Un préavis de grève est déposé par Sud PTT Finistère pour ce mercredi 19 octobre par le personnel « Moyens de remplacement mutualisés » de La Poste. | Photo d’illustration
Un préavis de grève est déposé par Sud PTT Finistère pour ce mercredi 19 octobre par le personnel « Moyens de remplacement mutualisés » de La Poste. Un projet national vise la suppression de ces guichetiers remplaçants. Un rassemblement est prévu à 10 h 30 devant la Direction du Réseau la Poste Ouest Bretagne, 32 rue du Président-Sadate, à Quimper.
Les vingt-cinq postes actuels « Moyens de remplacement mutualisés » de La Poste dans leFinistère passeraient de CDI à CDD et contrats d’intérimaire. « Cette suppression impacte l’organisation des bureaux. En plus de subir une mobilité forcée et la répartition des congés, il faut craindre une augmentation des fermetures de bureaux par manque d’effectif » prévient Sud PTT 29.
Grève à Quimper
Un rassemblement est prévu le 19 octobre à partir de 10 h 30 devant la Direction du Réseau la Poste Ouest Bretagne, 32 rue du Président-Sadate, à Quimper (Finistère).
Le bureau de poste était toujours en grève ce mardi matin. Pourtant, il y avait de la lumière dans le bureau. La CGT y voit une atteinte au droit de grève.
Le personnel du bureau de poste était toujours en grève, hier matin. Mais comme l’a confirmé la direction, le bureau de poste était bel et bien ouvert et accueillait normalement le public. Un agent de sa brigade de remplacement a été dépêché sur place. Ce qui n’a pas manqué de faire réagir la CGT. Pour Alain Le Berre responsable de la CGT FAPT 29 sud, présent hier matin devant ledit bureau, « il s’agit d’un non-respect du droit de grève ». Le syndicat entendait d’ailleurs rapidement saisir l’inspection du travail sur ce point.
« Pas d’entrave au droit de grève
» Une position que ne partage pas La Poste. Dans un communiqué elle rappelle qu’« en droit du travail (article L.1251-10 et L.1242-6 du Code du travail), une entreprise ne peut pas avoir recours à des intérimaires ou des personnes en contrat à durée déterminée (CDD) pour remplacer un salarié gréviste.
Cependant, elle peut tout à fait avoir recours à des salariés de l’entreprise pour remplacer les personnes en grève sans que cela ne soit considéré comme une entrave au droit de grève (jurisprudence constante). C’est dans le cadre du pouvoir d’organisation de l’entreprise qu’un agent de La Poste est amené à intervenir à Plozévet afin d’assurer l’accueil des clients ».
Soutien des élus au mouvement des usagers
Après une journée de fermeture du bureau, ce remplacement interpelle le syndicaliste qui souligne la situation d’Arzano, où « le bureau de poste est récemment resté fermé durant quinze jours, faute de personnel ». Hier après-midi, l’agent d’accueil gréviste et le syndicat ont été reçus par la direction générale de La Poste. Réunis lundi après-midi en bureau municipal, des élus plozévetiens déclarent dans un communiqué : « Nous réaffirmons la position de la municipalité telle qu’elle l’avait formulée lors du conseil municipal du 18 novembre 2010. Nous nous opposons aux réductions des heures d’ouverture au public et affirmons le plein soutien au mouvement mené par les usagers et les salariés de La Poste ». Ce communiqué appelle à un rassemblement samedi, à 11 h.
(source : le télégramme)
La grève qui a démarré hier matin est reconduite aujourd’hui. L’agent (2e à gauche) est soutenu par la CGT et le comité de défense des usagers de la poste.
Le bureau de poste de la commune est resté fermé hier matin pour cause de grève. C’est toujours la menace de réduction des horaires d’ouverture, avec la fermeture tous les lundis, qui est en jeu au bureau de poste. « La Poste, n’ayant fait aucune proposition de rencontre, ce lundi 4 janvier, au personnel, la grève est reconduite de fait ce 5 janvier », soulignait hier un communiqué la CGT. Plusieurs usagers ont trouvé porte close hier matin. À 9 h 10, cinq personnes étaient déjà passées. Ronan Sinquin, l’agent d’accueil seul employé des lieux, était sur le seuil pour expliquer aux usagers les raisons de la grève. « Tenez bon ! C’est bien ! » Voilà quelques-unes des réactions entendues parmi les usagers qui signaient la pétition.
