Des postiers de Grenoble en grève vendredi

 

Pour s’opposer à la délocalisation d’une partie du personnel de Grenoble-Chavant vers Fontaine, la CGT, FO et SUD annoncent une grève des postiers de 24 heures, ce vendredi 24 juin.

© AFP

Les collecteurs en entreprises ainsi que les guichets dédiés aux professionnels devraient rester fermés vendredi. Les postiers, soutenus par une intersyndicale, entendent bien montrer leur opposition à la délocalisation d’une partie du personnel de Grenoble-Chavant à Fontaine. Une décision prise par la direction qui vient de présenter une nouvelle organisation prévue pour septembre 2016.

Une catastrophe pour les conditions de travail »

Selon les syndicats, cette délocalisation « sera une catastrophe pour les conditions de travail ». Dans la mesure où elle impliquera des « changements d’horaires importants, la fin de la vacation unique par l’imposition d’une pause méridienne, l’insuffisance de prise en compte des limites physiologiques des postiers et le mépris des dirigeants ».

Mercredi 29 juin, ce sont les facteurs qui devraient être en grève.

Le lendemain, la responsable RH du groupe sera dans l’agglo de Grenoble pour une visite « qui n’a rien à voir avec la réorganisation », selon La Poste.

La position de la direction sur le dossier « Grenoble-Chavant »

« La Poste a annoncé en octobre 2015 le transfert d’une partie de l’activité de la Plateforme de Distribution du Courrier de Grenoble-Chavant à Fontaine. Ce transfert, qui sera effectif en septembre, tient compte d’un contexte de baisse continue et historique des volumes de courrier (-7% par an en moyenne sur Grenoble). La responsabilité de La Poste est de transformer les métiers, dont celui du facteur, tout en garantissant à ses clients une qualité de service optimisée.

Le transfert a toujours fait l’objet de discussions avec les postiers concernés et les syndicats depuis l’annonce du projet.

Il n’y aura ni licenciements ni suppressions d’emplois. Le temps de travail des facteurs continuera d’être respecté, conformément à la législation en vigueur. Le bureau de poste et le Centre Financier de La Banque Postale, situés boulevard du maréchal Lyautey à Grenoble-Chavant, ne sont pas concernés par ce projet. »

(source : France 3)

Isère : Mouvement de grève à La Poste

Hier, les bureaux de Poste de Charavines, Le Pin, Virieu-sur-Bourbre et Saint-Geoire-en-Valdaine ont gardé portes closes.

En cause, un mouvement de grève à l’appel de la CGT-FAPT, afin de dénoncer « un manque de personnel empêchant de pouvoir tenir ces bureaux correctement et d’assurer la mission de service public dans de bonnes conditions. Certains de ces bureaux sont donc régulièrement fermés, faute de guichetiers. »

Des problèmes de manque de personnel sont en cause

Selon la direction du réseau La Poste de l’Isère, six agents ont finalement été grévistes, sur les 13 personnes que couvrait le préavis déposé par la CGT-FAPT. Le bureau des Abrets a été partiellement ouvert, n’assurant que les remises de lettres recommandées et de colis. Le bureau de Pont-de-Beauvoisin est, quant à lui, resté totalement ouvert.

« Sur le terrain des Abrets et de Virieu-sur-Bourbre, La Poste est confrontée à des problèmes ponctuels d’absentéisme, avec deux arrêts maladie pour une durée de 15 jours. Elle a choisi de maintenir une ouverture et de déployer ses moyens sur les bureaux où la fréquentation est la plus forte et a été contrainte de fermer certains bureaux cette semaine », spécifie la direction du réseau La Poste de l’Isère. Avant d’ajouter : « Une nouvelle organisation de travail a été mise en place récemment, sur les bureaux de poste du terrain des Abrets. Deux appels à candidatures internes pour des postes de guichetiers ont ainsi été lancés, en septembre et en octobre. Faute de candidats, un jury sera mis en place courant décembre, pour identifier d’éventuelles mobilités intermétiers (facteurs, par exemple). Par ailleurs, une personne est actuellement en formation pour devenir facteur guichetier au Pin. »

Hier soir, les syndicats n’excluaient pas de mobiliser à nouveau, dans un avenir proche, sur le terrain.

