Les Pennes-Mirabeau : Les facteurs en grève reconductible

Certains Pennois constatent que leur boîte aux lettres est désespérément vide en ce moment. Et pour cause, les factrices et facteurs soutenus par quatre syndicats (CGT, SUD, FO et UNSA) ont entamé le 24 mars une grève reconductible par blocs jusqu’au 30 mars dans un premier temps.

Pour Karine Berton (FO), « la direction de La Poste avait déjà dégradé nos conditions de travail en 2014 en supprimant 25 % des tournées, ce qui a généré une distribution parfois chaotique du courrier et dans tous les cas un épuisement des agents. La direction va, selon nous, dégrader encore plus la qualité de service en mettant en place des tournées plus tardives et sans facteur attitré. »

Yann Remlé (SUD) insiste : « Sur une commune où la population est en augmentation constante, nous voulons distribuer le courrier six jours sur sept avec une qualité de service optimale, car nous sommes attachés à notre métier ainsi qu’au lien social. » La direction, que nous ne sommes pas parvenus à joindre, refuserait pour le moment le régime de 42 h par semaine avec repos de 6 jours consécutifs demandé par l’ensemble des syndicats. Malgré des rencontres fréquentes avec les responsables régionaux, La situation semble bloquée. « En fait, poursuit Karine Berton, la direction tente de briser la grève en faisant venir sur les Pennes d’autres facteurs des Aygalades, qui, bien entendu ne connaissent par chacune de nos tournées, ce qui rendra la distribution très hasardeuse. »

Installés devant le bureau de poste des Pennes-Mirabeau, les facteurs demandent à la population de les soutenir. « Et de signer la pétition pour maintenir un service de distribution du courrier de qualité« , ajoute Yann Remlé.

(source : la provence)

Grève des facteurs Billère-Lons : manifestation en demi-teinte ce samedi

Grève des facteurs Billère-Lons : manifestation en demi-teinte ce samedi
A travers les pétitions signées, les facteurs grévistes bénéficient de la sympathie du public.

Pyrénées Presse

Un « rassemblement citoyen » était organisé ce samedi devant le bureau de poste de Billère, avec une mobilisation en demi-teinte.

En marge de la manifestation de ce samedi devant le bureau de La Poste de Billère, la direction a distribué aux facteurs un document en vue d’éclaircir la situation. Les facteurs de Billère informent la Direction « qu’ils se désolidarisaient des propos inqualifiables publiés sur le site Facebook « Facteurs de Lons en colère » ainsi que des actions ayant conduit à faire intervenir à trois reprises l’Inspection du Travail sur notre établissement ».

La direction de La Poste a communiqué

La Direction a acté cette démarche « et a pu retravailler dans un climat un peu plus serein  » De nouvelles propositions seront exposées aux représentants du personnel lors d’une d’une plénière lundi après-midi à 15h.

A travers les pétitions signées, les facteurs grévistes bénéficient de la sympathie du public

(source : la République des Pyrénées)

Facteurs de Billère-Lons : réunion ce vendredi matin, la grève continue

  • Facteurs de Billère-Lons : réunion ce vendredi matin, la grève continue
    Après celle de samedi dernier, une nouvelle marche de soutien est prévue ce samedi 19 mars.

    Dominique Delalande
  • Facteurs de Billère-Lons : réunion ce vendredi matin, la grève continue
    Ce jeudi matin, les postiers de Billère-Lons ont participé à la manifestation contre la loi Travail dans les rues de Pau.

    Marc Zirnheld
  • Facteurs de Billère-Lons : réunion ce vendredi matin, la grève continue
    Après celle de samedi dernier, une nouvelle marche de soutien est prévue ce samedi 19 mars.

    Dominique Delalande
  • Facteurs de Billère-Lons : réunion ce vendredi matin, la grève continue
    Ce jeudi matin, les postiers de Billère-Lons ont participé à la manifestation contre la loi Travail dans les rues de Pau.

    Marc Zirnheld

Pas d’avancée dans le conflit des facteurs de Billère-Lons. Une pétition de soutien est lancée, avec un « rassemblement citoyen » ce samedi devant le bureau de poste de Billère.

A leur 12e jour de grève, les facteurs de Lons et Billère ont décidé ce jeudi de continuer leur mouvement, tout en s’affirmant « pleinement conscients de la gêne, peut-être parfois pire, occasionnée » aux usagers.

Dans une lettre au public, ils disent se tenir « à votre disponibilité pour vous rencontrer chaque matin devant le bureau de poste de Billère Château d’Este, afin de discuter de notre mission de service public, de notre mouvement, de vos attentes, de nos conditions de travail, de vos conditions de service du courrier ».

Une réunion ce vendredi matin à Pau

Une pétition de soutien sera proposée à la signature, ainsi qu’une caisse de solidarité. Par ailleurs, comme la semaine dernière,un « rassemblement citoyen » sera organisé ce samedi 19 mars à partir de 9h, devant ce même bureau de poste de Billère, avant une marche symbolique.

