Un rassemblement est prévu jeudi devant la direction régionale de La Poste. LP/Olivier Boitet
Les syndicats CGT, FO et Sud appellent le personnel de La Poste à se rassembler à Beauvais ce jeudi devant la direction picarde, basée à Beauvais. L’intersyndicale a aussi lancé un appel à la grève pour contester des suppressions de postes sur le territoire de l’ex-Picardie. « Ces 35 emplois, ce sont 35 postiers qui, quotidiennement, permettent aux petits bureaux ruraux d’assurer un service public postal de qualité », indique un représentant de la CGT dans un communiqué.
L’intersyndicale dénonce par ailleurs, les velléités de la direction à « fermer des bureaux urbains […] pour les remplacer par des relais poste urbains qui n’assurent aucune opération bancaire », poursuit le syndicaliste.
Le personnel gréviste se dit inquiet sur la réorganisation de leurs bureaux thaonnais et golbéen.
CAPAVENIR VOSGES – GOLBEY
A écouter les employés des postes de Capavenir Vosges et Golbey, la réorganisation qui pointe à l’horizon semble leur donner du mouron.
Tout au long de ce lundi, les effectifs en charge de l’accueil dans ces deux bureaux vosgiens étaient en effet en grève afin de manifester leurs inquiétudes sur la remise en cause de leur mode de travail quotidien. « Tous les deux ans, La Poste effectue une réogarnisation en prenant en compte différents critères comme par exemple la fréquentation. Dans ce contexte, la direction peut proposer une baisse des personnels, notamment par le biais de départs en retraite non remplacés, ou alors une réduction des horaires d’ouverture de ses bureaux. Par exemple, les locaux pourraient fermer à 16 h au lieu de 17 h. Il se pourrait aussi qu’on nous demande de fermer sur une demi-journée dans la semaine » explique Hervé Rothiot, chargé de clientèle pour La Poste.
Une hérésie pour ce responsable, d’autant plus que la fréquentation du bureau de poste de Golbey est en augmentation de 2 % sur 2014-2015.
L’incompréhension se lit aussi sur le visage de Raymond Huet, autre membre du personnel. « On pourrait nous imposer une baisse d’effectif alors qu’on nous demande des opérations de plus en plus complexes, ce qui requiert aussi une certaine vigilance ! »
Bref, le personnel de ces deux agences est bien décidé à afficher ses réticences, même si aucune décision définitive n’a encore été prise. « Cette nouvelle réorganisation devrait nous être soumise d’ici fin octobre pour être opérationnelle à partir du 1er janvier prochain » avoue Daniel Lange, responsable CFDT pour La Poste dans le secteur Lorraine-Sud.
Mais d’après la direction régionale de La Poste, les changements sont programmés pour un peu plus tard. « Cette nouvelle organisation sera effective pour début février » assure une responsable régionale de La Poste, avant d’ajouter que cette nouvelle organisation se concrétisera notamment par une demi-heure hebdomadaire d’ouverture en moins dans les bureaux de Charmes, Golbey et Capavenir Vosges. « Cette réogarnisation est mise sur pied en vue de mutualiser nos moyens sur ces trois bureaux » affirme la direction lorraine.
Pour ses responsables, ces changements étaient même devenus nécessaires eu égard à l’évolution du mode de vie et de consommation des clients : « En 10 ans, la fréquentation quotidienne dans les bureaux de poste est passée de trois millions de personnes à 1,8 million. »
Depuis vendredi 23 septembre 2016, la plateforme de distribution du Havre-aéroport est bloquée et les tournées de facteurs prennent du retard. Plusieurs plaintes ont été déposées.
Quinze jours de grève, à la plateforme de distribution de courrier du Havre-aéroport (Seine-Maritime). Depuis mardi 13 septembre 2016, le dialogue social entre la direction et les délégués syndicaux s’enlise. Dans un climat tendu, La Poste dénonce des actes menés contre le personnel non-gréviste, ainsi que des dégradations. Plusieurs plaintes ont été déposées.
Deux semaines de grève, trois jours de blocage de la plateforme du Havre-aéroport… Rien n’annonce pour l’heure un potentiel règlement de conflit entre les syndicats et la direction de La Poste. La pause méridienne est toujours au cœur des revendications des syndicats CGT, FO et Sud-PTT, qui demandent l’annulation pure et simple de cette réorganisation.
Le problème est que l’on n’avance pas », commente Sylvain Sigurani, secrétaire chez Sud-PTT. « On creuse, on propose des choses, mais ils n’apportent pas de réponse et restent sur ce projet de pause méridienne.
L’implication de l’intersyndicale du Havre, bloquant chaque matin depuis vendredi 23 septembre la plateforme de distribution, n’arrange rien. Tout dialogue social semble rompu, tant que ces barrages ne seront pas levés. Dans un communiqué, La Posteaffirme quant à elle avoir fait des propositions, qui sont restées lettres mortes.
