Lot-et-Garonne : Les employés de La Poste en grève illimitée

Les syndicats et personnels ont marché jusqu’à la mairie et ont été reçus par Patrick Cassany./Photo J.P.

Les guichetiers lot-et-garonnais ont l’impression d’être face à un mur. La Poste a refusé toute proposition de rencontre. «Nous avons eu un appel de leur part seulement aujourd’hui, en début d’après-midi. Ils désiraient une négociation téléphonique. Nous avons refusé, comment voulez-vous dialoguer à plusieurs autour d’un téléphone ? Une négociation, c’est face à face, mais ils ont repoussé toutes nos propositions de rendez-vous», explique Sylvie Rossi, secrétaire générale CGT FATP 47. Statu quo donc pour l’heure, entre deux parties qui tiennent leurs positions. Les personnels et syndicats (CGT FATP 47 et FO COM 47) organisaient ainsi hier à 17 heures un rassemblement devant le bureau de Villeneuve. Puis une marche a suivi, le cortège passant aux endroits fréquentés et notamment devant la sous-préfecture, encadré par les forces de l’ordre. «Il y a un vrai refus de dialogue. Mais la mobilisation est là : 100 % des non-cadres sont aujourd’hui en grève, les bureaux de Casseneuil, Eysses et Pujols sont fermés», précise Gérard Lescure, secrétaire départemental FO COM 47. Un cahier de doléances recueille des signatures en soutien au mouvement, que ce soit par le personnel, les usagers ou certains élus. Un préavis de grève illimité a été déposé hier par les deux syndicats, ces derniers précisant que La Poste «a eu le temps de réfléchir depuis la semaine dernière (date de début des protestations, N.D.L.R.), mais rien n’a bougé depuis».

Destination finale de la marche : la mairie, où les représentants de la manifestation devaient être reçus par Patrick Cassany à 18 heures. «Nous espérons que le maire maintiendra ses positions. Il l’a fait une première fois dans sa lettre au directeur des relations territoriales, nous attendons désormais un vrai soutien assumé».

(source : la Dépêche)

Lot-et-Garonne : plusieurs bureaux de poste en grève le 6 mai

Deux syndicats ont lancé un appel à la grève pour l’ensemble des personnels des bureaux du Villeneuvois et du Livradais

Ce mouvement fait suite à l’annonce, la semaine dernière, de la réduction des amplitudes d’ouverture à partir du 6 juillet.©

Un préavis de grève, concernant les agents des bureaux de poste de Villeneuve-sur-Lot, Eysses, Pujols, Sainte-Livrade-sur-Lot, Casseneuil et Castelmoron-sur-Lot, a été déposé par les syndicats FO et CGT pour la journée du mercredi 6 mai. Un mouvement qui fait notamment suite à l’annonce, la semaine dernière, de la réduction des amplitudes d’ouverture à partir du 6 juillet. Une décision justifiée, selon la direction de Périgueux, par « une baisse de la fréquentation des bureaux de poste concernés de 17,3 % ».

Les syndicats revendiquent ainsi le maintien de l’ouverture méridienne du guichet de Villeneuve-sur-Lotqui, dans le projet présenté il y a quelques jours, devrait fermer entre 12 h 30 et 13 h 30. Ils s’opposent également à la fermeture hebdomadaire des bureaux de Pujols, Eysses et Casseneuil, ainsi qu’à la réduction d’horaires à Sainte-Livrade-sur-Lot.

L’organisation du travail est également pointée par les représentants des salariés qui souhaitent, entre autres, le maintien d’un samedi sur deux de repos, une liberté du choix des dates de congés ou encore « un volant de remplacement à hauteur des besoins du terrain »…

(source : Sud-ouest)

Facteurs en grève : la faute à la propagande électorale

Une partie des grévistes, hier, devant la plate-forme de distribution du Passage-d’Agen./ Photo Jean-Michel Mazet

À l’appel de la CGT, une partie des agents du courrier (facteurs, collecteurs, manutentionnaires) de la Poste de Lot-et-Garonne a cessé le travail hier matin. Selon la direction régionale, ils étaient 9,5 % de grévistes, sur un total de 649 agents lot-et-garonnais. Cette grève a évidemment eu un impact sur la distribution des lettres et colis, surtout dans les zones d’Agen, Nérac, Aiguillon, Damazan, Clairac ou encore Puymirol. D’autres zones ont en revanche été «épargnées», à l’image de Villeneuve-sur-Lot où seulement un ou deux facteurs n’ont pas pris le travail. Selon la CGT, qui a négocié – en vain – hier après-midi avec la direction de la Poste, le conflit porte sur différents points. Citons par exemple, «la détérioration des conditions de travail» ou encore «la dégradation du service public», éléments inhérents «au manque de personnel puisque les départs ne sont pas comblés par de nouvelles embauches». Un autre point alimente le mécontentement : la distribution des plis électoraux. «Nous avons toujours eu des compensations financières pour la distribution des professions de foi des candidats, explique Sylvie Rossi, de la CGT. Or, là, plus rien, alors que ce type de compensation liée à la surcharge de travail pour les facteurs est toujours accordé dans d’autres départements, je pense par exemple à la Seine-Maritime, aux Hauts-de-Seine, aux Bouches-du-Rhône, etc. Notre proposition est simple : que toutes les heures effectuées par les agents soient payées. Nous n’avons pas obtenu satisfaction, donc le mouvement se poursuivra mercredi.»