Grand rassemblement samedi
Fin décembre, la direction de La Poste a reparlé de son projet de fermeture du bureau tous les lundis. Un projet déjà évoqué en octobre 2015 qui avait généré une levée de bouclier et le recul de La Poste. Le comité de défense des usagers de La Poste appelle à un grand rassemblement samedi, à 11 h, devant le bureau de poste, pour faire résistance à ce projet. « Unis pour le maintien du service public postal ! », souligne le président du comité, Laurent Bocquet. Le secrétaire départemental, Alain Le Berre, de la CGT FAPT 29S, souligne la nécessité pour tous les acteurs de « prendre les initiatives nécessaires pour que La Poste revienne sur ses positions. » Dans un communiqué, la CGT explique vouloir « obtenir des négociations sérieuses autour des revendications posées dans le cadre de ce conflit » et rappelle que « l’employeur Poste doit prendre ses responsabilités et assumer ses obligations de négociations dans le cadre d’une grève ». Au-delà du cas plozévetien, le syndicat veut faire de la commune « un symbole de la casse du service public », insistant sur ce fait : « Au premier semestre 2015, 6.000 emplois perdus à La Poste ». On se souvient du mouvement des facteurs à Quimper fin novembre.
Le bureau de Poste de Plozévet (29) est resté fermé ce lundi matin pour cause de grève illimitée. C’est toujours la menace de réduction des horaires d’ouverture qui est en jeu. La direction de La Poste vient de ressortir son projet de fermeture du bureau tous les lundis. Un projet déjà évoqué en octobre 2015 qui avait généré une levée de boucliers et le recul de La Poste. Le personnel, les usagers et les élus sont contre le projet. D’ailleurs, un grand rassemblement est prévu samedi, à 11h, devant le bureau de Poste.
Le bureau de poste de Plozévet (Finistère) fait l’objet d’un appel à la grève. | Béatrice LE GRAND
Le syndicat CGT des activités postales appelle à la grève, à compter du 4 janvier. Il dénonce la réorganisation de l’activité du bureau de poste de Plozévet (Finistère).
Un préavis de grève illimitée vient d’être déposé par la CGT des activités postales, à compter du 4 janvier 2016.
Le syndicat dénonce la menace qui plane sur l’ouverture quotidienne de l’agence de la commune de Plozévet et plus largement sur la présence des bureaux de poste du Pays Bigouden et du Cap-Sizun. « On ne peut ouvrir seulement quand il y a un client à la porte », s’agace Alain Le Berre, le secrétaire départemental de la CGT.
Fermeture le lundi matin
Un temps évoquée, la fermeture du bureau de poste, le lundi matin, avait déjà conduit le syndicat à faire grève, en septembre 2015.
« La Poste avait pris l’engagement, début octobre, d’analyser les activités et tâches réellement exécutées au bureau de Plozévet, explique le syndicat dans un communiqué. Elle n’a tenu compte d’aucune des revendications du personnel. Elle a représenté le même dossier à la consultation des représentants du personnel. »
Pour le syndicat CGT, la baisse des effectifs et la dégradation des conditions de travail du personnel ne sont plus tolérables. « La stratégie postale actuelle tend à rendre obsolète le réseau postal », dénonce le syndicat qui réclame la reconnaissance du travail effectif et des contraintes liées à l’activité de l’agent, seul dans le bureau de Poste de Plozévet.
Le syndicat CGT FAPT du Sud-Finistère a déposé un préavis de grève illimitée à compter de mercredi, pour les agents de la distribution du courrier de la ville. L’objet de ce préavis de grève est, comme il y a quelques jours à Quimper, la « décision arbitraire de La Poste de vouloir supprimer de l’emploi ». Selon le syndicat, deux à trois des 20 tournées de facteurs de la Presqu’île seraient menacées de suppression en raison de la baisse du volume de courrier. Les postiers crozonnais, qui ont fait part à leur direction de leurs préoccupations et revendications, n’ont eu « pour seule réponse qu’une fin de non recevoir », indique la CGT. Par leur mobilisation, les postiers entendent obtenir l’ouverture de véritables négociations sur les revendications. Les syndicats CFDT et Sud ont également déposé un préavis de grève sur ce bureau de poste.
Les syndicats SUD et CGT ont déposé, hier, un préavis de grève, à compter de mardi, pour la distribution des plis électoraux des régionales des 6 et 13 décembre dans le Finistère. Conséquence d’un projet de réorganisation à Quimper où une grève est menée depuis quatre jours (*).
Le mouvement est parti des postiers quimpérois qui connaissent aujourd’hui leur quatrième jour de grève contre la réorganisation de la distribution du courrier. Entrée en application mardi, cette restructuration transfère les facteurs qui préparaient jusqu’alors leurs tournées dans les locaux de l’agence postale de Quimper-centre sur la plateforme d’Ergué-Gabéric. Après le rejet, par SUD, la CGT et la CFDT, du transfert de treize des 33 tournées dans la commune proche de la capitale la direction de La Poste a décidé une relocalisation complète à Ergué-Gabéric. Une possibilité ne nécessitant pas d’accord.