Dès le 17 septembre, face au refus de mise en place de la coupure méridienne, la direction a travaillé sur une organisation dans laquelle moins de facteurs seraient concernés. En réponse à la revendication liée à la perte de la prime de collation, elle a aussi proposé un accompagnement financier de compensation.
La Poste souhaite reprendre les négociations à condition que les distributions de courrier puissent se réaliser. Pourtant, un nouvel appel à bloquer est lancé pour mercredi 28 septembre.
À noter que depuis le vendredi 23 septembre, les agents non-grévistes du centre courrier ne peuvent pas travailler. Des militants de l’intersyndicale ont bloqué les accès, ce qui est une entrave au droit de libre circulation, poursuit la direction de La Poste.
Certains actes commis à l’encontre d’agents non-grévistes et du matériel ont également entraîné des dépôts de plainte. Un communiqué de La Poste indique que les militants de l’intersyndicale « ont mis le feu à des palettes et des pneus, ont molesté des agents non-grévistes et crevé les pneus de plusieurs véhicules postaux. »
Du côté des syndicats, pas de référence à ces actes, mais plutôt une lassitude, après quinze jours de grève.
C’est fatiguant de faire grève, mais on reste mobilisés. C’est du temps décompté des salaires. On essaie de collecter à droite à gauche des fonds pour aider le personnel en grève », précise Sylvain Sigurani.
Le conflit entraîne des retards dans la distribution du courrier, dans les hauteurs du Havre et dans les quartiers de Bléville, Sanvic et Mont-Gaillard, ainsi que les communes voisines de Sainte-Adresse, Octeville-sur-Mer et Cauville.
Social. Hier, au 11e jour de grève des facteurs du site Le Havre-Aéroport, le mouvement s’est étendu au reste des centres courrier de l’agglomération.
Les personnels des centres courrier de l’agglo étaient réunis, hier, devant celui du Havre-Aéroport (photo St. Gouël)
Hier matin, dans une lueur blafarde, difficile de se frayer un chemin jusqu’aux portes du centre courrier Le Havre-Aéroport. Pour leur 11e journée de conflit, les postiers grévistes viennent d’être rejoints à grand renfort de troupes. Des collègues facteurs venus de Montivilliers, Harfleur, Caucriauville et de toute la ville basse du Havre. Une satisfaction partagée par l’intersyndicale SUD, CGT, FO. L’appel au soutien à la grève lancé en début de semaine a semble-t-il trouvé un écho favorable, «au moins 80% des facteurs de la plaque courrier duHavreont répondu présents».
Le café et les croissants accompagnent les discussions lorsque le mégaphone retentit. Au micro : «Nous allons être reçus à 10h par la direction en espérant que les choses évoluent. Tant au niveau des revendications du personnel duHavre-Aéroport que, pourquoi pas, des autres établissements». Chacun attend des avancées concrètes concernant la coupure méridienne voulue par la direction et «refusée en bloc par les postiers». La réponse va tomber comme un couperet un peu plus tard dans la matinée. «Il n’y a pas eu de négociations. Rien ne s’est passé et finalement on a laissé tombé», regrette Sylvain Sigurani de SUD PTT pour qui « le dialogue est rompu».
La grève est maintenue
Cette situation met le feu aux poudres et la tension monte d’un cran. Des militants de l’intersyndicale professionnelle embrasent des pneus et palettes devant le centre courrier. Plus personne ne peut sortir de l’enceinte. La réaction de la direction régionale ne se fait pas attendre : «La Poste reste ouverte au dialogue pour sortir du conflit sous réserve d’un climat calme et apaisé», regrette «l’atteinte aux agents non-grévistes et se réserve le droit de porter plainte». La Poste se désole également «de ne pouvoir assurer la continuité de service du fait du blocage du site duHavre-Aéroport, alors que l’ensemble des tournées de facteurs sont prêtes à être distribuées par des postiers non-grévistes».
Pour autant, la grève est maintenue ce samedi et touche cette fois l’ensemble de l’agglomération havraise. Quel sera l’impact sur la distribution ? La direction régionale annonçait hier « 40% de grévistes sur l’ensemble des sites courrier duHavre».
Le mouvement de grève se durcit à La Poste, au Havre. Les différentes plateformes de distribution du courrier de la ville seront en grève, à compter du vendredi 23 septembre 2016.
Les salariés de La Poste refusent la nouvelle réorganisation de leur temps de travail, auHavre (Seine-Maritime). Depuis le mardi 13 septembre 2016, un mouvement de grève reconductible est mené au sein de la plateforme de distribution de courrier Le Havre-aéroport, dans les hauteurs de la ville, pour dénoncer la volonté de mettre en place unecoupure méridienne, et le transfert des machines vers Rouen (Seine-Maritime). Une semaine après le début de la contestation, les syndicats CGT, Sud et FO invitent les salariés des autres plateformes de distribution du Havre à rejoindre le mouvement, vendredi 23 septembre.
