La Poste: 7.302 postes supprimés en 2015

Les effectifs de La Poste ont baissé de 3,1% en 2015 (AFP/ERIC PIERMONT)
 
Les effectifs de La Poste ont continué à diminuer en 2015, avec 7.302 postes supprimés, selon le bilan social de l’entreprise, consulté mardi par l’AFP.
Selon ce rapport, qui doit être présenté en juillet au Conseil d’administration, 224.045 personnes étaient recensées fin 2015, contre 231.347 en 2014, soit une diminution de 3,1%, après une baisse de 3% des effectifs entre 2013 et 2014.
La maison-mère a remplacé environ 40% des salariés partant définitivement, selon la direction.
Parallèlement, le taux d’absentéisme pour maladie a atteint 6,65% en 2015, contre 6,37% en 2014, le nombre de journées d’absence cumulées s’élevant à 2,903 millions pour les personnels ayant le statut de fonctionnaires, et à 3,379 millions pour les salariés en CDI, sous statut de droit privé, selon le rapport.
Le nombre d’accidents de travail et de trajet avec arrêt est en légère augmentation, passant de 9.507 à 9.632, après une baisse continue au cours des trois dernières années. Les plus nombreux sont liés à la circulation, aux chutes et à la manutention.
Dans un communiqué, la CGT, premier syndicat à La Poste, dénonce « un bilan social 2015 catastrophique », tandis que SUD (3e syndicat) juge ces résultats « affligeants », « à l’image (des) services (de La Poste) qui ploient sous les coups d’une stratégie qui n’a que faire de l’intérêt général ».
SUD dénonce une « violence sociale » et pose la question de la responsabilité de l?État-tutelle et des dirigeants de La Poste qu’il « met en garde sur les conséquences de leurs actes ».
CGT et SUD soulignent par ailleurs que La Poste a pourtant perçu « 318 millions d’euros au titre du Crédit Investissement Compétitivité Emploi (CICE) pour l’exercice 2015 », et « près de un milliard » depuis trois ans, un « dispositif coûteux », qui « ne génère aucun emploi et ne préserve même pas ceux existants », déplore SUD.
Sollicité par l’AFP, la direction du groupe, qui dispose de plusieurs filiales à l’international, souligne que sur 7.302 postes en moins pour la maison-mère, plus de 1.500 sont « des départs temporaires » (mobilités internes, congés sabbatiques, sans solde, parentaux..etc) et « qu’en dépit d?une conjoncture difficile, La Poste reste l?un des plus importants recruteurs français », avec « 8.056 nouveaux collaborateurs recrutés en CDI en France en 2015 ».
(source : le parisien)

La Poste Paris 20e : grève contre un licenciement

Comme ils en avaient décidé en assemblée générale, la moitié des 150 facteurs de la poste principale du 20e arrondissement de Paris ont fait grève le 14 avril, rejoints par des collègues du 11e qui les côtoient dans les mêmes locaux. Ils entendaient s’opposer au licenciement d’un jeune collègue et montrer leur refus de voir la direction licencier pour le moindre prétexte.

Le mois dernier, ce facteur s’en était pris verbalement à une femme à laquelle il remettait du courrier, mais s’en était ensuite excusé, ce qui avait conduit cette femme à écrire à La Poste qu’elle ne souhaitait pas cautionner le licenciement du postier. Cela n’a pas arrêté la direction de La Poste : elle a même menti sciemment en inventant un « comportement agressif » de ce salarié.

En même temps, la protestation s’est amplifiée dans le bureau : pétition, délégation à plusieurs dizaines auprès de la direction locale puis de la direction centrale lors de la grève du 14 avril. Mais le licenciement a été confirmé.

Le lendemain 15 avril, une nouvelle assemblée générale a rassemblé une cinquantaine de facteurs, dont la moitié a encore voté la grève pour la journée, afin de « marquer le coup ».

Si la direction n’a pas reculé, les grévistes avaient montré leur détermination à ne pas se laisser faire et crié haut et fort que La Poste ne pouvait pas tout se permettre sans qu’ils réagissent.

(source : Lutte Ouvrière)

Paris : pas de courrier pour les habitants du XIe et du XXe ce jeudi

Illustration. La grève des facteurs touchera le XIe et le XXe
Illustration. La grève des facteurs touchera le XIe et le XXe (LP/Olivier Boitet)

Les habitants du XIe et du XXe, deux arrondissements dépendant du même centre de distribution de la Poste, rue de la Chine (XXe), risquent de ne pas voir de facteur, ce jeudi et peut-être au-delà.

