Grève à la Poste au Havre : la levée des blocages votée, au 31e jour

  • Au Havre, la distribution des lettres va reprendre progressivement.
    Au Havre, la distribution des lettres va reprendre progressivement. | Ouest-France
  • Le conflit entre la direction de La Poste et les grévistes touche à sa fin.
    Le conflit entre la direction de La Poste et les grévistes touche à sa fin. | Ouest-France
  • Un accord a été trouvé au Havre après 31 jours de grève à La Poste.
    Un accord a été trouvé au Havre après 31 jours de grève à La Poste. | Ouest-France

Au Havre, les facteurs devraient reprendre le travail ce vendredi 14 octobre. Après 31 jours de grève, ils ont voté la fin du mouvement ce jeudi.

Par 23 voix pour et 20 voix contre, les salariés de La Poste du Havre ont donc mis fin à un mois de grève. La reprise du travail a été votée lors d’une assemblée générale tenue ce jeudi 13 octobre. Le courrier devrait donc être à nouveau distribué progressivement, à compter de ce vendredi 14 octobre 2016.

« Un accord a été signé ce matin, en présence du président du TGI (Tribunal de grande instance) du Havre, par la direction de La Poste et les organisations syndicales, puis approuvé par les agents lors d’une assemblée générale qui s’est tenue cet après-midi », indique la direction du groupe.

Retour à la normal d’ici 15 jours

L’accord prévoit la levée des blocages, en contrepartie de la suppression des sanctions encourues par les deux représentants syndicaux, Sylvain Sigurani (Sud-PTT) et Bruno Venuat (secrétaire CGT-FAPT 76), qui risquaient jusqu’à 1 000 € d’amende pour les blocages des centres de tri du Havre Aéroport et de la rue Amiral-Courbet.

Les négociations vont se poursuivre, sous le contrôle du président du Tribunal de grande instance du Havre.

Le délai d’écoulement des plis restés bloqués est estimé à une quinzaine de jours, pour un retour total à la normale, ajoute la direction de La Poste.

(source : Ouest france)

Grève à La Poste, au Havre. Le président du tribunal invite à la reprise du dialogue

Deux délégués syndicaux de La Poste ont été convoqués au tribunal de grande instance du Havre, mardi 11 octobre 2016. Un rendez-vous pris un mois après le début du conflit social.

Les discussions entre les syndicats et la direction devraient reprendre en présence du président du tribunal, mercredi 12 octobre 2016. (Photo : ©L'Eclaireur-La Dépêche)
Les discussions entre les syndicats et la direction devraient reprendre en présence du président du tribunal, mercredi 12 octobre 2016. (Illustration © L’Éclaireur-La Dépêche)

Le blocage des centres de distribution de courrier du Havre (Seine-Maritime) va-il encore durer ? Depuis le 13 septembre 2016, le centre de distribution de courrier de La Poste auHavre-aéroport, au nord de la ville, est totalement bloqué par des salariés en grève, soutenus par l’intersyndicale du Havre. Blocage qui s’est étendu depuis une dizaine de jours au principal centre de traitement de courriers, en ville basse. Résultat : depuis bientôt un mois, des quartiers entiers du Havre ne reçoivent plus aucun courrier, au grand dam des commerçants et entreprises.
Une situation qui pourrait changer après la convocation de deux délégués syndicaux SUD et CGT PTT, devant le tribunal de grande instance du Havre, mardi 11 octobre 2016, dans la matinée. Une entrevue qui pourrait relancer les discussions avec la direction et mettre fin aux blocages.

Contrôle du président du tribunal

Une première ordonnance du tribunal correctionnel du Havre, à l’intention des salariés en grève, avait été prononcée le mardi 27 septembre 2016, pour mettre un terme au blocage sans pour autant trouver de réponse du côté des syndicats.
Alors que La Poste annonce seulement 19% de grévistes parmi ses salariés, au mardi 11 octobre 2016, la situation pourrait peut-être évoluer, mercredi 12 octobre, avec une visite du président du tribunal, en personne, sur les lieux de blocage.

Le président n’a pas prononcé d’ordonnance d’expulsion lors de notre convocation », commente Sylvain Sigurani, secrétaire SUD-PTT, « nous avons plutôt échangé sur le conflit. Il a décidé de se déplacer sur le piquet de grève, pour voir si les sites seront débloqués pour reprendre le dialogue.

