La Poste. Facteurs en grève au Havre. 15 emplois seraient menacés

15 emplois seraient menacés par La Poste dans le service courrier du centre du Havre (Seine-Maritime). Facteurs et postiers seront en grève, mardi 22 et mercredi 23 septembre 2015.

Les facteurs et postiers ont massivement répondu  à l’appel des syndicats, mardi 22 septembre 2015. A l’issue d’une réunion avec leur direction, “qui n’a permis aucune avancée”, regrette Sud-PTT, les grévistes ont fait le choix de reconduire leur mouvement, mercredi 23 septembre 2015. Et la grève va se poursuivre jeudi 24 septembre 2015. Les grévistes qui ont été reçu par le Sous-préfet, mercredi 23 septembre, pour échanger sur les difficultés de leur métier, ont décidé de reconduire leur préavis pour 24h.

En janvier 2014, les postiers du Havre avaient déjà manifesté pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et de la qualité du service public.
En janvier 2014, les postiers du Havre avaient déjà manifesté pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et de la qualité du service public.

Les facteurs du Havre (Seine-Maritime) et de son agglomération ont déposé un préavis de grève, à l’appel des syndicats Sud-PTT et CGT-FAPT-76, pour le mardi 22 septembre 2015. Motif ? Une nouvelle réorganisation du service courrier de la ville basse du Havre qui doit se mettre en place mardi 17 novembre 2015.

Cette restructuration entraînera la suppression de 15 emplois et l’aggravation des conditions de travail des agents », dénoncent les organisations syndicales. Des perturbations dans la distribution du courrier sont annoncées.

Des grèves à répétition au Havre

En janvier 2014, les agents avaient déjà observé trois jours de grève pour dénoncer « la politique de réorganisation permanente, et des dégradations des conditions de travail ».  En avril 2015, ce sont des cadres de La Poste, cette fois-ci, qui étaient montés au créneau. Septembre 2015, les revendications restent identiques.

Le projet présenté est particulièrement destructeur pour l’emploi. Ce sont près de 10 % des effectifs actuels que La Poste envisage de supprimer », rage le secrétaire régional SUD-PTT de Haute-Normandie, Sylvain Sigurani. « Les facteurs qui commencent leur travail au plus tard à 7h30 auront des prises de service qui s’échelonneront de 8h à 8h20, retardant d’autant plus les heures de distribution du courrier. La direction a par ailleurs décidé d’éclater le centre courrier principal en plusieurs unités de facteurs, sans qu’il soit démontré que ce projet soit pertinent en terme l’amélioration du service public. »

Les facteurs du quartier de Caucriauville en grève aussi

Les syndicats, pour donner plus de force à leur propos, mettent en perspective le récent exemple du bureau de Poste du quartier de Caucriauville, implanté dans la ville haute du Havre, qui a vécu, en juillet 2014, une nouvelle réorganisation. L’antenne était vouée à une automatisation complète. En juin 2014, les agents s’étaient mobilisés pour dénoncer les retards à venir dans la distribution du courrier. En octobre, ils respectaient une journée de grève pour relayer la colère des usagers. Des retards quotidiens dans la distribution du courrier étaient pointés du doigt. Ils restent d’actualité.

La Poste n’a toujours pas tiré les leçons de ses erreurs passées et concourt à une dégradation de la qualité du service rendu », regrettent les syndicats.

Mardi 22 septembre 2015, les postiers (facteurs et agents courrier) de la ville basse et les facteurs de Caucriauville qui desservent Caucriauville, Rouelles, Sainte-Cécile et Frileuse, seront donc en grève.

Les facteurs et postiers ont massivement répondu à l’appel des syndicats, mardi 22 septembre 2015. A l’issue d’une réunion avec leur direction, “qui n’a permis aucune avancée”, regrette Sud-PTT, les grévistes ont fait le choix de reconduire leur mouvement, mercredi 23 septembre 2015.

