Gard : le personnel de 15 bureaux de poste en grève

Gard : le personnel de 15 bureaux de poste en grève
Le personnel de 15 bureaux de poste du sud du Gard seront en grève.

Ce jeudi 6 octobre, à l’appel des syndicats Sud Poste, CGT, FO Com, le personnel de 15 bureaux de poste du Gard seront en grève.

A l’appel des syndicats Sud Poste, CGT et Info Com, le personnel de 15 bureaux de poste du sud du Gard seront en grève ce jeudi 6 octobre. Il s’agit des bureaux de Calvisson, Aubais, Caveirac, Clarensac, Congénies, Langlade, Sommières, Milhaud, Aigues-Vives, Aubord, Bernis, Codognan, Mus, Uchaud et Vergèze.

Huit emplois pourraient être supprimés

Selon les syndicats, « pas moins de 8 emplois sont appelés à être supprimés sur cette zone ainsi qu’une réduction des heures d’ouverture au public, soit un volume horaire de 35 heures hebdomadaires sur le secteur de Milhaud et la même chose sur le secteur de Calvisson ».

Rassemblement ce jeudi 6 octobre

Un rassemblement des agents est prévue jeudi 6 octobre à partir de 8 h 30 devant la direction de La Poste au mas de Vignolles à Nîmes.

(source : midi libre)

Grève des facteurs Billère-Lons : manifestation en demi-teinte ce samedi

Grève des facteurs Billère-Lons : manifestation en demi-teinte ce samedi
A travers les pétitions signées, les facteurs grévistes bénéficient de la sympathie du public.

Pyrénées Presse

Un « rassemblement citoyen » était organisé ce samedi devant le bureau de poste de Billère, avec une mobilisation en demi-teinte.

En marge de la manifestation de ce samedi devant le bureau de La Poste de Billère, la direction a distribué aux facteurs un document en vue d’éclaircir la situation. Les facteurs de Billère informent la Direction « qu’ils se désolidarisaient des propos inqualifiables publiés sur le site Facebook « Facteurs de Lons en colère » ainsi que des actions ayant conduit à faire intervenir à trois reprises l’Inspection du Travail sur notre établissement ».

La direction de La Poste a communiqué

La Direction a acté cette démarche « et a pu retravailler dans un climat un peu plus serein  » De nouvelles propositions seront exposées aux représentants du personnel lors d’une d’une plénière lundi après-midi à 15h.

A travers les pétitions signées, les facteurs grévistes bénéficient de la sympathie du public

(source : la République des Pyrénées)

La Poste : grève à Montpellier sud

 

Mardi matin devant la poste Rondelet. (AM)Mardi matin devant la poste Rondelet. (AM)

La réorganisation de la distribution du courrier suscite une grève à l’appel de la CGT/Fapt et de Sud/PTT qui a débuté ce mardi 1er mars.

Les grévistes qui dénoncent la suppression de 14 tournées sur le secteur sud de Montpellier, contestent également la méthode informatique du comptage des temps de travail. Un rassemblement a eu lieu dès 8 h devant la Poste Rondelet. Une séance de négociation qui devait avoir lieu dans la matinée a été annulée car la direction a refusé de recevoir outre les délégués syndicaux des salariés non syndiqués. Le mouvement a été reconduit le mercredi 3 mars.

(source : la Marseillaise)

Plozévet. Grève illimitée à La Poste

Le bureau de Poste de Plozévet (29) est resté fermé ce lundi matin pour cause de grève illimitée. C’est toujours la menace de réduction des horaires d’ouverture qui est en jeu. La direction de La Poste vient de ressortir son projet de fermeture du bureau tous les lundis. Un projet déjà évoqué en octobre 2015 qui avait généré une levée de boucliers et le recul de La Poste. Le personnel, les usagers et les élus sont contre le projet. D’ailleurs, un grand rassemblement est prévu samedi, à 11h, devant le bureau de Poste.

(source : le télégramme)

SUD-ISERE La distribution des plis électoraux pousse des postiers à la grève

Collectés par La Poste, les plis contenant les professions de foi des candidats aux élections régionales sont apportés aux domiciles par les facteurs en moins de deux semaines pour le premier tour (6 décembre) et en moins de trois jours pour le second (13 décembre). Une tâche pour laquelle ces derniers ne perçoivent aucune rémunération supplémentaire, sauf à justifier d’un dépassement d’horaires.

