Un rassemblement est prévu jeudi devant la direction régionale de La Poste. LP/Olivier Boitet
Les syndicats CGT, FO et Sud appellent le personnel de La Poste à se rassembler à Beauvais ce jeudi devant la direction picarde, basée à Beauvais. L’intersyndicale a aussi lancé un appel à la grève pour contester des suppressions de postes sur le territoire de l’ex-Picardie. « Ces 35 emplois, ce sont 35 postiers qui, quotidiennement, permettent aux petits bureaux ruraux d’assurer un service public postal de qualité », indique un représentant de la CGT dans un communiqué.
L’intersyndicale dénonce par ailleurs, les velléités de la direction à « fermer des bureaux urbains […] pour les remplacer par des relais poste urbains qui n’assurent aucune opération bancaire », poursuit le syndicaliste.
Montataire. Le mouvement des postiers aura duré un mois. (LP/E.G.)
Après plus d’un mois de protestation, la grève des facteurs du Creillois a pris fin. « Nous avons trouvé un accord de sortie de conflit avec la direction », confirme Philippe Ratinaud, délégué FO, l’un des syndicats à l’origine du mouvement avec Sud, CGT et CFDT. Ils dénonçaient, notamment, le regroupement des activités de tri du courrier sur une plate-forme unique à Creil et l’impact sur les conditions de travail. Notamment, les facteurs ne s’occuperont plus du tri mais seulement de la distribution avec, pour conséquence, des tournées plus longues. Les grévistes ont obtenu qu’elles ne dépassent pas 5 h 15 et 3 heures sur la zone sensible du Plateau-Rouher à Creil. « Mais aussi la mise en place d’une navette vers la nouvelle plate-forme et l’ouverture d’une classe d’apprentis », ajoute la Poste.
Montataire, mardi 1er décembre 2015. Déjà le sixième jour de grève pour les facteurs de Creil et Montataire. Depuis, ils continuent de protester contre le regroupement des centres de distribution sur une plate-forme unique. (LP/E.G.)
Dans les centres de distribution de courrier de Creil et Montataire, « c’est le courrier qui tient les murs ! » décrit un agent de La Poste. Autant de lettres, coincées depuis un mois, qui ne sont pas distribuées par les facteurs. Après un énième échec des négociations avec la direction, ils entament, ce jeudi, leur 29e jour de grève contre la « dégradation des conditions de travail », selon le mot d’ordre des syndicats Sud, FO, CGT et CFDT.
Malgré les efforts de La Poste pour maintenir un service minimum, beaucoup des 100 000 boites aux lettres du secteur resteront désespérément vides encore plusieurs jours, au moins. « Je n’ai reçu qu’une seule lettre en trois semaines », se désespère un habitant de Montataire. « Pas une seule de mon côté », renchérit un Creillois. Une colère qui a atteint son paroxysme, mardi 15 décembre. La police a alors dû intervenir au centre de distribution creillois pour calmer le mécontentement d’usagers venus tenter de récupérer leur courrier, en vain.
« A ce jour, nous comptons 22 grévistes sur le territoire contre 48 en début de conflit. Environ 90 % du personnel n’est donc pas en grève », précise la direction de La Poste. Pour limiter les perturbations, des prestataires ont été appelés en renfort. La direction tente d’ailleurs de rassurer : « A la veille de Noël, tous les colis, sans exception, seront distribués. Si ce conflit perdure début janvier, nous mettrons tout en place pour un retour à la normale. En attendant, il est possible de se présenter sur les sites de Creil et Montataire pour récupérer son courrier. »
Les grévistes protestent contre le regroupement de 6 centres de distribution du sud de l’Oise sur une plate-forme unique, à Creil. Ce qui « entraînera la perte de 14 emplois, dont 2 à Montataire », dénonce le sénateur-maire (PC) de cette dernière commune, Jean-Pierre Bosino, soutien du mouvement. La Poste, elle, dément « tout impact sur l’emploi ».