(source : Normandie Actu)

Récit de la grève à la Poste en Basse-Normandie

Fin 2014, la direction services courrier-colis (DSCC) de Basse-Normandie a annoncé son nouveau plan « réorg 2015/2016 »… Au menu : suppression de tournées, modification des horaires de livraison du courrier dans les centres, durée hebdomadaire de travail (DHT) entre 39h22 et 42h00, baisse des 4RM (véhicules quatre roues motrices) de 20 % et mise en place de la pause méridienne sur tous les sites bas-normands pour les facteurs finissant après 13h45.

L’arnaque de la pause méridienne 

« La pause méridienne », voilà un terme synonyme de repos qui cache un outil pour la direction de La Poste pour faire plus de gains de productivité sur le dos des facteurs.

La pause méridienne, comme le dit son nom, c’est une pause pour se restaurer le midi. Une pause non rémunérée, du temps personnel. La DSCC Basse-Normandie l’a calculée à 45 minutes. Ce qui revient à demander aux facteurs de prendre leur service à 7h35, de revenir dans leur bureau ou d’aller dans un point de restauration à 12h00, de manger et de repartir à 12h45 pour finir leur service à 15h30. Cette pause méridienne permet aussi à la boîte de récupérer notre pause actuelle de 20 minutes qui est payée, donc de faire un gain de productivité de 20 minutes par facteur.

La direction motive cette décision par l’arrivée plus tardive des camions (décision prise par la DSCC), le caractère obligatoire de cette pause pour les facteurs qui finissent après 13h45 et par l’émergence de nouveaux services et donc de tâches à effectuer l’après-midi (sans jamais les présenter). Et quand on regarde de plus près les directives de la boîte, tous est fait pour nous faire finir après 13h45 et donc nous imposer cette pause méridienne (camions retardés, DHT élevée, etc.).

La mise en place d’un plan de mobilisation 

Face à cette annonce, les organisations syndicales bas- normandes CGT, SUD, CFTC ainsi que les sections FO de la Manche et de l’Orne ont décidé de se rencontrer et une intersyndicale a vu le jour. Cette unité syndicale au niveau régional est historique en Basse-Normandie. FO Calvados et la CFDT Basse-Normandie ont refusé de se battre, préférant accompagner la direction dans sa politique.

Un plan de bataille s’est amorcé en trois phases :

Une pétition régionale a été envoyée dans tous les bureaux de la région. Toutes les équipes syndicales l’ont fait signer. Au total, c’est près de 70 % de facteurs qui ont signé cette pétition.

Lors de chaque audience avec la direction, l’intersyndicale a attaqué sur la pause méridienne, mais La Poste est restée sourde au mécontentement des facteurs/rices.

Un préavis de grève illimité du 24 février a été déposé et une manifestation régionale à Caen, devant la direction, a été prévue.

A l’approche du 24 février, les équipes syndicales les plus combatives étaient sur le terrain depuis fin novembre pour expliquer les méfaits de cette pause imposée, qui cache une dégradation des conditions de travail, des cadences de l’indemnité de collation de 2 euros par jour). Localement, nous étions présents sur les neuf bureaux de notre plaque, avec des visites de bureaux régulières et répétées, des prises de paroles avec pour objectif l’affrontement avec la direction, des tracts hebdomadaires…

Tous les voyants étaient au vert au niveau de la préparation, mais le doute était là ! Jamais au niveau régional, au niveau départemental, et encore moins au niveau local, une lutte de ce type, un « tous ensemble » n’avait vu le jour.

Dans nos interventions dans les bureaux, nous faisions passer l’idée qu’il ne faut pas attendre de devoir se battre seuls contre les réorganisations que la boîte veut imposer bureau par bureau, mais qu’il faut lutter ensemble avec le même objectif car c’est la seule façon d’entrevoir la victoire.

Le 24 février : vive la grève ! 