Le syndicat CGT de ce centre courrier a déposé un préavis de grève illimité, pour protester contre le licenciement d’une jeune collègue en CDD. Selon le syndicat, la jeune femme a été licenciée suite à une altercation avec un usager, dont la victime aurait néanmoins reçu et accepté les excuses de l’employée. Les facteurs du centre du XXe prévoient de se rassembler devant leur centre de distribution dès 6 h 30 ce jeudi, et d’y tenir une assemblée générale.

(source : le parisien)

Saint-Valery-en-Caux : Licenciement d’un postier. Après une grève en Seine-Maritime, une députée demande sa réintégration

À la suite du licenciement d’un postier de Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Maritime), Dominique Chauvel, députée PS, condamne la décision de La Poste et demande sa réintégration.

Des salariés de la Poste ont répondu à l'appel des syndicats pour soutenir leur collègue Julien Caumont, lundi 15 février, devant la Poste de Saint-Valéry-en-Caux (©CGT Dieppe).
Des salariés de La Poste ont répondu à l’appel des syndicats pour soutenir leur collègue, Julien C., lundi 15 février 2016, devant La Poste de Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Maritime) (©CGT Dieppe).

La députée PS de Seine-Maritime,Dominique Chauvel, vole au secours du postier deSaint-Valéry-en-Caux, Julien C.. Dans un courrier daté du mardi 16 février 2016, elle condamne son licenciement et demande à La Poste de le réintégrer.

> À lire aussi :En Seine-Maritime, après un licenciement à La Poste, des facteurs sont en grève

Après avoir travaillé huit mois en CDD, Julien a demandé une requalification en CDI. Le conseil des Prud’hommes lui donne raison en avril 2014. Mais, le 2 février 2016, la cour d’Appel de Rouen annule le jugement.

Conformément à la décision juridique rendue par la cour d’Appel de Rouen, la relation contractuelle entre La Poste et l’agent est rompue », se défend la direction deLa Poste.

« Un homme abattu »

La députée a écrit aux élus du canton et indique que depuis son licenciement, début février, « c’est un homme abattu. Son épouse est également sous le choc. Cette famille voyait un avenir serein, et, du jour au lendemain, tout s’écroule. » La parlementaire incite ses collègues, maires et conseillers départementaux, à écrire à la direction de La Poste « pour demander la réintégration » de l’ancien salarié et à signer la pétition de la CGT FATP (Fédération des activités postales et de télécommunication). La pétition papier lancée, lundi 15 février, a recueilli près de 375 signatures, selon la CGT.

Fin de la grève

Les syndicats CGT FATP et Sud se sont mobilisés depuis le lundi 15 février pour soutenir leur collègue de Saint-Valéry-en-Caux. Un appel au niveau de la Seine-Maritime avait été lancé. La grève ne sera pas poursuivie jeudi 18 février 2016.

Nous suspendons le mouvement, mais nous continuons les démarches pour obtenir sa réintégration », souligne Bruno Venuat, secrétaire de la CGT FATP.

Mercredi 17 février 2016, le mouvement de grève a été suivi par neuf salariés selon la direction de La Poste, soit 0,5 % de taux de gréviste. « On était encore une vingtaine devant la direction aujourd’hui », affirme, de son côté, Bruno Venuat.

(source : Normandie Actu)

Fécamp : En Seine-Maritime, après un licenciement à La Poste, des facteurs sont en grève

Les syndicats CGT et Sud ont lancé un appel à la grève reconductible, en Seine-Maritime, lundi 15 février 2016. Ils dénoncent le licenciement d’un de leurs collègues. Explications.

Les syndicats de La Poste ont lancé un appel à la grève, après le licenciement d'un de leurs collègues (Illustration Fotolia)
Les syndicats de La Poste ont lancé un appel à la grève en Seine-Maritime après le licenciement d’un de leurs collègues. (Illustration © Fotolia)

Les syndicats CGT FATP (Fédération des activités postales et de télécommunication) etSud, de Seine-Maritime, ont appelé l’ensemble du personnel de Fécamp et de tout le département à une grève reconductible, depuis le lundi 15 février 2016, pour dénoncer le licenciement de leur collègue, à La Poste. Un rassemblement s’est tenu dès 7h30, au centre de distribution de Saint-Valéry-en-Caux.

 

Voir article de la CGT Dieppe : Saint-Valery-en-caux défend Julien

Ni préavis, ni prime, ni entretien préalable

Notre collègue Julien, père de deux enfants dont un de trois mois, s’est vu signifier par voie d’huissier la fin de son contrat, sans entretien préalable, sans prime de licenciement, sans aucun préavis, ni commission consultative paritaire, une instance obligatoire à La Poste, où siègent les élus du personnel », dénoncent les syndicats.