Selon les représentants du personnel, le « gros point de blocage » n’est pas là. « La restructuration est couplée avec une modification des conditions de travail, explique plutôt Philippe Ratinaud, délégué FO. Aujourd’hui, les facteurs effectuent des tournées de trois heures. Le reste du temps est consacré au tri du courrier en intérieur. Avec la nouvelle organisation, ils seront chargés uniquement de la distribution. Résultat : des tournées six heures, avec de réelles conséquences sur la pénibilité du travail. Et on ne cédera pas sur cette revendication ! »
Oise : la grève des facteurs perturbe l’envoi des professions de foi pour les régionales
Montataire, le 1er décembre. Piquet de grève des facteurs de Montataire. Le mouvement social dure depuis quinze jours désormais. (LP/E.G.)
Des représentants syndicaux de la Poste ont dénoncé, mercredi lors du conseil municipal de Nogent-sur-Oise, des négociations au point mort alors que des facteurs du Creillois entament, ce samedi, leur seizième jour de grève. La direction de la Poste rectifie : « Nous avons fait des avancées significatives. Des forums de concertation sont mis en place pour échanger avec les agents. Mais les organisations syndicales, à nouveau reçues ce vendredi, ne font pas de propositions pour sortir du conflit. » Selon la direction, 35 agents sur 202 sont actuellement en grève. Ils étaient 48 au moment le plus fort du mouvement lancé par FO et Sud avant d’être rejoints par la CGT et la CFDT. Tous dénoncent une restructuration en cours avec des conséquences néfastes sur les conditions de travail. Pour la Poste, « il s’agit au contraire de les améliorer et de s’adapter pour faire face aux nouvelles attentes des clients et à la chute des volumes des courriers ».
Montataire, hier matin. Montataire, ce mardi matin. Les facteurs en grève étaient devant la Poste de Montataire, faisant signer des pétitions au soutien de leurs revendications. Les facteurs en grève étaient ce mardi matin devant la Poste de Montataire, faisant signer des pétitions au soutien de leurs revendications. (LP/Elisabeth Gardet.)
Cinquième jour de grève pour les facteurs du grand Creillois et c’est toujours l’impasse dans un conflit social où chacun campe sur ses positions. Tandis que les syndicats à l’origine du mouvement, FO et Sud, se félicitaient d’avoir été rejoints par la CGT et la CFDT dans leur combat, la direction de la Poste regrettait que les représentants syndicaux ne se soient pas présentés à la table des négociations ce mardi après-midi.
« On ne sent pas de réelle volonté de négocier de leur part depuis le début », déplore-t-on à la direction régionale.
Les grévistes, eux, estiment que leur interlocuteur, le directeur d’établissement par intérim, ne leur a fait aucune concession, notamment sur la remise en cause du statut du facteur titulaire de sa tournée. Un sujet crucial pour les agents en grève.
Oise : la grève des facteurs perturbe l’envoi des professions de foi pour les régionales
En attendant, ce sont plus de 100 000 usagers du Bassin creillois mais aussi des communes limitrophes, comme Saint-Maximin, ou plus éloignées, comme Pont-Sainte-Maxence, qui subissent de sérieuses perturbations dans la distribution du courrier. Et ce dans une période sensible, puisqu’il faut acheminer les professions de foi des candidats aux élections régionales et que les fêtes de Noël correspondent à une augmentation de l’envoi de colis.
« Nous savons que c’est un moment particulier, mais nous avons aussi choisi cette période pour faire grève afin d’accentuer la pression sur la direction », assume Philippe Ratinaud, délégué FO. « Le matériel électoral sera bien distribué. C’est notre priorité absolue, réplique la direction de la Poste. Les colis seront aussi acheminés car la distribution est certes perturbée mais pas interrompue, dans la mesure où il n’y a que 23 % d’agents en grève. » Lesquels n’apprécient guère que les tournées des grévistes soient assurées par des non grévistes. Les syndicats ont saisi l’inspection du travail pour se pencher sur ces questions.