(source : le Dauphiné)

SUD-ISERE La distribution des plis électoraux pousse des postiers à la grève

Collectés par La Poste, les plis contenant les professions de foi des candidats aux élections régionales sont apportés aux domiciles par les facteurs en moins de deux semaines pour le premier tour (6 décembre) et en moins de trois jours pour le second (13 décembre). Une tâche pour laquelle ces derniers ne perçoivent aucune rémunération supplémentaire, sauf à justifier d’un dépassement d’horaires.

Déjà lesté par la perspective du déménagement de la tour Chavant, à Grenoble (voir nos éditions du 13 novembre), le climat du dialogue social se dégrade encore à La Poste iséroise. Afin de protester contre la « surcharge de travail » engendrée par les élections régionales des 6 et 13 décembre prochains, le syndicat Sud PTT appelle à une journée de débrayage aujourd’hui.

« Depuis la dernière présidentielle, nous ne sommes plus rémunérés pour la distribution des bulletins électoraux », déplore Isabelle Beddelem de Sud PTT. Dans un communiqué, l’organisation syndicale réclame une compensation en fonction du poids et du nombre de plis traités.

« Les agents devraient toucher 10 heures supplémentaires de paye pour le premier tour et 8 heures à l’occasion du second, juge la syndicaliste. Soit ce que nous avions auparavant. » Sauf volte-face, seules les heures supplémentaires seront pourtant payées.
« Ça ressemble à du détournement de fonds publics »

« Il s’agit d’un mode opératoire défini en 2014, détaille la direction du groupe. La Poste est titulaire du marché du ministère de l’Intérieur ayant pour objet l’acheminement et la distribution aux électeurs de la propagande électorale dans le cadre des élections et référendums pour la période 2014-2016. Ce marché couvre donc les élections régionales. » À ce titre, l’opérateur postal touche 60 millions d’euros de la part de l’État.

Une somme qui « doit revenir aussi aux facteurs… Autrement, ça ressemble à du détournement de fonds publics », dénonce le syndicat. « On se demande où passe l’argent », insiste Mme Beddelem. « Il est impossible de résumer la situation en disant que, sur le montant prévu par le contrat, autant d’euros vont aller à tel ou tel facteur, rétorque la direction. Les agents ne sont pas payés à la pièce, mais bien rémunérés avec un salaire chaque mois. Et leurs tournées ne sont pas les mêmes. »

Pour manifester leur hostilité, des grévistes organisent un rassemblement aujourd’hui devant la préfecture, de 12 heures à 14 h. Ce faisant, ils entendent également alerter au sujet de la « répression syndicale » et apporter leur « soutien aux collègues d’Air France. »

Aucun accord n’ayant été trouvé en comité de dialogue social, le mouvement pourrait se prolonger dans les jours à venir.

 

(source : le dauphiné)

Grève suivie aux bureaux de La Poste de Civray et Couhé

Les postiers de Civray et Couhé ont suivi à près de 90% le mouvement de grève national, hier. Trois tournées et six postes pourraient être supprimés.
Jeudi matin, le courrier n'a pas été distribué.

Jeudi matin, les voitures de La Poste sont restées sur le parking. On a enregistré 85 à 90% de grévistes à Civray et Couhé. On peut se demander par quoi est motivé ce mouvement d’une ampleur exceptionnelle. D’habitude, les deux bureaux sont plutôt calmes et n’ont pas la grève facile. Ce jeudi, même si le mouvement est national, le collectif Civray Couhé insiste:« Notre mouvement est local, la revendication est adressée à notre direction. »

« Une restructuration inacceptable »

En effet, il y a une quinzaine de jours, celle-ci a présenté une « restructuration inacceptable » selon le collectif, trois tournées de facteurs seraient supprimées à Civray, soit quatre postes et deux postes à Couhé. Cette décision ferait suite à la suppression de deux tournées il y a deux ans. « Ils motivent cette décision par la baisse du trafic courrier et anticipent de deux ans supplémentaires. Le 5 avril, la commission du Sénat a reçu Philippe Wahl, président de La Poste, elle estime que la prévision de baisse du courrier est exagérée. On ne peut pas taxer les sénateurs de syndicalistes. »
Les facteurs disent que leur temps de travail ne prend pas suffisamment en compte le travail réel. Le facteur du XXI siècle fait beaucoup d’autres prestations (relevé de compteur électrique, sondage, distribution de catalogues…). « Nous ne pouvons pas tout mettre dans les heures qui nous sont imparties, on dévalorise notre métier, on dégrade le service public. Dernièrement, 534 catalogues ont été remis en mains propres, la collecte de commandes a été réalisée… Les heures n’ont pas été comptabilisées. »
Le personnel ne peut accepter une amputation aussi drastique dans les postes de travail du Sud-Vienne.