Un déblocage qui est annoncé, au moins, sur la plateforme centrale de distribution de courriers, celle du Havre-aéroport demeurant bloquée pour cette visite.

Le président souhaite avoir une salle à sa disposition, pour réunir autour de la table les représentants syndicaux et la direction de La Poste, tout en nous fixant un délai pour négocier. Si rien ne change d’ici jeudi, il ordonne le déblocage des lieux.

Pour La Poste, la venue du président du tribunal du Havre est « une décision qui va dans notre sens », qui permettra probablement de relancer le dialogue social, en « se retrouvant autour de la table des négociations ».
La situation devient en effet de plus en plus complexe pour La Poste, qui compte pas moins de 60 000 plis en attente, dans les deux centres de distribution bloqués par les grévistes. Alors que le taux moyen journalier (nombre de lettres par jour traitées par le centre) est de 150 000 courriers sur les deux sites, les plans de secours de La Poste ne permettent pas de réduire suffisamment l’impact de ce conflit interne pour la population havraise.

(source : Normandie Actu)

La Poste mise en examen pour travail dissimulé par un juge d’instruction de Besançon

La Poste mise en examen à Besançon pour travail dissimulé.
La Poste mise en examen à Besançon pour travail dissimulé. © Maxppp – OLIVIER BOITET

Le début de la procédure remonte à 2010, mais la mise en examen a été confirmée par un arrêt de la chambre de l’instruction du tribunal de Besançon en avril. La Poste est accusée de travail dissimulé : l’entreprise n’aurait pas respecté la durée normale de travail des facteurs.

La Poste est mise en examen par un juge d’instruction bisontin pour exécution d’un travail dissimulé et obstacle à l’exercice des fonctions d’un inspecteur du travail. Les faits sont déjà anciens, la procédure date de 2010 et la mise en examen de juin 2015. Cette mise en examen concerne le travail des facteurs, qui, officiellement, font leur tournée entre 6h et 13h.

Mais, l’inspection du travail l’avait déjà constaté à l’époque, leur tournée est souvent plus longue, surtout pour les remplaçants qui changent régulièrement de secteur et doivent réapprendre les nouveaux circuits. Ils font donc des heures supplémentaires pour finir leur tournée, mais elles ne seraient pas payées. Il n’y a pas de pointeuse pour les comptabiliser. Des heures non payées c’est du travail dissimulé, autrement dit au « noir ». A cela s’ajoute, selon le syndicat SUD-PTT, la souffrance au travail dont se plaignent beaucoup de salariés.

J’étais en larmes dans la rue » – Jean-Christophe, facteur remplaçant à Besançon

Jean-Christophe est l’un de ces facteurs remplaçants, il est en arrêt maladie depuis la semaine dernière. Il a craqué à plusieurs reprises : « J’étais en tournée voiture et j’avais des colis, y en avait partout… Et j’ai ouvert le coffre arrière, il était 12 heures et je me suis rendu compte que j’allais encore finir à point d’heure. Je n’ai plus pu sortir une lettre, ou un paquet. J’étais effondré, j’étais en larmes dans la rue. Et un collègue passait par là, il s’est rendu compte de la situation et il est venu m’aider. Mais je ne pouvais plus avancer. »

Facteur remplaçant, cela veut dire que Jean-Christophe n’a pas de tournée fixe. A chaque mission, les repères changent, impossible d’avoir des réflexes. Résultat : des journées à rallonge et des heures supplémentaires non comptabilisées. « On a une fatigue physique et psychologique qui est terrible, et on rentre dans un procédé insupportable, où on n’a ni retour ni reconnaissance« .

La Poste ne souhaite pas s’exprimer

Malgré les sollicitations de la rédaction de France Bleu Besançon, La Poste a fait savoir qu’elle ne souhaitait pas « commenter cette procédure en cours ».

« Je me suis assis sur mon siège et j’ai pleuré. Je ne pouvais plus rien faire. » Jean-Christophe, facteur remplaçant à Besançon

Au Havre, au 11e jour de grève des postiers, la tension monte

Social. Hier, au 11e jour de grève des facteurs du site Le Havre-Aéroport, le mouvement s’est étendu au reste des centres courrier de l’agglomération.