Le 24 février à 6 h, nous étions à Lisieux. Les collègues de plusieurs bureaux étaient partis directement à Caen, mais nous nous avons fait le choix de faire un premier rassemblement à partir de 7 h pour montrer au directeur d’établissement (DE) que nous étions là et bien là. A 7h15 nous étions une cinquantaine de facteurs/rices et les premiers taux de grève sont tombés : 100 % sur les bureaux de Cambremer, Orbec, Honfleur et Livarot, 90 % sur Pont l’Évêque, 80 % sur Lisieux, 50 % sur Deauville, Cabourg et Dives. 70 % des tournées étaient à découvert (non distribuées). Nous avons alors pris conscience que ce mouvement n’allait pas être comme les autres.

Nous avons organisé une assemblée générale (AG) pour faire un point sur la matinée. L’AG a mandaté une délégation pour rencontrer la direction locale. La rencontre n’a rien donné, le DE local nous expliquant qu’il n’avait aucun pouvoir sur les réorganisations.

Nous nous sommes donc toutes et tous rendus à Caen, où un rassemblement gigantesque a eu lieu. Plus de 600 collègues, la direction a annoncé 1236 grévistes sur 2000 facteurs/rices. L’instant était historique et chacun en a pris la mesure. Après avoir défilé en ville, une délégation a été reçue par la direction… Mais pas par le directeur régional ! D’après ses adjoints, celui-ci était « retenu à Paris pour une réunion à caractère obligatoire ». A l’issue de cette audience, deux choses étaient claires : les DE locaux avaient la main sur les réorganisations et, surtout, l’absence du directeur régional montrait son mépris absolu pour nous.

Une AG avec plus de 500 facteurs s’est organisée devant l’immeuble de la direction régionale et la reconduction a été votée à l’unanimité. Nous nous sommes ensuite regroupés par plaque afin de faire des AG locales pour s’organiser. Sur notre plaque tous les bureaux étaient d’accord sur la nécessité de hausser le ton ! Nous nous sommes donné un rendez-vous pour le lendemain, à 6 h devant la plateforme de distribution courrier (PDC) de Lisieux.

Victoire sur la plaque de Lisieux 

Le lendemain, les postiers/ères des quatre bureaux déjà en grève la veille à 100 % étaient toujours là. Le bureau de Lisieux avait toujours 80 % de grévistes. Par contre, du côté de Deauville le taux de grève avait chuté. Et pour Pont-l’Évêque, c’était la douche froide, ce bureau historiquement tenu par FO, après avoir voté en AG la reconduction de la grève, avait subi l’influence de FO et avait entièrement repris le boulot. Nous étions près de 90 présents, une AG s’est organisée pour décider du déroulé de la journée (blocage des camions, prise de parole dans le centre avec les non grévistes, choix de la délégation pour les négos…).

La poste a utilisé son « package » habituel : huissier, Renseignements généraux, menaces. Mais les facteurs/rices ne se sont pas laissés intimider, au contraire, cela a renforcé leur envie de se battre. Pour la première fois, nous avons organisé une AG dans le centre avec les grévistes et les non-grévistes. Encore les huissiers, les menaces… J’ai pris le mégaphone et j’ai fait le point sur la veille et sur la journée. J’ai cherché à exprimer notre volonté de ne rien lâcher : « Aujourd’hui la peur a changé de camp, il faut nous rejoindre ». Cela a payé car trois non-grévistes nous ont rejoints. Les autres sont sortis prendre leur pause et discuter avec nous. Nous avons senti que le vent tournait en notre faveur. Le DE est rentré dans le bureau par une porte arrière pour éviter les grévistes !

Il a reçu notre délégation à 8h30. Après négociation, un protocole d’accord répondant à la principale revendication du personnel, à savoir le retrait de la pause méridienne, a été accepté. Une nouvelle AG de grévistes et non-grévistes (ils n’étaient pas partis en tournée et avaient attendu à nos côtés) a validé le protocole de fin de conflit que nous venions de gagner. Avec ce protocole la direction s’est engagée à proposer des horaires maintenant la fin de service maximum à 13h45, c’est-à-dire à ne pas imposer la pause méridienne. Elle s’est également engagée par écrit à revenir sur l’organisation du travail prévue à Honfleur au mois de juin et à tenir compte du protocole pour celles qui sont prévues sur tous les autres centres courrier du secteur d’ici fin 2016 (Livarot, Orbec, Cambremer, Lisieux, Pont l’Evêque, Deauville, Dives-sur-Mer et Cabourg).