En attendant, les usagers sont ballotés au milieu du conflit. « Je n’ai pas encore fait mon choix pour les élections, et j’attendais impatiemment les professions de foi pour me décider », peste Roger*. Surtout, cet habitant de Creil craint pour sa situation personnelle. « J’effectue toutes mes démarches pour Pôle emploi par courrier. A ce rythme, je vais louper un papier et finir par être radié. Que les facteurs fassent grève, je peux le comprendre. Mais un jour sur deux. Pas au quotidien. » Malgré ses espoirs, le mouvement social a été reconduit ce mardi de manière illimitée.
Creil, ce lundi. Un projet de restructuration prévoit de regrouper un certain nombre d’activités sur le site du centre de tri de l’avenue du Tremblay, zone de Vaux. (LP/Hervé Sénamaud)
Déclenché jeudi 26 novembre, le mouvement de grève des agents de la Poste du grand Creillois se poursuit et prend même de la vigueur. « Nous avons démarré avec 23 grévistes et, actuellement, nous sommes tout proches d’une cinquantaine, signale Philippe Ratinaud, représentant syndical de FO, à l’origine du mouvement avec le syndicat Sud.
La réunion de négociations de ce lundi matin n’a même pas duré cinq minutes car le directeur d’établissement par intérim n’était pas venu négocier mais juste réaffirmer que la restructuration allait se mettre en place, un point c’est tout ! »
Une sentence à laquelle ne veulent pas se résoudre les grévistes, qui estiment que le projet de réorganisation prévu sonnerait le glas du rôle du facteur. « Cela signifie la fin du facteur titulaire de sa tournée, qui connaît parfaitement le terrain, juge Philippe Ratinaud. On veut regrouper sur le site de l’avenue de Tremblay, à Creil, un grand nombre d’activités, dont 38 agents qui partiraient de cet endroit pour leurs tournées. »
La direction de la Poste assure que « le projet à l’étude rapprocherait les facteurs de leur lieu de distribution. Ce qui contribuerait à la diminution du CO2. Dans les sites où ce type de distribution est déjà en place, les facteurs sont très satisfaits. » Ceux de la plate-forme de Creil sont loin d’être convaincus et tiendront, ce mardi matin, un piquet de grève près de la Poste de Montataire.
Compiègne, le 27 mai. Tous les facteurs du Compiégnois ont repris le travail ce vendredi 5 juin. Un accord a été trouvé entre la direction et les représentants syndicaux. (LP/C.B.)
Cuise-la-Motte était le dernier bureau de poste à ne pas avoir signé le protocole. Chose faite ce vendredi 5 juin. La direction de la Poste et les représentants syndicaux ont trouvé un arrangement. Le mouvement social des facteurs, débuté le 27 mai sur l’ensemble du Compiégnois, a donc pris fin.
Ainsi, pour améliorer les conditions de travail des salariés, « les horaires et la charge de travail des facteurs ont été revus ». Il a été convenu de « ne pas intégrer les imprimés publicitaires dans le temps de distributiontout en gardant le même temps de travail que dans le projet initial ». « Les accords signés sont satisfaisants, explique Jérôme Pottier, secrétaire général CGTOise. On a sauvé des emplois, que demande le peuple ? »
La Poste avait investi 4,5 millions d’euros dans un vaste bâtiment, près de Compiègne. Le déménagement est fixé au 22 septembre. Des syndicats montent au créneau.
La Poste vient d’annoncer publiquement la fermeture de sa plateforme de préparation et de distribution du courrier de Venette, à côté de Compiègne. Et donne une date : le 22 septembre. Le déménagement était même prévu plus tôt, en juin. « La direction de la plateforme de Venette a souhaité décaler le déménagement, afin qu’il se passe en toute sérénité », souligne un porte-parole. Le bâtiment, mis en service en décembre 2014, représentait un investissement de 4,5 millions d’euros. Il a été construit dans la zone d’activités du Bois-de-Plaisance, qui n’avait pas encore pris son essor.