Hier matin, dans une lueur blafarde, difficile de se frayer un chemin jusqu’aux portes du centre courrier Le Havre-Aéroport. Pour leur 11e journée de conflit, les postiers grévistes viennent d’être rejoints à grand renfort de troupes. Des collègues facteurs venus de Montivilliers, Harfleur, Caucriauville et de toute la ville basse du Havre. Une satisfaction partagée par l’intersyndicale SUD, CGT, FO. L’appel au soutien à la grève lancé en début de semaine a semble-t-il trouvé un écho favorable, « au moins 80 % des facteurs de la plaque courrier du Havre ont répondu présents ».

Le café et les croissants accompagnent les discussions lorsque le mégaphone retentit. Au micro : « Nous allons être reçus à 10 h par la direction en espérant que les choses évoluent. Tant au niveau des revendications du personnel du Havre-Aéroport que, pourquoi pas, des autres établissements ». Chacun attend des avancées concrètes concernant la coupure méridienne voulue par la direction et « refusée en bloc par les postiers ». La réponse va tomber comme un couperet un peu plus tard dans la matinée. « Il n’y a pas eu de négociations. Rien ne s’est passé et finalement on a laissé tombé », regrette Sylvain Sigurani de SUD PTT pour qui « le dialogue est rompu ».

La grève est maintenue

Cette situation met le feu aux poudres et la tension monte d’un cran. Des militants de l’intersyndicale professionnelle embrasent des pneus et palettes devant le centre courrier. Plus personne ne peut sortir de l’enceinte. La réaction de la direction régionale ne se fait pas attendre : « La Poste reste ouverte au dialogue pour sortir du conflit sous réserve d’un climat calme et apaisé », regrette « l’atteinte aux agents non-grévistes et se réserve le droit de porter plainte ». La Poste se désole également « de ne pouvoir assurer la continuité de service du fait du blocage du site du Havre-Aéroport, alors que l’ensemble des tournées de facteurs sont prêtes à être distribuées par des postiers non-grévistes ».

Pour autant, la grève est maintenue ce samedi et touche cette fois l’ensemble de l’agglomération havraise. Quel sera l’impact sur la distribution ? La direction régionale annonçait hier « 40 % de grévistes sur l’ensemble des sites courrier du Havre ».

(source : Paris Normandie)

Un postier de Tulle devant le conseil de discipline pour avoir modifié son véhicule

Le Staby réalisé pour la Poste - PARAT Dominique

Le Staby réalisé pour la Poste –

Les postiers CGT ont déposé un préavis de grève lundi, à Tulle, pour soutenir l’un de leurs collègues. Il aurait modifié un véhicule de service. La CGT n’évoque elle que la « pose d’un coussin ».
Il aurait « posé un coussin » sur le siège de son Staby (*) : c’est la raison pour laquelle ce postier, selon la CGT corrézienne, serait convoqué devant le conseil de discipline lundi. Déclenchant un préavis de grève sur Tulle, pour lundi matin.

Ce facteur « est seulement coupable d’avoir voulu améliorer ses conditions de travail » pointe la CGT. La direction dénonce des « modifications du véhicule importantes. Elles sont une source de mise en danger. »
Selon nos sources, les modifications réalisées par le facteur porteraient sur le siège, mais aussi sur l’avant du véhicule, et pèseraient « plusieurs kilos ».

(*) Véhicule électrique à trois roues dont La Poste a doté certains facteurs.
(source : le populaire)

La direction de La Poste accusée de toute part de violations du droit du travail

 

Le tribunal de grande instance de Paris vient de déclarer illégal le remplacement de grévistes par des travailleurs intérimaires, à La Poste, fin 2015 à Thuir, dans les Pyrénées-Orientales. Dans son jugement du 6 septembre, le tribunal a condamné l’entreprise à verser 6000 euros de dommages et intérêts au syndicat Sud Poste 66, qui avait lancé la procédure.