L’histoire s’écrit de luttes, et les facteurs du Pays d’Auge et bas-normand en ont écrit une belle page, car cette victoire est historique. Une phrase restera gravée dans l’esprit des grévistes de ma plaque : « Il y avait un avant 24 février, il y a maintenant un après ». C’est aussi une victoire pour les usagers, car notre grève a permis de garantir une distribution matinale du courrier, et non en fin de journée, comme La Poste le souhaitait.

La lutte, ça paye 

Dans le reste de la région, la plupart des négociations ont eu lieu bureau par bureau et non pas par plaque, mais beaucoup de bureaux importants ont obtenu rapidement le retrait du projet de la direction (comme à Cherbourg, Flers, Alençon, Argentan, par exemple). Certains secteurs ont continué par contre à se mobiliser car la direction ne voulait pas lâcher, notamment dans l’agglomération de Caen. La grève s’est terminée le 2 mars : la majeure partie des établissements n’appliqueront pas la pause méridienne.

Christophe Musslé, facteur à Lisieux, militant de la CGT-FAPT, membre du NPA

(source : NPA)

Pause du midi. Fin de la grève illimitée à La Poste, en Basse-Normandie

Le lundi 2 mars 2015, la fin de la grève (illimitée) à La Poste, qui avait été entamée le 24 février 2015, dans l’ensemble de la Basse-Normandie, a été votée. Explications.

(Photo : DR)
La fin de la grève illimitée a été annoncée dans l’ensemble de la Basse-Normandie, le lundi 2 mars 2015 (Photo : DR)

Le jeudi 26 février 2015, ne restaient plus que quelques bastions de grévistes à La Poste en Basse-Normandie, notamment à Caen et à Colombelles (Calvados). Aprèsun mouvement de grève historique dans l’ensemble de la Basse-Normandie, le mardi 24 février 2015 (réunissant un millier de salariés dans les rues selon les syndicats), certains salariés, notamment à Caen et Colombelles, poursuivaient la grève. Le lundi 2 mars 2015, le mouvement s’est finalement achevé dans la matinée.

« Nous sommes satisfaits »

Les grévistes du Pays d’Auge avaient eu gain de cause, le mercredi 25 février 2015. Après des négociations avec les directions locales, la pause méridienne devrait être réaménagée, suivant les revendications des salariés. En revanche, la grève avait été reconduite, le jeudi 26 février 2015, par les syndicats des plaques de Caen et Colombelles. Un mouvement qui s’est finalement achevé le lundi 2 mars 2015. La pause que souhaiterait imposer la direction de La Poste aux facteurs de Basse-Normandie est plus ressentie comme une régression que comme une avancée sociale. L’entreprise, en pleine réorganisation, souhaiterait modifier les tournées des facteurs avec des journées plus longues… mais avec une pause de 45 minutes en milieu de journée, obligatoires.

Nous n’avons pas le pouvoir d’achat suffisant pour poursuivre le combat… Même si la grève s’arrête, nous sommes tout de même contents de voir que La Poste, sur la Basse-Normandie, est revenue sur son positionnement », indique un représentant syndical de La Poste, à Caen, à Normandie-actu.

La majorité des directions locales de La Poste, en Basse-Normandie, aurait donc accepté de limiter l’aménagement de la pause méridienne. Seules quelques villes, telles que Carpiquet, Mézidon-Canon (Calvados), Rémalard (Orne), Saint-James, ou encore Coutances (Manche), ne seraient pas parvenues à avoir gain de cause. « Même si nous regrettons que tous les établissements ne puissent avoir gain de cause, nous sommes satisfaits. Les facteurs ont démontré qu’ils étaient capables de défendre leur métier, de défendre le service public. Nous avons réussi à infléchir la position de la direction », souligne un syndicaliste.