Cette annonce n’est pas une surprise : l’arrêt de l’activité couvait depuis plusieurs années. « Fantasme », répondait en 2011 l’opérateur historique, interrogé par le Courrier picard. La Poste justifie aujourd’hui sa décision par la baisse des volumes du courrier, « 6 % par an, soit 25 % en cumulé depuis 2008 ». L’entreprise relève également : « Cette fermeture répond à une modernisation de notre réseau et à l’ouverture d’une nouvelle plateforme courrier à Creil reprenant l’activité de tri machine. »
Débat sur la baisse du trafic
La baisse du courrier ? Un argument qui fait grincer des dents, côté CGT-FAPT. « C’est un chiffre national, observe le secrétaire départemental, Jérôme Pottier. Et qui concerne le courrier, non l’ensemble des produits. Le trafic est stable depuis trois, quatre ans. » « C’est très variable suivant les régions, indique Jean-Hugues Berud, secrétaire FO dans l’Oise pour La Poste. En outre, le volume des colis a bien augmenté durant une période. Depuis un an, un an et demi, cela stagne, voire baisse du fait des points relais chez les commerçants. »
La CGT pointe un tout autre motif : « Gagner de l’argent à court terme », grâce la revente des terrains et du bâtiment, « dans une ZAC en pleine expansion ». Interrogée mercredi 27 mai, La Poste n’a pas souhaité communiquer sur l’avenir du site et d’éventuelles touches.
Jérôme Pottier plaide pour garder l’équipement. « Venette est la cinquième plus grosse plaque de France en chiffre d’affaires. Le guichet pro marche bien, il est adapté aux horaires des entreprises, nombreuses dans le coin… »
Le syndicaliste s’inquiète du sort des salariés. Cent quarante-huit agents travaillent sur la plateforme de Venette et dans l’unité de distribution de Compiègne, rue Clément-Bayard, certains à cheval sur les deux. « On renvoie les gens dans des locaux moins bons, on détériore leurs conditions de travail. »
La direction : « Pas de perte d’emploi »
Dans un communiqué, La Poste indique : « Les activités de distribution du courrier de la plateforme de Venette rejoindront le site existant de l’unité de distribution de Compiègne, rue Clément-Bayard et celle du Meux, représentant pour certains agents un rapprochement de service et de personnel. Trois agents volontaires intégreront la nouvelle plateforme de préparation et de distribution du courrier de Creil. » Et de préciser : « Le déménagement n’implique ni changement d’horaire ni perte d’emploi. »
CGT et FO ont déclenché une grève, mercredi 27 mai, sur six sites : Venette, Thourotte, Ressons-sur-Matz, Cuise-la-Motte, Estrées-Saint-Denis. FO a levé l’appel à la grève pour Compiègne-Venette. « Le projet était mené tambour battant ; nous avons obtenu le report du déménagement au 22 septembre, observe Jean-Hugues Berud. La Poste a accepté aussi la consultation systématique du CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail). » La CGT exige, elle, que la plateforme reste ouverte.
Compiègne, le 27 mai 2015. La CGT avait déposé un préavis de grève illimité pour protester contre la fermeture d’une plate-forme. (LP/Cindy Belhomme.)
Les négociations n’ont pas duré longtemps avant d’achopper, ce vendredi matin, entre la direction de La Poste et la CGT. « Leurs propositions n’étaient que pures provocations », peste Jérôme Pottier, représentant syndical.
Décision a donc été prise de poursuivre le mouvement social, qui conteste surtout la fermeture de la plate-forme de distribution de courrier de Venette, près de Compiègne. Une nouvelle réunion est prévue dès demain matin entre les deux parties. Pendant ce temps, même si La Poste assure que « le courrier est bien relevé comme d’habitude », et que « des moyens de remplacement sont mis en place pour la distribution », celle-ci connaît toutefois bien un léger un retard.