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De son côté, la direction organise ce vendredi matin, à 10h30 à Pau(avenue de Buros), une réunion plénière avec l’ensemble des syndicats sur la réorganisation future de la plate-forme Pau-Pyrénées. Concernant le conflit actuel, la direction confirme le statu quo et souhaite le retour à « une ambiance plus sereine » pour reprendre les négociations avec les syndicats.

 

(source : la République des Pyrénées)

Mobilisation inédite dans les bureaux de Poste de Paris 18eme

Lundi 15 juin, dans le cadre d’un préavis illimité déposé par Sud et la CGT, un mouvement de grève a touché plusieurs bureaux de poste du 18eme arrondissement de Paris. 

Cette mobilisation inédite des guichetiers, des caissiers et, fait notable, des conseillers bancaires, a été majoritaire dans huit établissements : Bichat, Ney, Montmartre, Porte de la chapelle, Porte d’Aubervilliers, Tristan Tzara, Vauvenargues, et Marx Dormoy. Une assemblée générale d’une quarantaine de grévistes s’est tenue pour discuter des revendications (comblement des emplois vacants, maintien de l’emploi, remplacement des toutes les absences, arrêt des réorganisations et des passages en ESCI, c’est-à-dire en agence postale sans guichets, remplacés par des ilots et des automates). Cette réunion a été l’occasion de se rencontrer, ou se retrouver, mais aussi de renforcer les liens en comprenant d’un coup la force collective potentielle que représente l’unité des bureaux à l’échelle ne serait-ce que d’un arrondissement.

De nombreux usagers ont marqué leur solidarité en signant massivement une pétition de soutien ou en participant à un rassemblement devant la mairie. Le conseil municipal, sur proposition du groupe communiste a adopté un vœu en faveur des postiers. Face au refus attendu de la direction d’ouvrir des négociations globales sur le sujet, au troisième jour de grève, la vingtaine de grévistes réunis a décidé majoritairement de reprendre le travail, afin de se réserver pour la suite. Ils ont aussi rédigé un appel commun destiné à tous les collègues du 18ème proposant de rester mobilisés, vigilants et de maintenir un contact étroit pour préparer la suite. La grève a continué toute la semaine à Paris Bichat sur des considérations plus locales.

De ce mouvement commun inédit est ressortie l’envie de se battre dorénavant ensemble, une combativité renforcée, de la bonne humeur… et plein de bonnes blagues sur la direction !

(source : NPA)

Neuilly-Plaisance : pétition contre la fermeture de la poste

Illustration. Le maire refuse la fermeture de la Poste du plateau d’Avron.
Illustration. Le maire refuse la fermeture de la Poste du plateau d’Avron.

Depuis plusieurs mois, Christian Demuynck, le maire UMP de la commune, a engagé des négociations avec la direction départementale de la Poste qui a décidé de fermer son bureau au Plateau d’Avron, ainsi que son distributeur automatique de billets, en raison d’un « manque de rentabilité ».

Pis, elle menaçait également de fermer le bureau de poste central (45, rue du Général de Gaulle), lors de la pause méridienne. Ces décisions ont provoqué la colère de l’élu qui a finalement obtenu la création d’un bureau relais. Tout en prenant acte cette avancée, qui ne constitue pas à ses yeux une solution satisfaisante, Christian Demuynck invite les habitants à signer la pétition accessible sur le site de la ville.

(source : le parisien)

A la Poste comme ailleurs, les libertés syndicales doivent être respectées

Dans son rapport de 2014, l’Observatoire de la répression et de la discrimination syndicalessouligne que « la répression n’épargne pas le secteur public » : « Ces entreprises cherchent à “devenir des entreprises comme les autres”, y compris dans leurs relations avec les syndicats. Face à la contestation des agents (…), la répression des militants et des responsables syndicaux les plus mobilisés devient un outil de management ».

C’est le cas de La Poste qui se situe à la lisière de deux univers, entre public et privé, notamment depuis sa transformation en Société Anonyme en 2010. Bien que majoritairement détenue par l’État, La Poste s’inspire désormais de ce que le secteur privé compte de pire, en terme d’organisation de la précarité et de répression des syndicalistes. Cela va désormais jusqu’à la révocation de certains de ses personnels qui ont encore le statut de fonctionnaire, en raison de leurs actions syndicales.

Le cas de Yann Le Merrer est emblématique : secrétaire départemental adjoint Sud PTT dans les Hauts-de-Seine, représentant du personnel au CHSCT départemental, agent de tri, fonctionnaire, il a été révoqué par une décision en date du 9 janvier 2015. Ce type de sanction est d’une extrême gravité : elle n’avait plus été prise dans la fonction publique depuis 1951.