Déjà lesté par la perspective du déménagement de la tour Chavant, à Grenoble (voir nos éditions du 13 novembre), le climat du dialogue social se dégrade encore à La Poste iséroise. Afin de protester contre la « surcharge de travail » engendrée par les élections régionales des 6 et 13 décembre prochains, le syndicat Sud PTT appelle à une journée de débrayage aujourd’hui.

« Depuis la dernière présidentielle, nous ne sommes plus rémunérés pour la distribution des bulletins électoraux », déplore Isabelle Beddelem de Sud PTT. Dans un communiqué, l’organisation syndicale réclame une compensation en fonction du poids et du nombre de plis traités.

« Les agents devraient toucher 10 heures supplémentaires de paye pour le premier tour et 8 heures à l’occasion du second, juge la syndicaliste. Soit ce que nous avions auparavant. » Sauf volte-face, seules les heures supplémentaires seront pourtant payées.
« Ça ressemble à du détournement de fonds publics »

« Il s’agit d’un mode opératoire défini en 2014, détaille la direction du groupe. La Poste est titulaire du marché du ministère de l’Intérieur ayant pour objet l’acheminement et la distribution aux électeurs de la propagande électorale dans le cadre des élections et référendums pour la période 2014-2016. Ce marché couvre donc les élections régionales. » À ce titre, l’opérateur postal touche 60 millions d’euros de la part de l’État.

Une somme qui « doit revenir aussi aux facteurs… Autrement, ça ressemble à du détournement de fonds publics », dénonce le syndicat. « On se demande où passe l’argent », insiste Mme Beddelem. « Il est impossible de résumer la situation en disant que, sur le montant prévu par le contrat, autant d’euros vont aller à tel ou tel facteur, rétorque la direction. Les agents ne sont pas payés à la pièce, mais bien rémunérés avec un salaire chaque mois. Et leurs tournées ne sont pas les mêmes. »

Pour manifester leur hostilité, des grévistes organisent un rassemblement aujourd’hui devant la préfecture, de 12 heures à 14 h. Ce faisant, ils entendent également alerter au sujet de la « répression syndicale » et apporter leur « soutien aux collègues d’Air France. »

Aucun accord n’ayant été trouvé en comité de dialogue social, le mouvement pourrait se prolonger dans les jours à venir.

 

(source : le dauphiné)

Malakoff : nouvelle grève à la poste jeudi

 ILLUSTRATION. Les grévistes, qui s’opposent au plan de réorganisation de La Poste, exigent notamment le maintien d’une seule tournée par facteur.
ILLUSTRATION. Les grévistes, qui s’opposent au plan de réorganisation de La Poste, exigent notamment le maintien d’une seule tournée par facteur. (LP/A.V.)

Le conflit à la Poste s’amplifie : une nouvelle grève est prévue jeudi à Malakoff. A l’appel des syndicats Sud et CGT, elle va s’accompagner d’un rassemblement toute la matinée devant le bureau de la Poste rue Danton.

Les manifestants s’opposent au plan de réorganisation de la direction de La Poste, qui pour faire face à une baisse importante du volume de plis traités, veut ajuster ses effectifs et les redéployer sur de nouvelles tâches. Sud et la CGT dénoncent ainsi la suppression de 11 emplois et l’augmentation du nombre de tournées par facteur. Selon les syndicats, le nouveau dispositif impliquerait aussi la fermeture au public du bureau de Malakoff-Vanves l’après-midi.

(source : le parisien)

Bal des réprimé-e-s – Contre la répression : Tous ensemble pour défendre nos droits !

BAL DES REPRIMES violet
Yann : postier syndicaliste révoqué par la Poste pour avoir simplement pris la parole lors d’une grève.
Gaëtan : étudiant condamné à deux mois de prison ferme et 4 mois avec sursis pour avoir manifesté suite à l’assassinat de Rémi Fraisse.
Les 9 militantEs de la Confédération Paysanne : poursuivis pour les actions de démontage menées sur le site de l’usine des 1000 vaches.

3 cas emblématiques d’une logique de répression des mouvements sociaux qui constitue une menace pour la liberté d’expression.

Dans les entreprises, on a affaire aujourd’hui à une vague de répression contre les travailleurs qui tentent d’organiser la riposte face aux politiques désastreuses de leurs directions. Il s’agit de décourager les éventuels candidats à la lutte, de montrer une ligne dure à même de rassurer les investisseurs.