Alors que le fonctionnement de la plateforme Le Havre-aéroport est perturbé par un mouvement de grève reconductible depuis une semaine, les syndicats entendent durcir le ton, pour faire pression sur leur direction.
Nous avons déposé un préavis couvrant l’ensemble du personnel de l’établissement (Le Havre, plateforme de préparation et de distribution de courrier, Caucriauville, Harfleur et Montivilliers) pour une grève à partir du 23 septembre », annoncent les syndicats, dans un communiqué. « Les facteurs du Havre aéroport se battent contre la méridienne. Les autres facteurs doivent les soutenir pour empêcher qu’elle se mette en place, sinon leur tour viendra vite !
Cette coupure méridienne impliquerait, selon les syndicats, « la moitié des tournées de facteurs », en faisant « commencer plus tard, revenir au centre vers midi pour s’arrêter trois quarts d’heure ou une heure avant de repartir en distribution jusqu’à 15h30 ou 16h ». Une pause qui ne serait pas payée. Ces derniers appellent également à ce que la direction assure le remplacement de toutes les absences, dans sa réorganisation.
Pas d’impact sur les bureaux de Poste
Du côté de la direction, La Poste rappelle que des discussions ont lieu chaque jour avec les partenaires sociaux, avec « des propositions concrètes et reconnues comme des avancées par les représentants des grévistes », mais qu’elle « s’est heurtée à leur refus de principe ».
Ces propositions portent sur le rythme de travail, l’intégration de tous les agents sur l’établissement du Havre afin que chacun trouve une place dans la nouvelle organisation.
Cette réorganisation s’engage dans un contexte de « baisse des volumes du courrier », en tenant compte des salariés impactés. La pause méridienne dénoncée par les syndicats représente pour la direction une réponse « à ces enjeux et en même temps permet d’être en adéquation avec les nouveaux schémas de transport ».
Une évolution des organisations qui s’effectue pour rappel sans aucun licenciement, dans le cadre normal des 35 heures de travail hebdomadaires et sans mobilité imposée.
La direction rappelle enfin que ce mouvement de grève n’impacte pas la distribution des courriers urgents, colis et la presse, de même que les bureaux de Poste « où le service est assuré ».
Nouveau mouvement de grève à La Poste, au Havre, mardi 13 septembre 2016. La plateforme de distribution du courrier du Havre-aéroport devrait subir une nouvelle restructuration.
Il sera difficile de recevoir son courrier, pour les habitants de la ville haute du Havre (Seine-Maritime) et les communes environnantes. Les syndicats Sud-PTT, FAPT-CGT 76 et FO-COM76 ont lancé un appel à la grève reconductible, à compter du mardi 13 septembre 2016, 7h, pour dénoncer un nouveau plan de restructuration à laplateforme de distribution du courrier du Havre-aéroport.
Sept emplois supprimés ?
Selon la communication de La Poste, « 55% du personnel serait en grève ». La plateforme Le Havre-aéroport dessert en courrier principalement la ville haute, avec les quartiers de Bléville, Sanvic et Mont-Gaillard, ainsi que les communes voisines de Sainte-Adresse, Octeville-sur-Mer et Cauville. Les syndicats évoquent « une énième restructuration qui supprime sept emplois dont trois tournées de facteurs », qui « désorganise à nouveau les conditions de travail ». Une restructuration qui devrait, selon eux, se faire en deux temps : le mardi 11 octobre et le mardi 22 novembre.
La direction de La Poste a décidé de délocaliser vers Rouen (Seine-Maritime) les machines de tri installées sur ce site, qui alimentaient en courrier tous les facteurs de la région du Havre depuis 10 ans », affirment les syndicats, dans un communiqué. « Cette délocalisation entraîne donc la suppression des emplois des pilotes-machines sans que ceux-ci aient aujourd’hui la garantie de retrouver un emploi localement.»
Un trafic courrier insuffisant
La direction de La Poste se veut néanmoins rassurante sur la pérennité des emplois sur le site du Havre-aéroport.
Nous avons rappelé aux délégués syndicaux la problématique des adaptations dans les organisations. Cette construction est en cours pour la fin de l’année. Nous confirmons le transfert des machines vers Rouen, ceci s’expliquant par un trafic courrier au Havre qui ne suffit plus à les faire fonctionner à 100 % », précise le service communication de La Poste.
Cette mesure a été décidée pour une « massification des flux », et « ne remet pas en cause l’employabilité des agents du Havre-aéroport ». Répondant à des contraintes de service public, avec une distribution obligatoire 6 jours/7, La Poste se doit également « d’assurer aux agents un temps plein, sans contrainte de mobilité ».