Les Quimpérois refusent leur transfert à Ergué-Gabéric
Désormais, les facteurs doivent donc prendre leur service à Quimper-centre pour prendre des navettes les conduisant à Ergué-Gabéric où ils préparent leurs tournées. Les navettes doivent, ensuite, les rapatrier à Quimper où ils font leurs tournées de distribution puis les ramènent à Ergué-Gabéric. Soit quatre rotations quotidiennes prévues. Si La Poste évoque une meilleure utilisation de ses locaux à Ergué-Gabéric et la libération de 600 m² dans le centre-ville de Quimper, les postiers sont, eux, totalement opposés à cette réorganisation « incohérente et coûteuse ». Depuis lundi, seules cinq tournées quimpéroises sont ainsi effectuées par des CDD et intérimaires. Et mardi, le service de messagerie s’est aussi mis en grève. Les colis ne sont donc plus distribués, alors que le trafic augmente à l’approche des fêtes de fin d’année. Hier, 1.200 colis ont été réceptionnés selon les syndicats.
Situation de blocage
Hier matin, la direction a proposé un retour au premier scénario de transfert partiel. Une avancée jugée « insuffisante » par les syndicats qui demandent un report de la réorganisation au mois de janvier. CGT et SUD ont aussitôt déposé un préavis de grève, à compter de mardi prochain, pour la distribution des plis électoraux des élections régionales sur l’ensemble du Finistère. La CFDT ne s’est pas associée à cette démarche. Hier après-midi, la troisième réunion de négociation n’a pas duré cinq minutes. La situation est au blocage. * Hier, la Poste a fait état de 41 grévistes sur 58 à Quimper et de 13 sur 96 à Ergué-Gabéric dont 10 agents de la messagerie sur 15.
Les postiers de la plateforme de distribution du centre-ville se sont rassemblés dès hier matin contre la nouvelle organisation qui doit entrer en vigueur aujourd’hui.
Trois facteurs sur quatre ont fait grève, hier à Quimper, pour protester contre leur transfert du centre-ville vers la plateforme d’Ergué-Gabéric. La distribution du courrier a été fortement perturbée. Le mouvement est reconduit aujourd’hui.
Jusqu’à présent les facteurs préparaient leurs tournées dans les locaux situés cité de Kerguélen, à l’arrière du bureau de l’agence principale de La Poste sur le boulevard éponyme. Une fois fait ce tri, ils effectuaient alors la distribution dans les boîtes aux lettres quimpéroises.
Changement complet d’organisation
Changement complet d’organisation à compter normalement de ce matin. Les facteurs doivent toujours prendre leur service au centre-ville de Quimper. Là, une navette doit les conduire jusqu’à la plateforme gabéricoise. C’est dans cet ancien centre de tri qu’ils doivent désormais organiser leurs tournées pour qu’ensuite une navette les ramène à Quimper afin d’effectuer la distribution. Quotidiennement, cette navette effectuera ainsi quatre allers-retours, a précisé la direction de la Poste. Une « incohérence » pour les syndicats CGT, SUD et CFDT qui ont refusé de signer l’accord prévoyant, au départ, un transfert partiel vers Ergué-Gabéric de treize des 36 tournées quimpéroises. Faute d’accord, la direction a cette fois décidé du déménagement dans la commune périphérique de Quimper de l’ensemble du service, soit une cinquantaine de personnes. Au passage, la restructuration s’accompagne d’une nouvelle organisation avec la suppression de neuf tournées sur les 65 tournées quimpéroises et des communes alentours soit, pour les syndicats, moins 14 % des effectifs alors que le trafic n’aurait, lui, diminué que de 3 % à 6 % selon les sources. Pour la direction, cette réorganisation s’explique aussi par une meilleure exploitation de ses locaux après la libération d’espace à Ergué-Gabéric avec le déménagement d’une machine et de 600 m² dans le centre-ville de Quimper. Elle y voit aussi une amélioration des conditions de travail. Un argument rejeté par les grévistes.