90 % des plis déjà reçus

Du côté de la direction de la Poste, on souligne que le dialogue n’est pas rompu, et que des réunions se sont succédé vendredi, lundi et mardi. D’autres se profilent pour mettre un terme à ce mouvement social. «S’agissant des plis électoraux, précise la direction, il y avait avant une compensation dite «à l’objet». Depuis un an, nous avons changé de méthode. Mais si des distributions de propagande électorale sont réalisées lors d’heures supplémentaires, elles seront évidemment toutes payées.» L’entreprise souligne toutefois la «baisse drastique et structurelle» du courrier papier, avec une chute du trafic annuelle de 6 %. En clair, la sacoche du facteur est de moins en moins lourde, les tournées sont de moins longues, et il a donc le temps – sur ses horaires de travail standards – de distribuer la documentation électorale.

«Le dialogue se poursuit, répète-t-on à la Poste. Et nous mettrons tout en œuvre pour que ces courriers liés aux élections départementales soient tous distribués» avant le premier tour. Hier, 90 % de ces plis avaient déjà été reçus par les électeurs.

(source : la Dépêche)

Lot-et-Garonne : Préavis de grève à la Poste

Un préavis de grève illimitée a été déposé./ Photo archives

La CGT vient de déposer un préavis de grève illimitée à partir du mardi 17 mars à 0 heure. Ce préavis concerne l’ensemble du personnel titulaire et contractuel, cadres et non cadres de tous les services courriers distribution, concentration, Cedex, cabine.

«Manque de personnel»

«Ce préavis est motivé» explique Sylvie Rossi, secrétaire générale de la CGT Poste, «par le manque de personnel catastrophique dans la plupart des établissements tous services confondus. Arrêt des tournées à découvert, comblement immédiat de toutes les vacances d’emploi par un agent permanent et pérenne comme il est prévu au cadre réglementaire, embauche des CDD en CDI ou encore paiement en heures supplémentaires de toute la charge de travail excédante pour les agents concernés dans le cadre des deux tours des élections départementales.»

La CGT demande en plus «l’arrêt des réorganisations qui suppriment des emplois et qui met en péril la santé des agents et le paiement des heures supplémentaires pour tous les dépassements d’horaire.» Le préavis est déposé pour une durée illimitée et concernera l’ensemble du département de Lot-et-Garonne.

 

(source : la Dépêche)

Poste : la CGT se mobilise, la direction négocie

Les négociations pour trouver une issue au conflit se poursuivent.

«La Poste sort l’artillerie lourde pour contrer la mobilisation, il semble que le syndrome d’Agen-Carnot et sa victoire plane sur les esprits de la direction» explique la CGT, à l’origine du mouvement revendicatif entamé hier à Fumel. «La direction profite des 5 jours de préavis de grève pour organiser les moyens de remplacement des agents grévistes. Désignation d’agents, envoi de personnel extérieur ou intérimaire, mobilisation des cadres pour assurer les services, tous les moyens sont déployés pour que les agents grévistes du 17 février soient remplacés !» Pour la CGT, «la direction a pour objectif de supprimer des emplois et de réduire les horaires d’ouverture des bureaux ce qui diminuera considérablement l’activité et à très court terme entraînera leur transformation en agence postale communale ou en Point Poste commerçant.»

La CGT craint d’autres réorganisations

Les syndicalistes CGT craignent que d’autres réorganisations n’interviennent dans le prochain trimestre : les bureaux du «Terrain de Sainte-Livrade» seront rattachés à ceux de Villeneuve-surLot avec 4 emplois en moins dont celui du directeur d’établissement de Sainte-Livrade ; Marmande perdrait 2,60 emplois ; Tonneins perdrait 1 emploi. Pour la direction, «le préavis de grève déposé par la CGT et FO n’est pas suivi par les agents de Fumel, il n’y a donc aucune perturbation dans l’ouverture des bureaux de poste du Fumélois. Tous les agents de la Poste du Fumélois ont pris leur service, les bureaux fonctionnen t normalement.» La direction ajoute, «lors des négociations la direction a fait des propositions concrètes avec notamment la garantie que 100 % des agents de La Poste du Fumélois restent travailler dans le Fumélois.» Selon la direction, enfin, «les négociations se poursuivent dans l’espoir de trouver au plus vite une solution à ce conflit.»

(source : la dépêche)

La mouvement débutera mardi. La CGT entend protester contre la suppression de deux emplois et une réduction d’horaires

Le syndicat souhaiterait que les négociations se déroulent sur le Fumélois, et non à Périgueux.© PHOTO

ILLUSTRATION AFP

La CGT annonce un préavis de grève illimitée, à compter de mardi, dans les bureaux de poste de Fumel, Monsempron-Libos, Montayral, Sauveterre, Saint-Vite et Saint-Sylvestre-sur-Lot. Un mouvement dirigé contre la suppression de deux emplois à la suite de la fermeture du bureau de Penne-d’Agenais, que la justice a ordonné à La Poste de rouvrir, et des prochaines réductions d’horaires de ceux qui dépendent du bureau principal de Fumel. « Nous souhaitons que la direction revoie les horaires d’ouverture pour que les agents puissent mieux servir les usagers », explique le syndicat. Ce dernier souhaite également que les négociations se déroulent sur le Fumélois et non à Périgueux.