La Poste avait investi 4,5 millions d’euros dans un vaste bâtiment, près de Compiègne. Le déménagement est fixé au 22 septembre. Des syndicats montent au créneau.
La Poste vient d’annoncer publiquement la fermeture de sa plateforme de préparation et de distribution du courrier de Venette, à côté de Compiègne. Et donne une date : le 22 septembre. Le déménagement était même prévu plus tôt, en juin. « La direction de la plateforme de Venette a souhaité décaler le déménagement, afin qu’il se passe en toute sérénité », souligne un porte-parole. Le bâtiment, mis en service en décembre 2014, représentait un investissement de 4,5 millions d’euros. Il a été construit dans la zone d’activités du Bois-de-Plaisance, qui n’avait pas encore pris son essor.
Cette annonce n’est pas une surprise : l’arrêt de l’activité couvait depuis plusieurs années. « Fantasme », répondait en 2011 l’opérateur historique, interrogé par le Courrier picard. La Poste justifie aujourd’hui sa décision par la baisse des volumes du courrier, « 6 % par an, soit 25 % en cumulé depuis 2008 ». L’entreprise relève également : « Cette fermeture répond à une modernisation de notre réseau et à l’ouverture d’une nouvelle plateforme courrier à Creil reprenant l’activité de tri machine. »
Débat sur la baisse du trafic
La baisse du courrier ? Un argument qui fait grincer des dents, côté CGT-FAPT. « C’est un chiffre national, observe le secrétaire départemental, Jérôme Pottier. Et qui concerne le courrier, non l’ensemble des produits. Le trafic est stable depuis trois, quatre ans. » « C’est très variable suivant les régions, indique Jean-Hugues Berud, secrétaire FO dans l’Oise pour La Poste. En outre, le volume des colis a bien augmenté durant une période. Depuis un an, un an et demi, cela stagne, voire baisse du fait des points relais chez les commerçants. »
La CGT pointe un tout autre motif : « Gagner de l’argent à court terme », grâce la revente des terrains et du bâtiment, « dans une ZAC en pleine expansion ». Interrogée mercredi 27 mai, La Poste n’a pas souhaité communiquer sur l’avenir du site et d’éventuelles touches.
Jérôme Pottier plaide pour garder l’équipement. « Venette est la cinquième plus grosse plaque de France en chiffre d’affaires. Le guichet pro marche bien, il est adapté aux horaires des entreprises, nombreuses dans le coin… »
Le syndicaliste s’inquiète du sort des salariés. Cent quarante-huit agents travaillent sur la plateforme de Venette et dans l’unité de distribution de Compiègne, rue Clément-Bayard, certains à cheval sur les deux. « On renvoie les gens dans des locaux moins bons, on détériore leurs conditions de travail. »
La direction : « Pas de perte d’emploi »
Dans un communiqué, La Poste indique : « Les activités de distribution du courrier de la plateforme de Venette rejoindront le site existant de l’unité de distribution de Compiègne, rue Clément-Bayard et celle du Meux, représentant pour certains agents un rapprochement de service et de personnel. Trois agents volontaires intégreront la nouvelle plateforme de préparation et de distribution du courrier de Creil. » Et de préciser : « Le déménagement n’implique ni changement d’horaire ni perte d’emploi. »
CGT et FO ont déclenché une grève, mercredi 27 mai, sur six sites : Venette, Thourotte, Ressons-sur-Matz, Cuise-la-Motte, Estrées-Saint-Denis. FO a levé l’appel à la grève pour Compiègne-Venette. « Le projet était mené tambour battant ; nous avons obtenu le report du déménagement au 22 septembre, observe Jean-Hugues Berud. La Poste a accepté aussi la consultation systématique du CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail). » La CGT exige, elle, que la plateforme reste ouverte.
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