Courrier déposé plus tard selon les syndicats
« Au nom du profit, La Poste prétend pouvoir aggraver significativement les conditions de vie et de travail du personnel et dégrader la qualité de service. Ce projet conduit, pour bon nombre d’usagers, une desserte de leur courrier entre 15 h et 16 h », affirme ainsi Alain Le Berre, secrétaire de la CGT FAPT pour le sud-Finistère. « La nouvelle organisation n’est pas finalisée, La Poste compte sur les postiers pour organiser les nouvelles tournées, les nouveaux horaires, les navettes », commente pour sa part Yvon Abiven de SUD. Toujours est-il que la grève a été très suivie hier matin avec 75 % de grévistes, 24 sur 32 qui devaient être présents au travail hier, selon la direction. « Seules cinq tournées ont eu lieu à Quimper avec des CDD », a précisé l’intersyndicale.
Quimper : 34.000 plis par jour en moyenne
La distribution du courrier, 34.000 plis traités quotidiennement en moyenne, a donc été très perturbée en ville. Elle n’a, par compte, pas touché le site d’Ergué-Gabéric qui traite les communes périphériques, 16.000 plis quotidiens. Ni la distribution des colis et les contractualisations avec les entreprises. Alors que les préavis ont été déposés pour une durée illimitée, les grévistes ont reconduit, hier, à l’unanimité, leur mouvement pour aujourd’hui après une rencontre de quarante minutes avec la direction. « Elle n’a rien lâché », a affirmé Sud.
La totalité des facteurs titulaires de Quimper et d’Ergué-Gabéric sont en grève depuis ce lundi matin. | Ouest-France
Depuis ce lundi matin, les facteurs de Quimper (Finistère) contestent une réorganisation. Le mouvement de grève est suivi à 100 %.
La totalité des facteurs de Quimper (Finistère) est en grève, depuis ce lundi matin. Ils suivent l’appel de l’intersyndicale CGT, Sud et CFDT.
Ils étaient une quarantaine, ce lundi matin, à manifester devant la plateforme de préparation et de distribution de courrier d’Ergué-Gabéric. Et ce alors qu’une délégation allait être reçue par la direction.
Les facteurs contestent une réorganisation du travail : « Les facteurs prendraient leur service à la Poste centrale. Des navettes les conduiraient ensuite au centre de courrier d’Ergué-Gabéric où ils prépareraient leurs tournées, rapporte Alain le Berre, responsable CGT. Ensuite, ils seraient conduits à la Poste d’où ils partiraient pour assurer la distribution. Trente minutes de transport ! »
Philippe Arnoul, de la CFDT, rebondit : » Optimiser les mètres carrés : c’est une demande de la direction nationale. On n’est pas contre l’optimisation. Mais pas n’importe comment. Et pas comme cela. » Il estime « qu’un compromis peut être trouvé. »
» Cette « délocalisation » s’accompagne d’une diminution du nombre de tournées, « avec des conditions de travail dégradées, des journées plus longues et une distribution du courrier aux clients plus tardives », relève Alain Le Berre. La fin de journée s’établirait à 15 h 45 contre 14 h 20 aujourd’hui. »
De son côté, la direction annonce un taux de grévistes de 75 % : 24 agents sur 32.
Elle argumente ses choix : « Une machine qui oblitère les plis départ ayant été enlevée sur le site d’Ergué Gabéric, ce dernier se retrouve avec de la surface inoccupée. Aussi la direction a fait le choix d’optimiser l’occupation de ses m² avec dans le même temps l’objectif d’améliorer les conditions d’accueil (parking), de travail et de management des facteurs de de la Plate-forme de Distribution de Quimper Centre. »
Elle poursuit : « Cette nouvelle organisation interne de l’établissement tient compte de la baisse constatée de volume de courrier à distribuer (-6% par an au cours des 2 dernières années) et de l’évolution urbaine. Aussi, le nombre de tournées de distribution à la Plate-forme de Distribution de Quimper Centre passe de 42 à 33. »
Mouvement de protestation, ce mardi 17 novembre, devant la poste de Quimper. | Ouest-France
La Poste lance une réorganisation de la distribution du courrier à Quimper. A l’appel de la CGT et de Sud, les facteurs se mettront en grève à partir de lundi 23 novembre.
« Il n’y a aucune légitimité économique à lancer cette nouvelle organisation ». Alain Le Berre, responsable CGT à la Poste, ne comprend toujours pas le projet de réorganisation de la Poste à Quimper.
Selon ce projet, contesté par la CGT et Sud, les facteurs du centre-ville ne feraient plus le classement du courrier (avant la distribution) à la Poste. Ils seraient transportés par navettes au centre de traitement du courrier à Ergué-Gabéric, pour effectuer ce travail. Puis, une fois celui-ci accompli, ils seraient conduits à nouveau à la Poste de Quimper d’où ils partiraient faire leurs tournées…
Outre cette délocalisation, qui libérerait un local à la poste de Quimper, le projet prévoit quatre suppressions de poste dans les tournées de facteurs.
Convergence à la Poste 