« Cette décision démontre que l’opiniâtreté du syndicat Sud à défendre le droit de grève s’est révélée fondée, réagit le syndicat.La Poste, dans ce conflit, n’a pas hésité à enfreindre la loi et à bafouer le droit constitutionnel de grève pour éviter de répondre aux légitimes revendications des grévistes. Le Code du travailstipule qu’« il est interdit de recourir au travail temporaire pour remplacer un salarié dont le contrat de travail est suspendu à la suite d’un conflit collectif de travail ». Les postiers de Thuir s’étaient mis en grève pendant trois mois en 2015 contre leurs conditions de travail et le manque de personnels sur leur site.

Déjà en janvier, l’inspection du travail de Perpignan avait jugé illégal le recours à des personnels intérimaires pour remplacer des grévistes dans un site de tri voisin, à Rivesaltes. Là, le conflit avec la direction de la Poste a duré sept mois, un rapport de force entre direction et employés qui n’a pas été vain. La Poste a finalement accepté la création d’une tournée supplémentaire de distribution du courrier, et intégré une personne jusque-là en CDD. À Asnières, dans les Hauts-de-Seine, les postiers ont obtenu l’annulation de la réorganisation qui prévoyait onze suppressions d’emploi.

Les réorganisations en série des sites de tri et la dégradation des conditions de travail qui s’en suivent sont régulièrement dénoncées par les postiers. Elles ont parfois des conséquences tragiques. Fin août, la famille d’un facteur du Doubs signale que celui-ci s’est suicidé en juillet en laissant derrière lui une lettre dans laquelle il accuse ses conditions de travail et La Poste qui« détruit ses employés ». Il y a quelques jours, une jeune factrice (en CDD) de 25 ans révèle comment sa direction lui a refusé pendant plusieurs heures une prise en charge médicale, alors même qu’elle était en train de faire un accident vasculaire cérébral. Elle a déposé plainte contre ses supérieurs pour non assistance à personne en danger.

(source : bastamag)

Grève à La Poste de Pau en soutien à un facteur

Grève à La Poste de Pau en soutien à un facteur
Ce mercredi, des agents étaient rassemblés devant le bâtiment de la Direction services-courrier-colis des Pays de l’Adour.

Pierre Bascugnana

Un préavis de grève illimité  à la Poste Pau Porte des Pyrénées a été déposé ce mercredi. Cela « fait suite au management agressif et répressif qui a lieu sur cette plaque depuis le conflit de Billère ».

Un peu plus d’une dizaine d’agents de La Poste, venus de Billère mais aussi du reste de l’agglomération paloise, étaient rassemblés devant le bâtiment de la Direction services-courrier-colis (DSCC) des Pays de l’Adour. A l’intérieur, un conseil de discipline était réuni afin de statuer sur le sort d’un agent ayant bénéficié d’un arrêt maladie à la suite d’un mouvement social en mars dernier.

Voir la vidéo : clic ! 

source : la république des pyrénées

VIOLENCES ET RÉPRESSION : LES ARMES D’UN GOUVERNEMENT AUX ABOIS !

Communiqué de la fédération Sud PTT

 

Depuis le début du mouvement Loi Travail, le gouvernement Valls fait tout pour pourrir la situation sociale, en faisant preuve d’un autoritarisme forcené et d’une volonté de casser la résistance des mouvements sociaux.

De l’entêtement sur le dossier Notre Dame des Landes au muselage de la société civile pendant la COP 21, de la séquence loi Travail aux entraves répétées à la tenue de #nuitdebout (plus de 20 arrêtés d’interdiction sur Paris à ce jour), le gouvernement socialiste semble vouloir nous faire un flash-back autoritaire à la sauce Papon.

Les dernières péripéties sur la manifestation intersyndicale d’aujourd’hui prouvent que “ les gouvernements, ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnaît”. Dans un quartier cerné par la police, de fouilles répétées en confiscations de drapeaux syndicaux, l’Etat policier s’est une fois de plus illustré en arrêtant des militants venus manifester : parmi eux, un camarade de SUD PTT, tabassé par la police, a été placé en garde à vue.

Nous demandons sa libération immédiate et appelons à un rassemblement aujourd’hui, à 10 heures, au 5 rue de Parme, métro place Clichy.

 

Pour la fédération SUD PTT, le dernier mot doit revenir aux principaux intéressés, le peuple et en particulier la masse des travailleur-es, chômeur-euses, précaires et étudiant-es.