Que lui reproche-t-on ? La lecture de son dossier est instructive : pas de faits de violence avérés, ni de diffamation, ni de dégradation de l’outil de travail. Les seuls faits qui lui sont directement imputés : s’être assis au milieu d’une porte tambour pour permettre l’entrée de grévistes au siège du groupe… et sinon, sa présence au cours des occupations, des prises de parole dans les dépôts, le refus de signer le registre des visites. Le contenu du dossier d’accusation n’est ni plus, ni moins que le récit d’une grève menée par des facteurs, fonctionnaires et contractuels, pour la titularisation de leurs collègues précaires. Une grève comme il en existe dans le secteur privé. Finalement, ce qui est reproché à Yann Le Merrer, c’est bien d’avoir mené un mouvement de grève.

Photothèque Rouge/MILO

Son cas n’a rien d’unique. Une quinzaine de syndicalistes de la Poste de diverses organisations ont récemment été l’objet de poursuites et de sanctions allant jusqu’à la demande de licenciement. A chaque fois, soit l’inspection du travail a refusé ces licenciements, soit ils ont été réintégrés par les tribunaux prud’homaux. On peut s’interroger sur une volonté de ciblage des responsables syndicaux et des représentants du personnel.

A l’heure où l’on parle de réformer la démocratie sociale, il convient de rappeler qu’il n’est pas de dialogue sans un minimum de rééquilibrage. Ce qui, dans l’entreprise, suppose une liberté syndicale et un droit de grève effectifs. Attaquer ces droits fondamentaux, c’est en réalité défendre l’idée d’un « monologue » social.

Avec l’Observatoire, contre la criminalisation des mouvements sociaux et la restriction des droits des salariés, nous demandons le renforcement du droit syndical et des garanties pour son effectivité. Ce qui, dans ce cas d’espèce, commence par la réintégration de Yann Le Merrer.

Louis-Marie Barnier, membre de la Fondation Copernic,

Emmanuel Dockes, juriste, Université Paris Ouest Nanterre,

Karel Yon, sociologue, Université de Lille/CNRS,

Membres de l’Observatoire de la répression et de la discrimination syndicales

Pour soutenir la réintégration de Yann Le Merrer: signez la pétition

(source : Terrains de luttes)

Pétition Maintien des facteurs sur Rueil !

Pour : Directeur départemental de la Poste dans les Hauts-de-Seine, Maire de Rueil-Malmaison

Maintien des Facteurs sur Rueil !
La Mairie doit proposer une solution !

Nous habitants de Rueil, commerçants ou salariés exigeons le maintien d’un service de proximité pour la distribution du courrier.

Nous défendons par conséquent :

– Le maintien de tous les Facteurs et Factrices
sur la commune de Rueil

– Le maintien du principe : “une tournée un facteur”

– La distribution quotidienne du courrier sur chaque quartier par
un facteur titulaire

SIGNEZ LA PETITION POUR LE MAINTIEN DES FACTEURS DE RUEIL (CLIC)

Pétition – Non à la délocalisation des facteurs d’Échirolles.

Nous, Facteurs d’Échirolles, sommes attachés à un territoire au travers de nos tournées, nous sommes les agents d’un service public de proximité qui va quotidiennement au plus près de la population, nous sommes un tiers de confiance assermenté. Ce territoire c’est la commune d’Échirolles, nous voulons y rester, c’est ici que nous voulons travailler et défendre un service public de qualité. Nous voulons défendre La Poste, malgré nos dirigeants, convertis aux logiques libérales. Ces logiques qui détruisent aussi bien les services publics que l’ensemble des entreprises privées.

En cette période où la nécessité du « vivre ensemble » nous est tragiquement rappelée, est-ce responsable pour La Poste de nous éloigner de nos usagers ?

USAGERS, ELUS, VOUS AVEZ VOTRE MOT A DIRE SUR LES CHOIX DE LA POSTE !

Oui, la population a son mot à dire sur la politique de la direction de La Poste. En effet, La Poste reste, malgré ce que disent ses dirigeants, un service public. Quel que soit son changement de statut, elle a une histoire qui en fait le service public le plus proche de la population !

la Poste est aussi une des principales bénéficiaires des aides publiques, c’est-à-dire de nos impôts. En 2014, c’est l’entreprise qui a reçu la dotation la plus importante  au titre du « Crédit, Compétitivité, Emploi ». La Poste a touché 270 millions d’Euros pour innover, investir et préserver l’Emploi.

« Délocaliser » les facteurs d’Échirolles est-ce innovant ? Réduire encore le nombre de tournées, donc d’emplois, est-ce les préserver ? la Poste profite d’aides publiques (36 millions d’Euros d’exonération de charges sur les bas salaires) puis ne respecte pas ses engagements, et elle ne veut rendre des comptes à personne !

Pourtant La Poste a fait cette année 700 millions d’Euros de bénéfices…

ALORS LAISSEZ LES FACTEURS A ÉCHIROLLES !

SIGNEZ LA PéTITION (cliquez)