Pour eux, il s’agit là d’une « rupture de CDI sans procédure », dont la conséquence est « de mettre toute une famille dans la détresse sociale et financière ». La CGT a également mis le préavis de grève à disposition de l’ensemble des facteurs de Seine-Maritime.
Mardi 16 février, la CGT appelait « l’ensemble du personnel du courrier de Seine-Maritime à se mobiliser, devant la direction de Haute-Normandie, à Rouen ».

La direction de La Poste évoque une décision de justice…

La direction de La Poste, elle, rappelle que « le modèle social du groupe La Postes’articule autour d’engagements très clairs : aucun licenciement ou de mobilité imposée ». Selon la direction, le conflit porte « sur la rupture de relation contractuelle avec un facteur ». Et, selon la direction, « le taux de grévistes pour la journée du 15 février 2016 s’élevait à 1, 24% sur le département de la Seine-Maritime ». Il serait de 2%, mardi 16 février.
Concernant la rupture contractuelle, sur laquelle porte le conflit, la direction cite un arrêt du 2 février 2016 : « la cour d’Appel de Rouen a annulé le jugement du Conseil des prud’hommes de Rouen en date du 28 avril 2014, suite à la saisine d’un agent de l’établissement de Fécamp. Cet arrêt annule le jugement rendu en première instance en ce qu’il avait requalifié les contrats à durée déterminée en un contrat à durée indéterminée. La Poste prend acte de cette décision de justice. Donc conformément à la décision juridique rendue par la cour d’Appel de Rouen, la relation contractuelle entreLa Poste et l’agent est rompue. La Poste respectueuse des principes fondamentaux de la République a appliqué la décision de l’autorité judiciaire compétente. Il n’appartient pas à La Poste de remettre en cause une décision de justice. L’entreprise ne peut y déroger, la décision juridique doit être appliquée. »

Ni préavis, ni prime, ni entretien préalable

(source : Normandie Actu)

Rians : deux salariées de la Poste risquent le licenciement pour une vidéo postée sur Facebook

Deux employées de la Poste de Rians dans le Var risquent un licenciement pour faute professionnelle. La raison : une vidéo tournée sur leur lieu de travail et postée sur Facebook.

© France 3

Aujourd’hui un mouvement de grève a touché la poste de Rians, dans le Var. Un mouvement de soutien à deux salariées menacées de licenciement pour faute. En cause : une vidéo tournée sur leur lieux de travail et postée sur Facebook. Une vidéo qui montrerait les deux salariées en train de danser devant un véhicule de la Poste.
La direction de la Poste considère que cette vidéo nuit à l’image de l’entreprise.
Les deux salariées seront convoquées le 8 janvier pour un conseil de discipline.
(source : france 3)

Hauts de Seine : Menaces de grève à la Poste

Colombes, vendredi. Des salariés ont manifesté devant la mairie après l’annonce du licenciement d’un agent accusé d’avoir insulté une supérieure.
Colombes, vendredi. Des salariés ont manifesté devant la mairie après l’annonce du licenciement d’un agent accusé d’avoir insulté une supérieure.
(DR.)

Le mouvement se durcit. Hier, les négociations entre la direction départementale de la Poste et le syndicat Sud ont fini dans l’impasse.

Vendredi, des salariés avaient manifesté devant la mairie de Colombes après l’annonce du licenciement d’un agent qui aurait insulté une supérieure.

« La direction se livre à un vrai chantage, dénonce un syndicaliste. Ils renoncent au licenciement en échange de notre acceptation aveugle du plan de réorganisation sur l’agence de Courbevoie ! » Ce plan prévoirait, selon Sud, la suppression de 7 à 10 tournées. « Ils veulent que le CHSCT ne lance pas d’étude complémentaire. Cela revient à prendre un agent en otage pour faire passer une réorganisation collective », poursuit le syndicaliste. A l’issue des négociations avortées, Sud a déposé un préavis de grève pour jeudi.

« Nous demandons le respect des engagements signés par le syndicat Sud dans le cadre du protocole de fin de conflit de juillet 2014, qui prévoit la mise en place d’une nouvelle organisation à Courbevoie », indique la direction. Il reste deux jours pour éviter une nouvelle grève à Colombes.

(source : Le Parisien)

Contre le licenciement de David, mobilisation des postiers de Colombes

Les collègues de Colombes disent non au licenciement de David. Prêts à se mettre en grève si la direction maintien son chantage. La direction voulait « dealer » la tête de David contre le fait que Sud laisse passer la réorganisation de Courbevoie. affreux chantage, patrons aux méthodes de voyous… Mais la lutte es el unico camino !

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(source : Facebook)