Une majorité d’organisations et de la population se sont prononcées contre le projet de loi face à un PS et ses élu-es totalement à côté de la plaque.

La seule revendication, sans ambiguïté, est donc le retrait total et inconditionnel de la loi Travail.

Le 28 juin, la préfecture et le gouvernement devra respecter les choix de l’intersyndicale. Pour SUD PTT cela devra être une manifestation et non pas un tour de manège comme aujourd’hui.

Paris le 24 juin 2016

(source : Sud PTT)

Grève à la poste de Rivesaltes : « coup monté » contre la CGT ?

Les responsables départementaux de la CGT montent au créneau pour soutenir Alexandre Pignon (au centre).
Les responsables départementaux de la CGT montent au créneau pour soutenir Alexandre Pignon (au centre). PHOTO/M. C.

Un militant encourt deux ans de mise à pied. Il s’agit tout simplement de l’une des plus longues grèves de l’histoire de La Poste. Cela fait près de six mois que les facteurs de Rivesaltes luttent pour défendre l’emploi et le service public.

C’est dans ce contexte que le représentant syndical CGT des postiers rivesaltais Alexandre Pignon passera en conseil de discipline ce mardi à Montpellier. « On était prêt à arrêter la grève, souligne ce dernier. On a réussi à gagner quatorze emplois sur le département. Mais lorsqu’on a commencé à négocier pour la reprise du travail, le volet disciplinaire est revenu sur la table. »

« Calomnie »

Ce que la direction reproche au représentant syndical ? « Ils m’accusent notamment d’avoir agressé le directeur de la poste de Rivesaltes, répond Alexandre Pignon. Mais c’est de la pure calomnie ! » Le secrétaire départemental de la CGT, Pierre Place, acquiesce : « On a les arguments pour démontrer que tout ça est un coup monté. C’est de la diffamation. Ça relève du pénal. Chacun devra prendre ses responsabilités. » Pour Pierre Place, cela ne fait aucun doute : à travers Alexandre Pignon, c’est la CGT et le syndicalisme de lutte dans son ensemble qui sont visés. Raison de plus pour sortir la grosse artillerie. Lors du conseil de discipline de mardi, pas moins de quatre défenseurs assisteront Alexandre Pignon, qui encourt 24 mois de mise à pied conservatoire. Le syndicat a également affrété deux bus pour permettre aux soutiens du militant de se rendre à Montpellier.

(source : l’indépendant)

Rivesaltes : 167ème jour de grève à La Poste

Ce samedi matin, la distribution du courrier et des colis a été une nouvelle fois perturbée par une action des agents de La Poste à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales). Des agents en grève depuis 167 jours. Ils réclament l’abandon de la procédure disciplinaire engagée contre un syndicaliste.

Les grévistes ont bloqué l'entrée du camion qui livre le courrier et les colis © Image syndicats

© Image syndicats Les grévistes ont bloqué l’entrée du camion qui livre le courrier et les colis

A La Poste de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), le conflit dure depuis 167 jours et va se poursuivre. La réunion de vendredi matin avec la direction a tourné court après que cette dernière ait refusé la présence d’un syndicaliste visé par une procédure disciplinaire. Ce samedi matin, les agents grévistes ont bloqué l’arrivée du camion de livraison du courrier et des colis, retardant de 45 minutes le début de la distribution.

Des avancées dans les revendications sociales

Les revendications concernant l’emploi et les conditions de travail (report de la réorganisation, recrutement de renforts supplémentaires, titularisation d’un contrat aidé et réévaluation de tournées trop chargées) ont pourtant connu des avancées à la fin du mois d’avril, après plus de 4 mois de mobilisation des postiers de Rivesaltes.

Conseil de discipline

Mais la direction reproche à un syndicaliste CGT son action dans ce mouvement, notamment l’utilisation supposée frauduleuse d’un téléphone et une agression qui aurait eu lieu sur le directeur d’établissement. Des faits que l’intéressé conteste. Un conseil de discipline doit se tenir le 31 mai. Les grévistes annoncent une manifestation suivie d’un concert à partir de 17 heures 30, lundi 23 mai. Une nouvelle réunion de négociation doit avoir lieu en début de semaine prochaine.

(source : France 3)