NDLR: Olivier Colin, directeur de La Poste de Civray, qui nous a reçus, n’a rien à ajouter; il a fait en sorte que le bureau reste ouvert au public.

(source : centre presse)

Les facteurs d’Echirolles stoppent la grève après avoir obtenu « une délocalisation groupée »

Après un mois de grève, les facteurs d’Echirolles ont finalement repris le travail, ce mardi 31 mars, après la signature d’un accord avec la direction de La Poste. Les agents pensent être sur la voie « d’une délocalisation groupée ».

Le site de La Poste à Echirolles © Google Street View

Le site de La Poste à Echirolles

« Il va y avoir délocalisation du tri du courrier sur le centre de Grenoble Lionel Terray, mais on va tous partir ensemble », explique François Marchive du syndicat Sud PTT. Cet accord de reprise du travail sonne donc comme une demi-victoire. Les facteurs souhaitaient avant tout rester à Echirolles, ils ont finalement gagné une délocalisation de l’activité sur un seul site et non sur plusieurs, comme la direction l’avait imaginé. « C’est important pour éviter les erreurs de tri », justifie encore le syndicaliste. En fait, cette hypothèse du « déménagement groupé » avancée par les facteurs n’est pas encore tout à fait validée.

« Le CHSCT (Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail) va étudier la configuration la plus favorable pour le transfert d’activité », précise la direction dans un communiqué. Mais comme le CHSCT est en partie tenu par des membres du personnel, il y a de fortes chances que les facteurs obtiennent ce qu’ils veulent.

L’arrivée de l’activité d’Echirolles à Grenoble Lionel Terray pourrait être effective dès le 19 mai. Au passage, la ville d’Echirolles ne sera plus divisée en 21 tournée mais en 18. Après le tri à Grenoble, les facteurs devront donc faire quelques kilomètres avant de commencer à distribuer le courrier.

Mais le comité de soutien aux facteurs, notamment composé d’élus, n’a pas encore dit son dernier mot. Ses membres redoutent toujours la vente du site de La Poste à Echirolles, alors que le terrain avait été acquis pour 1 franc symbolique au nom du service rendu.

L’autre dossier qui avait motivé cette longue grève, -la pause méridienne-, semble abandonné. La direction souhaitait généraliser cette coupure de la journée en deux, alors que les facteurs travaillent actuellement en continu entre 6h45 et 14 heures avec une pause payée de 20 minutes. Cette marche arrière a aussi permis à La Poste d’obtenir une reprise du travail des facteurs de Saint-Marcellin mercredi dernier.

(source : France 3)

Échirolles (38) : les facteurs entament leur 3e semaine de grève !

Depuis le mois de novembre, les facteurs d’Échirolles (banlieue sud de Grenoble) sont en lutte pour défendre leur bureau de poste et leurs conditions de travail.

En effet, La Poste a non seulement décidé d’imposer à tous les facteurs du département une réorganisation de leur temps de travail en mettant en place une pause méridienne obligatoire, mais également de fermer leur bureau pour réaliser une opération immobilière juteuse.
La pause méridienne aurait pour conséquence de changer les horaires de tous les facteurs en les faisant travailler matin et après-midi. Cette pause est un prétexte pour supprimer des tournées et casser encore un peu plus le métier de facteur. Sur cette revendication, La Poste a reculé la semaine dernière.
Quant à la délocalisation, les facteurs seraient dispatchés comme des pions dans deux centres courrier de communes voisines. Tournées rallongées et restructurées, entassement dans des centres, La Poste ne recule devant rien pour faire toujours plus de profit, quitte à mettre la santé des agents en danger.

