatre salariés concernés. Certains étaient employés en CDD depuis 25 ans.

© Alexandre Marchi/MaxPPP

La Poste, confrontée à une avalanche de procédures en Limousin pour usage abusif de contrats précaires, a été déboutée une nouvelle fois par la
Cour de cassation et condamnée à requalifier en CDI les contrats de quatre salariés employés en CDD pour des périodes pouvant atteindre 25 ans, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

La Poste, maintes fois condamnée pour emploi abusif de contrats à durée déterminée (CDD) et en intérim, avait elle-même saisi la Cour de cassation sur ces dossiers. Elle contestait quatre arrêts de la Cour d’appel de Limoges en date du 17 juin 2013 la condamnant à « requalifier les contrats de ces employés en contrat à durée indéterminée (CDI) et à les dédommager notamment au titre des préjudices liés à la précarité et à la perte de droits à la retraite », a expliqué à l’AFP Jean-Luc Jacques, cadre fonctionnaire de La Poste et conseil (ex-CFTC) des quatre salariés corréziens tout au long de la procédure.

Mais, dans un arrêt en date du 11 février 2015, la Haute juridiction donne raison aux quatre postiers et « rejette les pourvois » de l’entreprise. Dans ses attendus, la Cour de cassation relève notamment « le recours massif et abusif à des contrats à durée déterminée et à des avenants illégaux pour une activité normale et permanente de l’entreprise » ayant « mis les salariés dans une situation d’incertitude matérielle et professionnelle ».

Les quatre salariés, dont deux femmes employées en CDD respectivement pendant 25 et 20 ans, réclamaient entre autres réparations des dommages et intérêts pour « perte de droits à la retraite ». La Poste invoquait sur ce point « une prescription » et une « impossibilité technique à reconstituer les carrières auprès des caisses de retraite »« Or, la Cour de cassation a reconnu pour la première fois le droit à réparation pour perte de chance à percevoir une retraite améliorée, c’est une décision inédite », a souligné Jean-Luc Jacques.

La Poste devra donc verser à ses quatre employés des « rappels de salaires allant de 10.000 à 1.500 euros, des indemnités de requalification allant de 3.000 euros à 2.000 euros et des réparations au titre du préjudice lié à la précarité allant de 15.000 à 2.000 euros », a détaillé le conseiller syndical des quatre postiers. Enfin, au titre des réparations pour perte de droits à la retraite, ils percevront des montants de 5.000 à 40.000 euros, a-t-il précisé.

Un porte-parole de La Poste, interrogé par l’AFP sur l’arrêt de la Cour de cassation, a déclaré: « Nous n’en avons pas connaissance à ce jour, nous ne sommes donc pas en mesure de le commenter ».

(source : France 3)

Le centre de tri postal de Limoges a entamé 48 heures de grève

Depuis hier 20 heures, les salariés du centre de tri postal de Limoges sont en grève. En cause : des négociations relatives à la réorganisation de leur service.

© Thomas Milon
Un rassemblement est prévu ce jour à 13h30 devant le centre de tri postal de Limoges, rue Philippe Lebon.
Les salariés demandent le maintien de l’organisation actuelle de leur service de nuit alors que la direction souhaite supprimer le tri nocturne.
Si celui-ci devait disparaître, « la distribution deviendrait mixte et plus compliquée, il y aurait deux distributions par jour, elles s’effectueraient par quartier, tour à tour, le matin et l’après-midi vers 17 heures… Courriers et journaux seraient livrés en différé et certains agents feraient jusqu’à 150 kms dans une journée » nous livre Pascal Jobard, Secrétaire général CGT La Poste
La grève débutée hier soir se poursuit donc jusqu’à samedi 20 heures.
Elle ne pourra pas excéder cette durée.
(source : France 3)