(Source : Normandie Actu)

Facteurs en grève. Vers un retour à la normale

Un rassemblement était encore prévu tôt ce lundi matin, à Carpiquet. Selon la CGT, le travail aurait repris sur l’ensemble des sites.

« Tout le monde a repris le travail ce lundi matin », indique la CGT Fapt, l’une des organisations syndicales à l’origine du mouvement de grève mené la semaine dernière avec Sud PTT et la CFTC Basse-Normandie.

Quelques facteurs se sont retrouvés ce lundi matin, à 8 h, devant le bureau de Carpiquet.

« Des propositions d’organisation de travail sans pause méridienne ont été faites ». 

Une cinquantaine de facteurs en grève avait encore défilé jusqu’à la préfecture de Caen, vendredi matin. Depuis mardi dernier, les facteurs bas-normands se mobilisaient contre l’instauration d’une pause déjeuner de 45 mn, non rémunérée, dans le déroulement de leur journée.

Il faudra quelques jours pour résorber le courrier non distribué. « Mais le travail de tri général s’est poursuivi normalement, précise la communication de la Poste régionale. La situation devrait redevenir normale d’ici mercredi ou jeudi. »

(Source : Ouest France)

La grève des postières et postiers de Basse Normandie continue !

 

La grève des postières et postiers de Basse Normandie continue !

Depuis  le 24 février, les facteurs de la Basse-Normandie sont en grève reconductible. Une grève massive puisqu’il y a plus de 60% de grévistes dans toute la région (1236 facteurs en grève ), avec des pointes à plus de 85 % voire 100 % sur certaines plaques de distribution. Une manifestation mardi 24 février  a rassemblé près de 600 postiers en tenue venus des trois départements dans les rues de Caen vers la direction régionale… dont le directeur était justement absent ! C’est donc à l’unanimité que la grève a été reconduite à mains levées devant les bureaux de la direction régionale, avec le soutien des organisations syndicales Sud, CGT et CFTC de Basse Normandie ainsi que de FO Manche et Orne. La colère est forte et les facteurs sont déterminés, chaque jour des AG sont organisées dans les bureaux de la région.

Les facteurs ne veulent pas de la pause méridienne obligatoire qui entraînerait une modification très importante de leurs conditions de travail et de vie. Ils protestent aussi contre toutes les réorganisations incessantes imposées par la direction de la Poste depuis plusieurs années. La Poste veut désormais aller plus loin, elle parle de « nouveaux métiers » qu’elle veut faire prendre en charge par les facteurs, comme le permis de conduire ou même s’occuper des animaux domestiques. Elle admet elle-même que ces tâches ne représenteront moins de 1% du Chiffre d’Affaires du Groupe en 2020. Son objectif est simple : rendre les postiers corvéables à merci, faire travailler les postiers toujours plus longtemps, alourdir leur charge de travail… pour un salaire de misère.

Voilà pourquoi le mouvement de grève des facteurs de Basse-Normandie est porteur d’espoir : c’est en regroupant leurs forces, qu’ils soient syndiqués ou non, quel que soit leur centre ou leur métier, que les postiers feront reculer la direction de la plus grosse entreprise du pays, dont l’actionnaire principal est l’État. C’est par la convergence des luttes que le monde du travail sera en mesure de mettre un coup d’arrêt aux suppressions d’emplois et de balayer les politiques patronales et gouvernementales anti-ouvrières.

 

(source : NPA Basse-Normandie)

Les postier-es de Basse Normandie font plier La Poste

Communiqué de la fédération SUD PTT

Le 24 février les facteurs/trices de Basse Normandie étaient appelés à la grève sur la DSCC par SUD, CGT, CFTC et FO. Ce jour-là selon les chiffres de la direction près de 60% du personnel était en grève. Il faut donc compter plus de 70% des facteurs/trices en grève en comptant les absents ce jour. Ce sont aussi près de 550 facteurs/trices qui ont manifesté pour exprimer leur colère, colère face à l’instauration de la pause méridienne.