Tous les secteurs sont touchés :

· Autorisation de licenciement d’un délégué CGT chez Colas Gennevilliers par le Ministère du Travail alors que l’Inspection du travail l’avait refusée
· Licenciement à Castmetal dans le Doubs de 5 salariés qui voulaient présenter une liste CGT aux prochaines élections
· Mutation d’office de JF Chazerans, enseignant de philosophie, mis à pied après les attentats en janvier pour avoir osé critiquer le discours du gouvernement suite aux attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher
· Suspension d’une enseignante à Toulouse et mutation d’office de 4 autres suite à des grèves pour la défense de l’éducation prioritaire en décembre dernier.
· Poursuite pénale par Tefal d’une inspectrice du travail et d’un salarié à Annecy

Les licenciements et les sanctions pénales ou disciplinaires sont les formes plus visibles de répression. Le patronat développe par ailleurs un véritable arsenal pour exercer une pression au quotidien sur les travailleurs qui osent protester: placardisation, mutations, sanctions, freins à l’avancement…
Le gouvernement, quant à lui, n’hésite plus à utiliser la force en réponse aux revendications du mouvement social : manifestations contre l’invasion israélienne en Palestine, Sivens, Notre Dame des Landes, ferme des 1000 vaches, actions Logement, évocuation violente des migrants à la porte de la Chapelle, etc.

Nous rappelons notre attachement aux formes collectives de lutte et d’expression. C’est ce travail que le collectif unitaire contre la répression souhaite mettre en place. Nous invitons l’ensemble des syndicats, associations et organisations politiques à créer des collectifs locaux et à se coordonner pour la défense de nos droits fondamentaux : liberté d’expression, droit de grève, droit de manifester.

Pour soutenir les militant(e)s touché(e)s par la répression :


le Bal des réprimés le 13 juillet à Paris à partir de 19h
Rotonde du Parc de Belleville, angle de la rue des envierges et de la rue Piat

(source : Collectif unitaire de soutien contre la répression)

La population reste mobilisée pour garder une Poste ouverte

Thierry Andres, le maire de Saint-Benoît, hier matin devant la Poste du village./ Photo DDM, Marie Pierre Volle
Thierry Andres, le maire de Saint-Benoît, hier matin devant la Poste du village./ Photo DDM, Marie Pierre Volle

Une cinquantaine de Bénédictins se sont rassemblés symboliquement devant la poste du village, hier matin vers 11 heures, pour protester contre la diminution des horaires d’ouverture décidée par la direction de la Poste

«En 2008 ont été créés les mercredis de la colère pour le maintien des heures d’ouverture. Sept ans après, une sérieuse menace se profile encore sur notre bureau de Poste», a expliqué Thierry Saint-Andres, le maire de Saint-Benoît. Il arborait pour l’occasion, une superbe casquette de postier, héritage transmis par Serge Entraygues l’ancien maire, fervent défenseur de la présence des services public sur le village.

Le 10 juin dernier, c’est par un simple courrier envoyé par Philippe Enjolras, directeur du groupement de La Poste à Carmaux, que Thierry Saint-Andrès a appris que le bureau de Saint-Benoît passerait de 30 heures d’ouverture par semaine, à 15 heures.

à partir de la mi-juillet, la Poste sera ouverte du lundi au samedi le matin, de 9 h à 11 h 30, et fermée l’après-midi.

Hier, tous les commerces alentours ont symboliquement baissé leur rideau pendant une heure, pour protester.

Commerces en berne

«Je me suis installé le 18 juin», explique Jérôme Bodart, patron de «Comme chez vous», un bar, épicerie, dépôt de pain. «Pour moi c’était un plus. Les gens viennent à La Poste, en profitent pour acheter du pain, prendre un café… Je ne peux pas trop quitter dans la journée et j’ai ouvert un compte à La Poste pour pouvoir déposer mes recettes. Si je dois aller jusqu’à Carmaux, ça ne m’arrange pas. Autant changer de banque» regrette le commerçant.

«J’ai tous mes comptes ici et Monique, la guichetière, m’aide beaucoup. J’ai 89 ans et je ne conduis pas, comment je vais faire pour aller à Carmaux ?» s’inquiète Isabelle Moreno.

Vendredi sur le marché de Carmaux, les défenseurs de La Poste seront là pour faire signer leur pétition. Ils donnent aussi rendez-vous samedi à 11 h, pour occuper à nouveau La Poste de Carmaux.