Un large soutien populaire
Depuis novembre, la mobilisation ne faiblit pas et recueille un large soutien de la population, des commerçants de la ville et des élus attachés à un service public de proximité et de qualité. Une pétition a déjà reçu plusieurs milliers de signatures. Samedi dernier, un comité de soutien a été lancé et un grand loto a permis de rassembler plus de 200 personnes, dans une soirée festive où facteurs et usagers ont pu se retrouver et échanger.
De son côté, La Poste préfère se faire épingler par l’inspection du travail et embaucher des intérimaires pour couvrir les tournées. Elle n’hésite pas non plus à menacer les agents. Tout est bon à sacrifier au dieu du profit.
Mais malgré ces méthodes, la mobilisation ne faiblit pas, et les facteurs entament leur 3e semaine de grève. Prochaine étape, une marche de soutien samedi 21 avril à 10 h devant la mairie d’Échirolles.

(source : NPA)
Pour donner à la caisse de grève, chèques à SUD PTT, 12 bis rue des Trembles 38100 Grenoble, avec au dos la mention « grève d’Échirolles »

Grève à La Poste : distribution du courrier perturbée sur Echirolles, Saint-Marcellin, Saint-Egrève et Les Abrets

Ce mercredi 18 mars, un préavis de grève limité de 24 heures a été déposé sur les établissements courrier des Alpes du nord. Le mouvement est suivi en Isère, particulièrement à Echirolles où les postiers s’opposent toujours à leur déménagement.

© France 3 Alpes
Selon la direction de La Poste, 70 agents sont en grève, soit 1,5 % des personnes couvertes par les préavis. Toutefois, des secteurs sont plus touchés que d’autres et la distribution du courrier est perturbée sur plusieurs secteurs du département de l’Isère: Saint-Marcellin, Saint-Egrève, Les Abrets et Echirolles.

Toujours selon la direction, « il n’y a pas d’impact pour les professionnels disposant d’un service collecte, remise et boîtes postales. Toutes les boîtes aux lettres de rue sont relevées. Les bureaux de poste ne sont pas impactés, et restent ouverts aux horaires habituels ».

La justification des facteurs est la suivante: « Après avoir attaqué nos tournées, multiplié les réorganisations, augmenté notre charge de travail, fermé des centres courriers, La direction veut faire travailler les facteurs le matin ET l’après-midi. » Si dans la majorité des cas c’est donc un changement dans l’organisation du temps de travail qui est en cause, La Poste a toutefois affaire à un noyau dur de la contestation. Les facteurs d’Echirolles se battent, eux, depuis novembre 2014, contre le déménagement de leur centre de distribution. A l’avenir, les 22 tournées ne partiraient plus d’Echirolles, mais d’Eybens. Ils parlent carrément d’une « délocalisation ».

Reportage Jordan Guéant et Jean-Pierre Rivet : cliquez sur l’image ! 

 
(source : France 3)

Echirolles: les facteurs ne veulent pas lâcher

Depuis le 27 février, la majorité des facteurs échirollois (une quinzaine) est en grève “illimitée” pour dénoncer le projet de délocalisation du service, vers Grenoble et Eybens. Une grève rythmée par les interventions publiques, les rencontres avec la population, et les espoirs de déblocage de la situation.

Las : rien ne bouge, et les postiers attendent désormais l’entrevue prévue mercredi matin, avec M. Evain, directeur d’établissement. D’ici là, ils ont passé le week-end à consolider leurs soutiens.

Ainsi, samedi, c’était la création officielle du comité de soutien aux facteurs. Un comité qui compte déjà plus d’une cinquantaine d’élus (dont Renzo Sulli, maire d’Échirolles, Marc Baïetto et Sylvette Rochas, conseillers généraux, Pierre Meriaux et François Auguste, conseillers régionaux…) et de nombreuses personnalités locales.

Le soir, place à la détente avec le loto solidaire, qui a attiré quelque 170 personnes. Des actions qui ajoutent à la motivation des facteurs. « Et pourtant, 15 jours de grève, ça commence à coûter cher », reconnaît François Marchive, postier. « Nous sommes fatigués, énervés et déçus du mépris que l’on sent de la part de notre direction ».

Une marche citoyenne, avec départ à 10 heures de la mairie d’Échirolles, est prévue samedi par les facteurs.

(source : le Dauphiné)