Deux agents auraient émis le souhait de suivre les machines. C’est possible pour eux, et nous n’imposons pas de partir sur un autre site, ou de rester.
Un « plan de continuité de l’activité » a été mis en place dès le début du mouvement social, pour limiter l’impact sur l’activité de la plateforme. Le mouvement de grève a déjà été reconduit pour la journée du mercredi 14 septembre.
Les principaux syndicats de La Poste ont déposé un préavis de grève pour les 2 et 4 juillet 2016
La Poste ne pourra pas effectuer de tournées dans la Manche du 2 au 4 juillet 2016 à cause du Tour de France. La direction voulait prélever des heures ou mettre en congés d’office les facteurs concernés. C’était compter sans les syndicats, qui ont vivement réagi… et déposé un préavis de grève pour les 2 et 4 juillet 2016.
Des agents de La Poste dans la Manche ne pourront pas effectuer leur service ou tournées – en totalité ou partiellement – pendant le passage du Tour de France dans la Manche, du samedi 2 au lundi 4 juillet 2016.
Routes et communes entières fermées
La raison invoquée ? La fermeture de nombreuses routes, parfois même sur des communes entières, même pour les vélos jaunes de La Poste…
Deux préavis de grève
D’où la décision de la direction de prélever des heures ou de mettre en congés d’office ces agents. En réponse, les syndicats SUD, CGT et FO ont déposé des préavis de grève pour les samedi 2 et lundi 4 juillet 2016.
L’accueil du public risque d’être perturbé ce mardi. Les syndicats dénoncent le non remplacement de personnels et la suppression de deux postes à la rentrée de septembre
Les syndicats Sud PTT, FO et CGT ont déposé un préavis de grève pour une durée illimitée à compter du mardi 3 mai dans les bureaux de poste de Bordeaux Mériadeck et de la place Saint-Projet.
L’accueil du public sera certainement perturbé sur ces deux sites ce mardi.
Les personnels dénoncent des sous-effectifs. Ils réclament le comblement de postes vacants et dénoncent la suppression de deux postes à la rentrée de septembre
Le mouvement a été suivi par 44 % des agents. Ils menacent de reconduire la grève s’ils ne sont pas entendus. | Ouest-France
La distribution du courrier a été perturbée, hier, mardi 1er mars, en raison d’une grève à la plateforme courrier, à Carentan.
Lancé par trois syndicats (CGT, FO et Sud-Solidaires), le mouvement a été suivi, à Carentan, par 44 % (26 sur 58 hors cadres) des agents qui contestent la réorganisation des tournées de distribution qui ne satisfont pas les facteurs.
Selon les syndicats, la journée la plus faible en distribution de courrier, le mardi, voit le nombre de facteurs réduits et trois tournées « sécantées ». « Cela veut dire que certains facteurs doivent prendre un petit bout de tournée supplémentaire, d’où des heures supplémentaires, dont le nombre est lissé sur sept semaines. Ce qui fait que celles réellement faites ne sont pas forcément payées. La Poste propose un quota de 200 heures supplémentaires par mois pour l’ensemble des facteurs. Cela ne règle pas le problème. »
Plus d’infos dans l’édition Saint-Lô – Coutances – Cherbourg du mercredi 2 mars, à lire aussi en édition numérique.
Les syndicats CGT et SUD, qui dénoncent la dégradation des conditions de travail, étaient encore mobilisés ce vendredi matin, à Périgueux, pour un cinquième et dernier jour d’action
Selon la CGT, 44 postes ont été supprimés ces deux dernières années sur les six sites mobilisés cette semaine : « Pour l’année à venir, la direction en prévoyait 22. C’était impossible », disent Frédéric Dousseau et Yannick Talou. Les représentants syndicaux CGT dénoncent les dépassements d’horaires, la fatigue générée par des cadences intenables, les risques pris pour les tenir : « Pas moins de 150 emplois seraient nécessaires dans le département pour assurer un service public postal de qualité », dit la CGT.
« Sur le plan de la mobilisation, ça a bougé à un niveau historique en Dordogne »
« Cette semaine, sur le plan de la mobilisation, ça a bougé à un niveau historique en Dordogne. Ce qui prouve le ras-le-bol et l’exaspération des agents vis-à-vis des conditions de travail », considère Laurent Simon de SUD. « Les postiers ont relevé la tête », se satisfait-il.
Cette semaine d’actions n’a pas été vaine, pense-t-il, même s’il reste encore des avancées à obtenir. « On attend maintenant de voir par écrit ce que la direction nous a annoncé », dit-il, évoquant une vigilance maintenue. « On attend des actes. »
Convergence à la Poste 