«Le service public est un instrument d’égalité entre les citoyens»

Une quinzaine de personnes, venue en majorité de Saint-Benoît-de-Carmaux, ont poursuivi leur action de protestation hier à partir de 16 h à la Poste de Carmaux.

Mégaphone en bouche, Pascal David, 47 ans, a dénoncé «cette nouvelle attaque portée contre le service public», même si, pour l’heure, la Poste de Carmaux n’est ni menacée ni en baisse d’horaires d’ouverture. Mais la réorganisation du service, imposée par Philippe Enjolras, directeur du groupement postal de Carmaux, s’appuie sur le grignotage d’un service public à plein-temps dans les agences voisines.

«Pour moi, le service public, c’est un instrument d’égalité entre les citoyens. Le faire reculer en donnant la part belle au privé, c’est un recul de civilisation» estime Patrick Grenier, 65 ans, ingénieur des Mines à la retraite.

Présent dès le début de la manifestation, Thierry Saint-Andrès, maire de Saint-Benoît, a été rejoint, une heure trente plus tard, par Alain Espié, le maire de Carmaux.

«Nous n’avons pas ce souci à Carmaux, mais chaque fois qu’un service public est diminué, ça m’agace. On sait très bien que quand on commence à enlever des heures, après, on enlève tout. En plus, les Bénédictins, je les vois tous les jours» explique Alain Espié pour justifier sa présence.

Les protestataires ont occupé très pacifiquement le bureau de Carmaux pendant une heure et demie et reçu la visite, très décontractée, du commandant Fourès, patron du commissariat de Police.

Vers 17 h 30, après la fermeture de l’agence, Philippe Enjolras a accepté de recevoir les deux maires pour un entretien de 10 minutes. «Il a eu le même discours que la direction régionale lundi. Ils nous feront des propositions à la fin de l’été» témoigne, pas vraiment rassuré, le maire de Saint-Benoît.

(source : la Dépêche)

Rassemblement pour la ré-intégration de Yann Le Merrer

La démocratie ne doit pas s’arrêter aux portes des entreprises ! Ré-intégration de Yann Le Merrer, militant syndical révoqué de la fonction publique !

Yann Le Merrer, représentant départemental du syndicat SUD à la Poste dans le 92, a reçu la notification de sa révocation de la fonction publique à la mi-janvier 2015. C’est la première fois qu’un militant syndical est révoqué pour des faits syndicaux depuis 1951.

Que lui reproche-t-on ? Des prises de parole lors d’Assemblées Générales pendant le mouvement de grève qui a touché les bureaux de poste des Hauts-de-Seine en 2014. On lui reproche d’avoir aidé les postiers à exprimer leurs revendications, d’avoir élevé la voix pour défendre les droits des travailleurs.

En faisant le choix de révoquer un fonctionnaire pour exercice de son mandat syndical, La Poste et le gouvernement veulent envoyer un message : personne n’est à l’abri, toutes celles et tous ceux qui font le choix de s’exprimer et de lutter peuvent être fauchés par la répression.

L’intimidation, la discrimination ou le licenciement sont utilisés depuis trop longtemps dans le secteur privé. Le mouvement social contestant des projets inutiles ou menant des luttes pour l’environnement, les sans droits sont aussi victimes de la répression infligée à tous ceux qui osent contester… Dans le public, la situation n’est guère mieux… Par exemple les maires réclament le droit de licencier des fonctionnaires territoriaux comme ils licencient déjà des contractuel-les, récemment dans l’Education Nationale un enseignant a été muté parce que mal-pensant.

La volonté du MEDEF de mettre fin au CDI en facilitant les licenciements où celles de Manuel Valls et Emmanuel Macron de fragiliser les instances de représentation et de défense des salarié-es ne sera pas sans conséquence pour les militant-es. Il est donc clair que la mobilisation pour défendre le droit d’expression des salarié-es, le droit de se mobiliser et de faire grève constitue une urgence.

La révocation de Yann est un symbole de cette volonté de mise au pas des mouvements sociaux. Voilà pourquoi Yann doit être réintégré ! Voila pourquoi nous devons tous le soutenir !

Rassemblement devant le Ministère de l’Economie à Bercy (Macron ministre tutelle de La Poste) le 5 mai 2015 à 18h

document au format PDF:

(source : http://paris.demosphere.eu/rv/39336 )