Suite à la très forte mobilisation des facteurs de Basse-Normandie, les organisations syndicales ont été reçues par les deux directeurs adjoints du DSCC à l’issue de la manifestation.

La Direction a indiqué aux grévistes qu’il n’y avait pas de méridienne obligatoire sauf si fin de service après 13h45 et que cela était à la main des Directeurs d’Établissement. Les grévistes ont alors demandé à être reçus par les DE dès le lendemain et ont voté la poursuite du mouvement.

Aujourd’hui 25 février, SUD était présent, en soutien des grévistes, sur tous les sites du Calvados. Les agents ont alors convergés vers les bureaux centres afin de rencontrer les Directeurs. Le nombre de grévistes était à peu près identique à celui de la veille.

Les facteurs/trices ont remporté des victoires sur plusieurs sites avec l’abandon de la pause méridienne dans de nombreux établissements. Sur ceux où la direction de la Poste s’entête comme à Caen et à Colombelles, la grève continue soutenue par SUD et CGT seule.

C’est une preuve que des grèves massives y compris de 24 heures peuvent faire céder la direction. Vendredi, Ce sont les facteurs/trices de l’Isère de la Savoie et de la Haute Savoie qui se mobiliseront. A Thuir (66) et à Gourdon (46), dans le Doubs les facteurs sont toujours en lutte.

La fédération SUD PTT soutient les personnels en lutte. Elle appelle à la solidarité maximum et à amplifier les luttes partout où les conditions sont réunies.

(source : Sud PTT)

Grève à La Poste : « il reste deux situations de blocage »

Grève à La Poste :

La plupart des bureaux des postiers dans la région ont trouvé un accord avec leur direction, suite à la grève lancée mardi 24 février.

Les différents établissements courrier de La Poste ont trouvé des arrangements pour mettre un terme à la grève des agents. Mais ce jeudi matin, la grève se poursuit dans plusieurs bureaux où « il subsiste deux situations de blocage« , relevait Emmanuel Michel, délégué syndical Sud-PTT. Des employés des centres de Caen et Colombelles se sont ainsi réunis ce matin devant la direction régionale de La Poste, où ils souhaitent être reçus.

(source : Tendance Ouest)

Forte mobilisation pour la grève des postiers

Forte mobilisation pour la grève des postiers

La grève lancée ce mardi 24 février par plusieurs syndicats a assez largement mobilisé.

La distribution du courrier devrait être perturbée cette semaine dans la région : ce mardi 24 février, 1 236 facteurs bas-normands sont en grève, si l’on en croit un responsable départemental du syndicat Sud-Ptt. Le groupe La Poste compte pour sa part 902 agents sur 2531 en Basse-Normandie, soit 36% de mobilisation. « Les bureaux de poste ne sont pas impactés par ce mouvement social« , a précisé la direction de la communication par communiqué.

Par ailleurs, 550 postiers bas-normands se sont rassemblés ce matin devant leur direction régionale, à Caen, avant de se déplacer en cortège en centre-ville de Caen. Des assemblées générales doivent permettre aujourd’hui aux syndicats d’envisager les suites de leur mouvement.

(source : Tendance Ouest)

La Poste en Basse-Normandie. La grève des facteurs reconduite, à Caen et Colombelles

Le mardi 24 février 2015, 1 300 salariés de La Poste étaient en grève, dans l’ensemble de la Basse-Normandie. « Un mouvement historique », selon les syndicats. Les salariés et grévistes du Pays d’Auge ont eu gain de cause, le mercredi 25 février 2015. La pause méridienne devrait être réaménagée en suivant les revendications des salariés. En revanche, la grève a été reconduite pour le jeudi 26 février 2015 par les syndicats des plaques de Caen et Colombelles.

(source : Normandie-Actu)